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Une femme née suite à un viol déclare : L’avortement ne guérira jamais les conséquences d’abus sexuels

Bethania-Herrera-Ecuador.jpg

Par LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Bethania-Herrera-and-her-mom.jpgMon nom est Bethany. J’ai 19 ans et suis originaire de l’Équateur, en Amérique du Sud. 

Quand j’avais à peu près 9 ans, j’ai appris que j’étais née suite à un viol. Étant encore très jeune, je ne compris pas ce que cela voulait dire, mais quelques années plus tard, ma mère me confia plus de détails sur son expérience. 

A l’âge de 23 ans, elle travaillait dans la compagnie de mon père biologique. Un jour, ce dernier la drogua et la viola. Quelques mois plus tard, elle se rendit compte qu’elle était enceinte. Elle se sentit souillée et tomba dans une dépression, jusqu’à vouloir se suicider. 

Pour aggraver la situation, quand ma grand-mère apprit que ma mère était enceinte, elle l’a chassée de la maison, sans vouloir entendre les explications de ma mère.

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Ma mère me dit qu’elle n’avait jamais pensé à l’avortement, car elle savait que le viol et sa dépression n’étaient pas ma faute à moi. 

Plusieurs mois plus tard, ma mère revint à la maison et ils décidèrent de l’accueillir de nouveau. Comme vous voyez, elle a eu des moments très tristes et difficiles; mais ma mère n’abandonna jamais. 

Ma naissance aida ma mère à se sentir plus heureuse. Elle dit que, depuis ce moment, j’étais devenue sa consolation, sa force, sa raison de vivre. Ma mère a combattu pour m'élever toute seule, malgré sa souffrance et les critiques qu’elle recevait. Elle était une vraie guerrière. 

Dix ans après ma naissance, elle réalisa que haïr son agresseur ne faisait qu’endommager son âme; elle décida alors de pardonner à mon père biologique. Je connais mon père et je lui parle de temps en temps. Grâce à ma mère, je ne lui en veux pas, et ma mère non plus, jusqu’à ce jour. 

J’ai les mêmes droits que tout autre personne dans cette vie! Je ne me suis jamais sentie inférieure à cause de ma naissance suite à un viol. J’ai beaucoup de gratitude envers ma mère pour sa décision courageuse. Merci maman de m’avoir gardée en vie! Je suis ici, savourant la vie, faisant l’expérience de plein de nouvelles choses, avançant, et étudiant pour devenir une professionnelle. 

Être victime d’un viol peut être très difficile à vivre, mais il faut toujours se rappeler que l’avortement n’est pas une solution au viol. Bien au contraire, il rendra votre état émotionnel bien pire, en ajoutant un autre fardeau sur votre âme. Pensez au petit être innocent qui est en vous. Il n’est pas juste une empreinte génétique que le violeur a laissée de lui-même. Il est aussi votre enfant, une empreinte de vous aussi. En tuant ce petit, vous tuez des générations à venir…

Nous avons tous le même droit : Le droit à la vie! 

Note de l’éditeur : Cet article a été publié initialement sur le site Save the 1.



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