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Une maison de retraite du Québec donnait de la morphine à ses patients «covid-19» au lieu de les soigner, lors de la «première vague»

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock

Laval, Québec, 22 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Une infirmière québécoise a témoigné que, conformément aux directives du ministère provincial de la Santé, son Centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) a administré de la morphine aux patients atteints de coronavirus au lieu de les soigner pour prolonger leur vie.

« Je n’avais jamais vu des décès se produire aussi rapidement », a déclaré Sylvie Morin au Globe and Mail. Mme Morin était infirmière en chef adjointe à Sainte-Dorothée, dans un CHSLD où plus de 100 résidents sont décédés l’an dernier lors de la « première vague » de COVID-19.

Elle a expliqué que le personnel de la maison de soins avait reçu pour instruction d’administrer aux résidents présumément atteints du COVID-19 un « protocole de détresse respiratoire » comprenant de la morphine, le sédatif Ativan et le médicament anti-nauséeux scopolamine. La Mayo Clinic note que les effets secondaires courants de la morphine injectée sont « une respiration difficile ou troublée », « une respiration irrégulière, rapide ou lente, ou superficielle », « un essoufflement » et « une respiration très lente ».

Le COVID-19 est une maladie respiratoire qui peut provoquer de graves problèmes respiratoires, notamment chez les personnes âgées. (Chez les personnes en bonne santé de moins de 65 ans, le taux de survie au coronavirus est extrêmement élevé et le virus, surtout avec un traitement précoce, ne provoque pas de graves problèmes respiratoires) [l'une des questions à se poser est : était-ce le covid ou une autre maladie respiratoire ?*].

« Vous ne devez pas prendre de morphine si vous souffrez d’asthme sévère ou de problèmes respiratoires... La morphine peut ralentir ou arrêter votre respiration », prévient drugs.com, un site de référence populaire qui offre « des données gratuites, évaluées par des pairs, précises et indépendantes sur plus de 24 000 médicaments sur ordonnance et en vente libre ».

Au sujet de l’Ativan, la Mayo Clinic prévient : « Ce médicament peut provoquer une dépression respiratoire (problème respiratoire grave qui peut mettre la vie en danger), en particulier lorsqu’il est utilisé avec des analgésiques narcotiques [comme la morphine]. »

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Selon Mme Morin, le protocole « n’est pas ce qui tue la personne. Il la rend plus confortable », mais elle a souligné qu’elle n’avait jamais vu un cheminement aussi rapide vers la mort. [Elle a d’abord répondu « Oui » quand on lui demandait si c’était le protocole qui avait tué les vieillards, avant de se raviser et de donner la réponse que vous savez.*]

« Les personnes avaient des symptômes, nous faisions les tests, nous avions les résultats 24-48 heures plus tard. Un jour plus tard, elles étaient mortes. Ce n’était pas long. »

« Elles ne sont pas toutes mortes, mais la plupart sont décédées », a déclaré Morin.

Les procédures des maisons de soins infirmiers découlaient d’ordonnances du ministère provincial de la Santé, qui visaient à « décharger 80 % des patients hospitalisés qui n’avaient pas besoin de soins aigus », afin que les hôpitaux ne soient pas submergés par les patients atteints du COVID-19.

Selon un document déposé lors de l’enquête du coroner, ces patients étaient soit renvoyés chez eux, soit envoyés dans des Centres d’hébergement de soins de longue durée, rapporte le Globe and Mail.

Un document de planification du conseil de santé, également déposé lors de l’enquête, a révélé que les familles des résidents de CHSLD ont été contactées pour changer le niveau de soins de leurs proches afin de « passer aux niveaux C et D ».

Les niveaux de soins C et D visent à soulager la douleur du patient à l’approche de la mort, tandis que les niveaux A et B sont destinés à prolonger la vie.

Condamnations à mort, cas de meurtre

Jean-Pierre Daubois, dont la mère Anna-José Maquet faisait partie des personnes décédées à Sainte-Dorothée, a déclaré à la Montreal Gazette qu’avec le recul, « les décisions qui ont été prises d’appeler les familles et de changer le niveau de soins, pour moi, n’étaient rien d’autre que des condamnations à mort ».

M. Daubois a également raconté que la veille du décès de sa mère, il a reçu un appel d’un travailleur social qui lui a dit qu’il n’y avait aucun cas de COVID-19 à l’étage de sa mère.

Mme Morin s’est souvenue que la superviseure de son unité anticipait une vague de décès au début du mois de mars.

