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Une patiente cancéreuse en Colombie-Britannique a été poussée vers l’euthanasie

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WaveBreakMediaMicro/Freepik

Terry O’Neill, journaliste du The B.C. Catholic, a découvert l’histoire d’une autre personne qui a été incitée à demander l’euthanasie. Il s’agit de Joan Rohoway (84 ans), en phase terminale d’un cancer. Joan, sa fille Pamela et son gendre Alain racontent à O’Neill comment Joan a été poussée à l’euthanasie et comment la famille s’est défendue. Voici ce qu’écrit O’Neill :

Le décor est la maison des Seguin-Rohoway à Surrey. Joan se repose tranquillement tandis que les trois autres personnes discutent de son état de santé qui se dégrade rapidement, de sa qualité de vie et, surtout, de la pression que, selon Pamela et Alain, le personnel médical a exercée sur Joan pour qu’elle accepte d’être tuée conformément aux dispositions des protocoles d’aide médicale à mourir (AMM) du Canada.

Après plusieurs minutes pendant lesquelles Pamela et Alain parlent de l’opposition de Joan à l’aide médicale à mourir, elle prend soudainement la parole. « Je veux vivre », dit-elle d’une voix faible mais distincte. Son intention étant claire, elle se tait.

Cette déclaration fit naître un sourire sur les visages de Pamela et d’Alain, confirmant pour eux que le combat de deux semaines qu’ils ont mené en son nom auprès de l’autorité sanitaire du Fraser était le bon.

Mme O’Neill explique ce qui s’est passé :

La bataille de la famille avec l’autorité sanitaire du Fraser a commencé à la fin du mois de mai, alors que Joan était une patiente du service de cancérologie et de soins palliatifs de l’hôpital Surrey Memorial. Alain a raconté au The B.C. Catholic qu’à son insu et à celui de sa femme, un oncologue a rendu visite à sa belle-mère, lourdement médicamentée, alors qu’elle était seule, et a entamé une discussion sur l’AMM.

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Dans une autre entrevue, Pamela a ajouté que lorsque sa mère a demandé quelles étaient les options de traitement, le médecin a répondu qu’il n’y en avait aucune pour son cancer en phase terminale, mais a ouvert la discussion sur l’AMM. Alain a déclaré que Joan n’aurait jamais posé de questions sur l’AMM et n’aurait jamais donné son accord. Néanmoins, il dit que le médecin a insisté sur le fait que Joan l’avait acceptée.

La famille a été choquée par l’affirmation selon laquelle Joan aurait demandé l’euthanasie :

Alain et sa femme ont déclaré avoir été choqués d’apprendre que Joan avait accepté l’AMM. « J’étais atterré, j’étais en colère », a déclaré Alain. « Cela a été fait de manière si sournoise. Pour moi, le subterfuge était intentionnel ».

Il a ajouté : « La façon dont ils ont géré la situation était mauvaise, le médecin est allé de l’avant et a mis l’idée dans la tête de ma belle-mère. »

O’Neill explique comment l’autorité sanitaire du Fraser a menacé de retirer la tutelle de Joan à sa famille afin de poursuivre l’ordonnance d’AMM.

Le couple s’est plaint à l’hôpital de l’ordonnance d’AMM, mais lorsqu’ils ont rencontré une infirmière et un travailleur social, on leur a dit que Joan avait demandé l’AMM trois fois. La demande d’AMM est restée en vigueur, même pendant les jours qui ont suivi le retour de Joan à la maison le 7 juin pour des soins palliatifs. (Veuve depuis deux ans, Joan avait emménagé chez Alain et Pamela en septembre dernier.)

Pamela a déclaré que lorsque deux nouveaux travailleurs de la santé de la FHA lui ont rendu visite deux jours plus tard, sous prétexte de vérifier ses escarres, ils n’ont parlé que de la possibilité pour Joan d’entrer dans un hospice et d’accepter l’AMM, puis ont menacé de déposer des documents pour obtenir la tutelle légale de Joan si Pamela et Alain continuaient à s’y opposer.

Pamela a déclaré avoir dit aux deux hommes qu’elle pensait qu’ils « poussaient sa mère à la mort » et que Joan ne serait jamais d’accord avec cela. « Vous lui avez fait un lavage de cerveau », se souvient-elle avoir dit aux deux hommes.

La question a finalement été résolue deux jours plus tard avec la visite de deux nouveaux soignants. « Je pense qu’ils sont venus pour calmer le jeu », dit Alain. En présence d’Alain et de Pamela, ils ont demandé à Joan si elle voulait l’AMM. Elle a répondu : « Absolument pas, je veux rester ici », se souvient Pamela. « Les deux hommes ont alors dit : “D’accord”. »

O’Neill a interrogé le Dr Will Johnston, président de l’Euthanasia Prevention Coalition BC, qui a déclaré :

« L’altruisme, pour certains bureaucrates de la Fraser Health, prend la forme d’une mise à mort médicalement hâtée devant toute personne dont la vie semble de faible qualité pour le personnel favorable à l’euthanasie », a indiqué le Dr Johnston dans une entrevue.

« La prévention du suicide n’est pas sur leur radar. À mon avis, la chaîne de commandement est intolérante à l’égard de toute entrave à l’accès [à l’AMM] bien plus qu’elle ne se soucie d’écourter une vie. L’AMM est devenue un monstre qui écrase tout. »

Se référant au cas Rohoway, le Dr Johnston conclut : « Les familles se mettent tout simplement en travers du chemin, comme on peut le voir par les menaces lancées à ces personnes aimantes par cet assistant social. »

Une situation similaire est arrivée à Candice Lewis à Terre-Neuve lorsque elle et sa mère ont subi des pressions pour demander une mort assistée en août 2016.

Les tactiques visant à promouvoir l’euthanasie (AMM) ont conduit à la mort des personnes jugées incompétentes, comme Alan Nichols, et des personnes âgées sans aucune pathologie connue.

Le gouvernement canadien étudie actuellement d’autres avancées de l’euthanasie, comme l’euthanasie (AMM) par directives anticipées, mais le comité gouvernemental se préoccupe-t-il des décès liés à la mauvaise utilisation de la loi ?



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