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Une femme vivant avec le syndrome de Down a prononcé un merveilleux discours pro-vie aux Nations Unies: « S’il vous plaît n’essayez pas de nous faire tous disparaître »

charlotte_fien.jpgCharlotte Fien

Par Dorothy Cummings McLean traduit par Campagne Québec-Vie

Genève (Suisse), (LifeSiteNews) 29 mai 2017 – En mars, une femme âgée de 21 ans et vivant avec le syndrome de Down a plaidé aux Nations Unies avec passion contre les assassinats ciblés de bébés vivant avec ce syndrome.

Charlotte « Charlie » Fien a comparé le génocide croissant des bébés ayant le syndrome de Down, aux programmes d’euthanasie nazi des années 1930.

Fien a déclaré à l’instance onusienne à Genève : « Je ne suis pas souffrante; je ne suis pas malade. Aucun de mes amis ayant le syndrome de Down ne souffre non plus. Nous sommes heureux. »

Elle a ajouté : « Nous avons juste un chromosome supplémentaire. Nous sommes encore des êtres humains. Nous ne sommes pas des monstres. N’ayez pas peur de nous…S’il vous plaît n’essayez pas de nous faire tous disparaître. »

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Réagissant à son discours, les délégués des Nations Unies se sont levés pour l’ovationner.

Écoutez le discours de Fien

Cette histoire a commencé le jour où elle a visionné à la BBC en 2016 le documentaire intitulé : « Un Monde sans le Syndrome de Down? ». Elle était tellement perturbée qu’elle écrivit un discours contre le dépistage préliminaire et l’envoya à la Chambre des Lords de Grande-Bretagne. Le discours fut transmis au Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies et Fien fut invitée à prendre la parole à Genève à la veille de la journée mondiale du Syndrome de Down de 2017.

Le documentaire de la BBC analysait l’éthique et la science qui sous-tendent le nouveau « test non invasif de dépistage prénatal » (TNIP) permettant de détecter jusqu’à 98,6 % de bébés à naître ayant la trisomie 21. La précision pour le diagnostic du syndrome de Down était seulement de 80 % pour les tests antérieurs. Afin de mieux se rendre compte de la situation, les femmes enceintes devaient subir une amniocentèse qui comportait un risque mineur de fausse-couche. Le TNIP qui ne consiste qu’en un simple test sanguin est devenu disponible en 2011. Le test peut être passé quand les femmes n’ont que dix semaines de grossesse.

Depuis 2012, 100% des bébés islandais ayant le syndrome de Down ont été avortés. Depuis 2014, 98% des femmes danoises enceintes de bébés avec le syndrome de Down ont choisi l’avortement. En Grande-Bretagne, pays d’origine de Fien, c’est 90%.

Le Docteur Jérôme Lejeune (1926-1994) a découvert en 1959 l’origine chromosomique du syndrome de Down. Il espérait que cela aiderait à éliminer le stigmate lié à cette condition, car les gens croyaient que la syphilis maternelle en était la cause. Lejeune découvrit avec horreur que sa recherche ne servait pas à aider les personnes ayant le syndrome de Down mais à les tuer dans l’utérus. Il qualifiait de « racisme chromosomique » le malaise du monde envers les gens vivant avec le syndrome de Down. Lejeune était un fervent catholique, un opposant à l’avortement et le président fondateur de l’Académie Pontificale pour la Vie. Sa cause de canonisation est en cours dans l’Église Catholique et l’Église le considère comme un « serviteur de Dieu. »



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