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Une autre stratégie que celle de la contraception pour prévenir l’avortement

L’article L’avortement, trop populaire!, signé par madame Lysiane Gagnon, paru dans le journal La Presse, le 22 mai 2014, met en relief ces paroles : Il faut faciliter au maximum la contraception pour éviter le recours à l’avortement, qui ne devrait être qu’une solution de dernier recours. Cela me ramène aux années 1970 de notre Québec. En ce temps-là, des militant(e)s du monde de la santé et de la sexologie tentaient de nous convaincre d’utiliser l’indispensable contraception afin de prévenir les avortements.

À cette époque, jeune infirmière formée au concept d’intégrité et éduquée au respect de l’être humain conçu, je n’ai pu retenir ces paroles : Quelle grande illusion ! Quel grave mensonge ! Je n’admettais pas que nous, professionnels de la santé, soyons appelés à devenir des dépanneurs sexuels. De plus, je percevais que la pente de la mentalité contraceptive, en imprégnant les esprits et les cœurs des femmes et des hommes, les conduirait inévitablement vers l’ouverture à la mentalité abortive. Je doutais fort que l’avortement ne soit une résultante de la contraception, ce qui est malheureusement devenu aujourd’hui la triste réalité.

Que faire pour prévenir l’avortement si populaire dans notre Québec, qui affiche le taux d’avortement le plus élevé en Occident ? À mon avis, il n’y a qu’une seule véritable stratégie à proposer. C’est celle de revenir aux parents. Eux, parents un jour, parents toujours ! Comment ? En leur enseignant la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité. Ils pourront alors, dans l’école de la famille, la transmettre à leurs enfants avec compétence et dynamisme. Ce sont eux, les parents, qui ont la mission d’aider leurs enfants à s’accueillir en vérité pour réaliser leur rôle d’homme ou de femme et à saisir la vérité intérieure de l’amour pour s’engager sur la voie de la maturité.

Il n’y a pas d’autre chemin que cette solide éducation pour favoriser la formation d’un être affectivement et sexuellement harmonieux. Et il n’y a pas d’autre chemin pour prévenir la contraception et l’avortement. Nous devrions tous le savoir après avoir constaté l’impasse contraceptive où nous a entraîné le complot mondial d’une éducation sexuelle scolaire faussée.

L’enjeu de ne pas enrayer le problème de la non-intégration de l’amour et de la sexualité chez nos jeunes est sérieux : la santé et l’avenir de nos jeunes en dépendent et, par ricochet, la santé et l’avenir des familles d’aujourd’hui et de demain. De plus, nous ne pouvons ignorer le coût astronomique d’une pseudo éducation sexuelle entraînant enfants et jeunes vers une sexualité précoce lourde de conséquences.

En ce début du mandat de notre nouveau gouvernement québécois, je suggère à notre premier ministre, monsieur Philippe Couillard, qui a mis l’intimidation à son agenda, d’ajouter celui de la non-intégration affective et sexuelle des enfants et des jeunes. Je souhaite aussi que les ministères de la Famille, de l’Éducation, de la Santé publique, pour ne pas dire tous les autres, accueillent et intériorisent le contenu de mon petit ouvrage : Le témoignage d’une militante — Dans notre société avide de droits sexuels est-ce manquer d’ouverture de promouvoir la belle démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité ?

Solange Lefebvre-Pageau

Solange Lefebvre-Pageau, M. Sc., infirmière à la retraite
Fondatrice et directrice
Centre international de recherche et d’éducation familiale
209-3500, av. Benny, Montréal, QC H4B 2R8
514.342.0695 [email protected]        www.ciref.ca

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