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Une famille rejetée par une agence d’adoption en raison de ses valeurs chrétiennes et de son opposition à l’idéologie transgenre

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : Sam Edwards/Caia Image/AdobeStock

28 mai 2021 (LifeSiteNews) – En quelques années seulement, l’idéologie transgenre est passée de la théorie marginale à la théorie dominante, tous ses principes majeurs étant désormais appliqués par le gouvernement fédéral canadien. Si les parents ne sont pas d’accord avec le fait qu’un enfant subisse une chirurgie de changement de sexe ou une hormonothérapie, les tribunaux interviennent pour écarter le parent — et ont même exigé qu’un père appelle sa fille son « fils ». Les écoles publiques enseignent l’idéologie du genre dès le plus jeune âge, et le personnel scolaire aide fréquemment les enfants à entreprendre une transition à l’insu de leurs parents. Ceux qui ne sont pas d’accord avec cette démarche sont qualifiés de « dangereux », y compris pour leurs propres enfants.

Il s’avère maintenant que le fait d’avoir des doutes sur les « traitements » de transition peut également avoir un impact sur votre capacité à ouvrir votre foyer à un enfant adopté. Un père m’a récemment contacté pour me raconter l’histoire de sa famille. Après avoir exprimé leurs préoccupations concernant certains aspects de l’idéologie du genre au cours d’un entretien d’évaluation du foyer, ils ont appris qu’ils avaient été rejetés en tant que futurs parents adoptifs, même si on leur avait assuré auparavant que leur évaluation du foyer n’avait soulevé aucun problème. La lettre (qu’ils ont reçue ce mois-ci) stipule notamment ce qui suit :

Veuillez accepter cette lettre comme une notification écrite que votre étude de foyer ne peut être approuvée pour le moment. Suite à notre récente conversation sur cette décision, je confirme que durant le processus d’étude du foyer, l’agence a été en mesure de voir de nombreux points forts chez vous, à la fois individuellement et en tant que couple.

Votre point de vue sur l’identité sexuelle a également été clairement exprimé. Malheureusement, votre point de vue n’est pas conforme aux valeurs et aux objectifs qui font partie intégrante de l’étude de foyer de SAFE, de notre Agence et du Mandat de protection de l’enfance de l’Ontario. Les exigences énoncées dans la Loi sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille (LSJEF) de l’Ontario exigent que nous tenions compte de la race, de l’ascendance, du lieu d’origine, de la couleur, de l’origine ethnique, de la citoyenneté, de la diversité familiale, du handicap, de la croyance, du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’identité et de l’expression de genre d’un enfant ou d’un jeune pour assurer l’intérêt supérieur, la protection et le bien-être des enfants. À ce titre, Simcoe Muskoka Family Connexions n’est pas en mesure d’envisager le placement d’un enfant en vue de son adoption si ce placement ne démontre pas que les droits humains de l’enfant en matière de sécurité émotionnelle et d’appartenance pourront être respectés et protégés.

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Je vous encourage vivement à envisager d’explorer d’autres sources d’information sur les questions d’équité au Canada. Si cela vous intéresse, je vous encourage à faire quelques lectures pour vous informer davantage sur l’identité sexuelle en tant que question de droits de la personne et je peux vous fournir des références possibles si cela vous est utile.

J’ai réalisé un entretien avec le père, qui souhaite rester anonyme pour le moment. Les détails permettant de l’identifier ont donc été supprimés pour garantir sa vie privée. Tel est le Canada en 2021.

Pouvez-vous nous donner le contexte de cette situation ?

Ma femme et moi avons une petite fille. Après l’échec de plusieurs traitements de fertilité, nous avons décidé d’essayer d’adopter. Nous avons fait une demande auprès de Muskoka Family Connections et avons assisté à la séance d’information en 2019. Après une évaluation initiale, un examen médical, une divulgation financière et une vérification des dossiers, nous avons été approuvés pour participer à la formation PRIDE. La première discussion sur les questions trans a été abordée lors d’une discussion avec le travailleur qui a visité notre maison avant que nous soyons approuvés pour la formation. À ce moment-là, nous avons discuté de nos valeurs chrétiennes et avons dit qu’un placement trans (parmi d’autres problèmes qu’un enfant peut avoir) ne conviendrait pas à notre famille. Nous avons également dit que, quoi qu’il arrive, nous apporterions amour et soutien à l’enfant.

Comment les questions LGBT ont-elles été abordées ?

Après notre formation, nous avons dû remplir une enquête de compatibilité pour savoir quel type d’enfant conviendrait à notre famille. Nous recherchions un ou plusieurs enfants plus jeunes que notre fille.

La question du transgénérisme est réapparue lors de notre discussion avec l’agent d’adoption concernant notre enquête de compatibilité. Elle nous a demandé comment nous nous occuperions d’un enfant transgenre. Nous avons répondu que nous chercherions des conseils et d’autres ressources pour soutenir l’enfant. Nous avons également dit que nous n’étions pas d’accord pour fournir à un mineur des traitements hormonaux ou une chirurgie. Nous avons également dit que nous n’étions pas d’accord pour laisser l’enfant s’habiller comme l’autre sexe. Elle nous a demandé de faire des recherches et nous a fourni des liens dont nous pourrions discuter lors de notre prochaine visite.

J’ai également affirmé que désaccord n’est pas synonyme de haine. Notre société moderne a oublié que l’on peut ne pas être d’accord avec le mode de vie d’une personne et l’aimer quand même.

Quelle a été votre réaction ?

Lors de la visite suivante, nous avons discuté de nos recherches, y compris le résultat de mes propres recherches indépendantes. Je lui ai fait part de notre position et de nos conclusions :

Nous avons examiné les documents provenant d’organismes « affirmatifs » qui étaient tous en faveur du transgénérisme [ou transgenrisme].

Le transgénérisme provient d’un problème de santé mentale — la dysmorphie corporelle.

Il n’est pas résolu par la chirurgie ou les hormones.

Les hormones et la chirurgie ne sont pas appropriées pour un enfant et équivalent à de la maltraitance. (ce à quoi le travailleur a acquiescé verbalement)

La transition n’améliore pas de manière significative la santé mentale ni le risque de suicide et beaucoup de personnes se sentent encore étrangères à leur propre corps.

De nombreuses personnes regrettent les changements permanents résultant de la transition, notamment la perte de la capacité de reproduction.

La politique du mouvement trans a infecté l’établissement médical et pousse les enfants à la transition plutôt que d’explorer et de traiter les problèmes à la racine. Au cours de notre discussion sur la politique des agences, notre intervenante a déclaré qu’aux yeux de son agence, c’est noir ou blanc, soit vous êtes antiraciste ou raciste, soit vous êtes transphile ou transphobe.

Elle a continué à nous demander comment nous allions gérer le problème si un enfant dont nous nous occupions devenait transgenre. Nous avons répondu que notre réponse était toujours la même (et c’est la même réponse qui a été acceptée pour d’autres situations potentielles qui pourraient se présenter), que nous aimerions l’enfant et chercherions un soutien et des ressources pour y faire face, mais que nous ne soutenions pas les hormones et la chirurgie pour un enfant. Après cela, nous avons reçu une lettre indiquant très clairement que nos opinions sur la question du transgénérisme nous rendaient inéligibles.



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