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Une analyse différente mais judicieuse de la crise du sapin de Noël

Mathieu Bock-Côté revient sur la crise de Noël dans un article du Journal de Montréal du 8 décembre 2011. Il décrit la christianophobie ambiante comme une résultante de la guerre contre la société occidentale, le christianisme étant l'une des composantes de cet Occident. C'est très intéressant comme approche. Mais on peut également se poser la question, à savoir pourquoi le multiculturalisme déteste-t-il autant la civilisation occidentale? N'est-ce pas effectivement parce que c'est la seule qui fut forgée en majeure partie par le christianisme. La "haïne première", pour caricaturer Aristote est plutôt celle du christianisme, la haïne de l'Occident, si lié au christianisme n'est qu'une résultante, un effet de la christianophobie.

Il serait possible d'en discuter longuement, mais il demeure un constat commun: à la fois se développe une christianophobie et une haïne de l'occident par les tenants du multiculturalisme et du laïcisme, ouvert ou fermé, prêt à accepter la dilution de notre héritage culturel et religieux, ou son éviction par une charte de la laïcité reléguant le religieux à la sphère privée. 

Le combat est complexe parce qu'il y a une troisième voie à trouver entre le nihilisme et la dilution, la voie du respect de notre patrie, de l'héritage de nos pères, tout en accueillant ce qu'il peut y avoir de positif dans les cultures des nouveaux arrivés. Je prends par exemple le sens de la famille et du respect de l'enfant comme enfant et non comme projet, des cultures africaines et latinos-américaines. Il y a un équilibre à trouver, comme ce fut le cas pendant les 400 ans où nos ancêtres ont accueilli de nombreux peuples sur nos terres, sans pourtant jamais renier ce qu'ils étaient.

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