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Une mère, alors agée de 18 ans, choisit de garder son fils après avoir découvert la vérité sur l’avortement

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Par Angelina Davis de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

J’avais 18 ans lorsque j’ai conçu mon précieux Benjamin et 19 lorsqu’il est né. Mes plans étaient de poursuivre mes études postsecondaires au sein d’un programme scolaire sport-étude en golf en 2006, mais j’ai été naïve et rebelle… Cela peut paraître stupide, mais je n’ai jamais considéré d’avoir la chance de me retrouver enceinte.

Ma relation avec mon père en a beaucoup souffert. Les rêves qu’il se faisait pour moi en ont pris un coup et j’ai pu ressentir sa déception. Son père biologique ne voulait rien savoir de cet enfant et de mon père. J’avais besoin du soutien et de la protection d’un homme et j’étais donc perdue.

Me voilà avec toutes les raisons auxquelles les gens font appel lorsqu’ils considèrent l’avortement : je n’avais pas d’argent, ma relation avec mon père était souffrante, le père de l’enfant voulait que j’avorte et je devais abandonner l’idée de faire partie de la ligue féminine de golf ou encore de pouvoir continuer mes études gratuitement. Je suis aussi la plus jeune d’une famille de trois enfants et cela m’a rendue plutôt égocentrique et indépendante. Je n’avais même jamais porté un bébé dans mes bras et je n’avais pas d’instinct maternel.

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J’ai fini par visiter un centre de ressources pour femmes enceintes appelé Rachel’s House afin de confirmer la grossesse. Bien que mon cœur ne s’était pas décidé à l’idée d’avorter, j’étais encore désespérée et vulnérable. Qui sait quel genre de conseil j’aurais reçu ailleurs? J’aurais peut-être choisi un autre chemin.

2-11036989_10152802976623063_5853443301047321142_n-467x700.jpgAngelina et Ben

Après avoir confirmé la grossesse et l’avoir dit au père, sa réponse a été l’avortement. Je ne sais pas à quel point l’on m’a amenée à voir d’un mauvais œil la décision d’une femme d’avorter, mais il y avait quelque chose à propos de cette pratique qui me semblait essentiellement mauvais.

J’ai commencé à chercher en quoi consistait vraiment l’avortement et c’est alors que je suis tombée sur un site pro-vie qui décrivait la pratique en détails… c’était difficile à lire. Je me souviens d’avoir sangloté alors que je lisais témoignage après témoignage d’infirmières qui ont travaillé dans des cliniques d’avortement et sur la vérité de ce qu’elles ont vu. Je leur suis reconnaissante, car elles ont balayé ces idées de ma tête.

Pendant un certain temps au début de la grossesse, j’ai considéré de donner l’enfant en adoption. Je me suis dit que je n’avais rien à offrir à ce bébé et qu’il s’agissait de l’option la plus généreuse pour lui.

Ce n’est qu’au moment d’écouter le battement de cœur du bébé (présent à 22 jours de gestation) que mon propre cœur a changé. Je me suis sentie dans l’obligation de prendre soin de cet enfant, peu importe le coût. Même si je ne pouvais pas lui garantir un bien-être matériel, je pouvais lui garantir mon amour et ma protection.

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Ben après sa naissance

Je ne peux expliquer à quel point je me suis sentie seule au début de la grossesse. Je suis tout de même reconnaissante des bienfaits de cette période difficile : elle a tourné mon cœur vers Jésus. Je priais quotidiennement pour le père de mon bébé et pour le mien. Je priais que Dieu adoucisse leur cœur à l’égard de ma grossesse et qu’Il me guide.

J’étais une jeune femme perdue et confuse avec un futur incertain et mon engagement envers Dieu n’était pas solide. Je connaissais à peine la Bible et encore moins ce que Dieu voulait de moi, mais je n’ai jamais arrêté de prier.

Bien que mon père ne fût pas content de ma décision (de manière à rendre notre relation inexistante tout au long de la grossesse), il a changé une fois que Ben est venu au monde. La naissance de mon garçon lui a adouci le cœur tel que je l’avais demandé dans mes prières. Ils sont amis maintenant et il adore Ben. Cette transition s’est faite quelques semaines après la naissance de Ben. Ma mère était en voyage d’affaires, je vivais avec mes parents et je ne pouvais faire en sorte que mon fils arrête de pleurer. Mon père est finalement venu m’aider… il a fini par aller au magasin pour acheter tous les biberons qu’il pouvait y trouver. Il ne peut plus se passer de lui.

Lorsque mon fils Ben allait avoir deux ans, j’ai finalement eu les moyens de quitter le foyer familial et être plus indépendante. J’ai déménagé dans un logement public. Non, ce n’était pas du luxe, mais il s’agissait d’un pas dans la bonne direction. Comme tout jeune adulte, j’ai appris à payer mes factures, faire mon épicerie et le ménage de ma propre maison. Par contre, contrairement à la plupart des jeunes adultes, j’avais déjà à ma charge un jeune poupon lorsque j’apprenais à vivre ainsi.

Lorsque mon fils avait 3 ans, je me suis inscrite à l’école d’esthétique. Je n’en ai parlé à personne par peur que l’on arrive à me convaincre du contraire. Je vivais donc de l'assistance sociale et allais à l’école à temps plein. C’était difficile, mais c’était possible et cela m’a enseigné à gérer mon argent et mes factures.

Aujourd’hui, je suis mariée et mon mari, Austen, aime véritablement Benjamin. Ben est son fils et leur relation est naturelle et aimante. Ce n’était pas simple au début, mais ils ont appris à s’aimer l’un l’autre et Ben a fini par avoir confiance en Austen.

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Cela fait 3 ans qu'Austen est l'entraîneur de Ben

Nous avons été capables de changer légalement le nom de famille de Ben pour le mien dans le but que mon mari adopte Ben cet été.

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Austen et Ben

D’ailleurs, nous attendons un nouveau bébé pour juin prochain! L’année dernière, deux mois à peine après s’être mariés, je suis tombée enceinte, mais j’ai malheureusement perdu l’enfant après deux mois de gestation. En dehors de Benjamin, je n’avais pas été encore enceinte. Cela était extrêmement significatif pour moi pour certaines raisons : 1) j’ai réalisé à quel point Dieu est incroyablement souverain, car Il a choisi de me donner un fils lorsque je le méritais le moins et lorsque j’en étais le moins préparée… Il avait un plan! 2) La mort de notre enfant m’a fait réaliser à quel point une perte aurait été souffrante si j’avais choisi l’avortement plus tôt. Je me serais demandé si l’avortement avait ruiné mon corps ou si je subissais une punition quelconque. J’ai réalisé à quel point l’avortement a des effets à long terme sans même l’avoir expérimenté.

Je suis si reconnaissante du chemin que j’ai parcouru pour en arriver où j’en suis aujourd’hui. Je ne vais jamais regretter le choix d’avoir gardé mon fils, mais j’aurais toujours regretté de l’avoir laissé partir. La vie est précieuse et miraculeuse!

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Angelina, Austen et Ben



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