« Elle disait que si nous avions des cas de COVID, cela allait vider le centre de soins de longue durée », a déclaré Morin. « Elle avait 250 certificats de décès, 250 formulaires pour le protocole de détresse respiratoire. Je les ai regardés et j’ai dit : “Allons, ils ne vont pas tous mourir”. Mais tout avait été préparé à l’avance. »

Une autre infirmière, Agnieska Mroz, a déclaré avoir vu un résident de Sainte-Dorothée luttant pour respirer, que le personnel ne pouvait pas envoyer à l’hôpital en raison des restrictions de niveau de soins. La famille du résident a fini par appeler elle-même le 911.

L’enquête du coroner se penche sur les décès de patients dans les CHSLD survenus tout au long de la pandémie de COVID-19, qui représentent plus de 60 % des décès de la vague de décès « COVID-19 » au Québec.

La Montreal Gazette rapporte : « L’objectif n’est pas de trouver un coupable mais de formuler des recommandations afin d’éviter de futures tragédies. »

Alex Schadenberg, président de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, a déclaré qu’« il s’agit de cas de meurtres » qui nécessitent une enquête criminelle.

« Cela devrait être traité comme une affaire criminelle. Il ne faut pas se contenter de dire : “Nous allons enquêter sur ce que nous avons mal fait pour être sûrs de bien faire la prochaine fois”. Il s’agissait de décisions criminelles », a déclaré Schadenberg à LifeSiteNews.

« Ils auraient dû être assez intelligents pour savoir que ce qu’ils faisaient causait la mort », a déclaré Schadenberg. « Si vous avez un problème respiratoire, [la morphine] entraînera la mort de cette personne. Et, bien sûr, ils auraient dû reconnaître que le COVID affectait la respiration. »

« Il n’y a pas que quelques personnes qui sont mortes. Assez souvent, quelques personnes meurent d’une erreur médicale. Mais c’est un nombre massif de personnes au Canada qui sont réellement mortes de cette façon. Des milliers, pas des centaines. Pas une douzaine. C’est horrible. »

Schadenberg estime que ces décisions médicales expliquent pourquoi le Canada a « un taux de mortalité si incroyablement élevé chez ses aînés ». Selon un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), le Canada a « le pire bilan en matière de décès dus au COVID-19 dans les maisons de soins de longue durée par rapport aux autres pays riches », comme l’a noté CBC News.

Malheureusement, a-t-il ajouté, les enquêtes criminelles en médecine sont rares.

« La seule raison pour laquelle ils ont attrapé la femme de Woodstock, c’est parce qu’elle a avoué », a déclaré Schadenberg en référence à l’infirmière tueuse en série Elizabeth Wettlaufer.

Les traitements sûrs contre le COVID-19 continuent d’être ignorés

Malgré les nombreuses études qui soutiennent l’utilisation de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine comme traitements sûrs et efficaces contre le COVID-19, de nombreuses autorités sanitaires dans le monde ont déclaré qu’ils ne devraient pas être utilisés.

L’une de ces études récentes, réalisée par l’Institut Pasteur en France, affirme que les doses standards d’ivermectine, un médicament antiparasitaire qui a valu en 2015 à leurs découvreurs « le prix Nobel de physiologie ou de médecine », « préviennent la détérioration clinique » et « limitent » l’inflammation respiratoire dans les expériences de laboratoire.

Après que les docteurs Paul Marik et Pierre Kory eurent donné un aval retentissant à ce médicament « miraculeux » devant le comité des directives de traitement des National Institutes of Health (NIH), l’ivermectine a finalement été approuvée par les NIH pour être utilisée dans le traitement du COVID-19 aux États-Unis.

À elles seules, deux études récentes, l’une publiée par medRxiv et l’autre par le Henry Ford Health System, montrent aussi que l’hydroxychloroquine aide les patients gravement atteints de coronavirus à se rétablir.

Cependant, les directives officielles de l’Organisation mondiale de la santé recommandent que l’ivermectine « ne soit utilisée que dans le cadre d’essais cliniques », et la FDA met également en garde contre l’utilisation de l’ivermectine pour traiter le COVID-19.

Le Dr Joseph Varon, connu comme le « chasseur de COVID », aurait eu beaucoup de succès dans le traitement du COVID grâce à l’utilisation d’ivermectine et d’hydroxychloroquine. Ivory Hecker, ancienne reporter pour une chaîne de télévision affiliée à FOX, a déclaré que les médias censurent toute mention de l’utilisation de ces traitements.


*Commentaire d’A. H.



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