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Une charte des valeurs québécoises « digne des dictatures »

Sur le site du journal La Presse du 28 août 2013 cette lettre de l'abbé Raymond Gravel:

 

(Ce n'est pas une caricature, mais une photo...)

 

(...)
 
Avant de sonder les gens sur une charte de valeurs québécoises, il faudrait savoir ce que sont les valeurs québécoises. Jusqu'ici, à entendre nos politiciens, la seule valeur qu'ils sont capables de nommer, c'est l'égalité homme-femme. Cette valeur est déjà inscrite dans la Charte des droits et libertés du Québec. N'avons-nous qu'une seule valeur? On parle de la neutralité de l'État, c'est-à-dire que toutes celles et tous ceux qui y travaillent ne peuvent afficher ou arborer un signe ou un symbole religieux. Que l'État soit neutre est une bonne chose, mais les personnes qui y travaillent ne peuvent être neutres. Elles sont croyantes ou non croyantes et lorsqu'elles sont croyantes, elles peuvent appartenir à différentes communautés, dont elles se distinguent par un signe ou un symbole religieux. En quoi ces personnes menacent-elles la neutralité de l'État?
 
Voulons-nous d'un État athée ou d'un État neutre? Madame Pauline Marois dit à qui veut l'entendre qu'elle est athée. Et pourtant, elle occupe le poste de première ministre du Québec. Elle n'arbore pas de croix ni de signe distinctif; cependant, elle affiche son athéisme. Menace-t-elle la neutralité de l'État pour autant? Je ne le crois pas, tout comme la religieuse catholique qui porte un costume et qui enseigne aux enfants du primaire ou l'infirmière musulmane voilée qui travaille dans un hôpital. La foi est une valeur fondamentale pour un croyant. Empêcher quelqu'un de l'exprimer dans son travail, sans toutefois l'imposer aux autres, est un abus de pouvoir digne d'une dictature ou d'un gouvernement totalitaire.
 
Personnellement, quand je m'adresse à un médecin, à une infirmière à un policier, à un enseignant, ce n'est pas à un robot que je parle, mais bien à un être humain, capable d'exprimer ce qu'il est. C'est pourquoi, je refuse d'appuyer une charte qui enfreint ma liberté de croire et ma raison d'exister.
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