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Un nouveau sondage montre le peu de soutien que le public accorde au projet de loi 52, une loi visant à légaliser l'euthanasie

(Photo : drapeau du Québec par Antoine Letarte sur wikimedia.org, licence Creative Commons)
LifeCanada, le 28 octobre 2013 (traduction CQV)
Comme l'Assemblée nationale du Québec se prépare à voter demain sur le projet de loi 52 (Loi concernant les soins de fin de vie), un nouveau sondage d'opinion indique que la plupart des résidents du Québec ne favorisent pas les dispositions du projet de loi pour « l'aide médicale à mourir ».
Dans un sondage en ligne sur près de 500 habitants menée du 23 au 28 octobre par Abingdon Research , 47 % ont dit que le projet de loi 52 exige une étude plus approfondie, tandis que 14 % ont exprimé leur opposition. Seule une minorité — 35 % — était en faveur du projet de loi.
Le sondage a également mis en évidence des problèmes avec l'utilisation du terme vague, « aide médicale à mourir ». Avant d'être renseigné sur la définition, seulement 30 % ont répondu correctement que « l'aide médicale à mourir » tel que proposé par le projet de loi 52, implique « un médecin donnant au patient une injection mortelle. »
Natalie Sonnen , directrice exécutive de LifeCanada , qui a commandé le sondage, a déclaré que la confusion généralisée créée par des termes ambigus remet en question la fiabilité des sondages précédents aux résultats très favorables pour ce type de pratique. « Une fois que les gens comprennent et réfléchissent sur les implications de “l'aide médicale à mourir”, ils cessent de soutenir le projet de loi 52 », a déclaré Mme Sonnen.
Par exemple, lorsque les participants du sondage ont été informés que le projet de loi 52 est basé sur une loi belge, et qu'une étude a montré qu'un tiers des patients belges ayant reçu une injection létale ont été tués sans leur consentement, 83 % des répondants ont exprimé la crainte que cela puisse se produire au Québec.
« Ce sondage montre que la population du Québec n'a pas donné un consentement éclairé à une “aide médicale à mourir ‘», a déclaré Mme Sonnen. « Contrairement à ce qui a été prévu, les personnes n'ont pas donné au gouvernement le mandat de procéder à un tel changement monumental dans la pratique médicale. Les représentants du peuple doivent reconsidérer leur démarche avant d’entreprendre une nouvelle étape. »
Le Comité de l'Assemblée nationale sur la santé et les services sociaux a récemment tenu des audiences publiques sur le projet de loi 52. LifeCanada était l'un des sept organismes dont la demande de comparaître devant les audiences a été refusée. Porte-parole de l'opposition sur le projet de loi, madame Stéphanie Vallée a été citée dans la presse en disant qu'en raison de l'importance du projet de loi, tous les groupes doivent avoir été entendus avant tout vote de l'Assemblée nationale. « Le législateur n'a pas suffisamment entendu les gens », a déclaré Mme Sonnen , ce qui explique pourquoi son organisation a commandé le sondage.
La marge d'erreur pour le sondage en ligne est de +/-4,5 %, 19 fois sur 20.
Contact : Pour plus d'informations, s'il vous plaît communiquer avec Natalie Sonnen à [email protected] ou par téléphone au 1-866-780-5433.
LifeCanada /VieCanada est un organisme national, sans but lucratif qui travaille à assurer le respect et la dignité pour tous les Canadiens.
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