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Une femme demande un million de dollars, ou elle avortera son bébé de sept semaines

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Par Susan Michelle de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Son avortement est supposément prévu pour le 10 juillet 2015, mais une mère anonyme demande que des pro-vie lui donnent un million de dollars pour l’empêcher de tuer par avortement son enfant à naître.

La femme, qui dit « qu’elle fera de son mieux pour demeurer anonyme dans cette tentative de prouver que ce qu’elle vise n’a rien à  voir avec elle personnellement, » affirme que les pro-vie ne sont pas vraiment soucieux de la vie de l’enfant. Elle écrit:

« Le 7 juillet, je commencerai à accepter les dons sur cette page. Je vais les accepter pour 72 heures, soit le même temps d’attente que l’État exige d’une femme après une consultation auprès d’un médecin avant de pouvoir obtenir un avortement. Si un million de dollars sont souscrits durant ces 72 heures, alors j’aurai le bébé, le donnerai en adoption et chaque sous de ce million sera déposé dans un fonds pour l’enfant, lequel lui ou elle ne pourra toucher avant d’atteindre 21 ans. »

« Je ne garderai rien de cet argent pour moi de façon que si je dois être vilipendée pour ce geste, ce ne sera pas pour cette raison. Si l’objectif du million n’est pas atteint à la fin du 72 heures, tout don reçu sera retourné et je me ferai avorter le 10 juillet dans mon État natal tel que déjà prévu. Mathématiquement, cela signifie que les 157 millions d’Américains qui s’identifient comme pro-vie n'ont qu’à donner moins d’un sou pour arrêter cet avortement. »

« Je sens que le retour en arrière de ce pays en termes du traitement réservé aux femmes est dû, en grande partie, à l’influence de la droite religieuse déguisée en mouvement pro-vie. Le mouvement pro-vie est très peu porté à sauver des vies et tend beaucoup plus à contrôler les femmes en minimisant leurs choix par une large variété de moyens dont le moindre n’est pas la vraie disponibilité de soins de santé de reproduction. »

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La présidente de Live Action, Lila Rose, participait à un segment spécial de l’émission du Docteur Drew la semaine dernière, durant lequel elle soulignait le profond manque de respect pour la vie humaine que cette femme manifeste en offrant ainsi son enfant à naître.

A première vue, il semblerait que ce geste n’est pas pour la dame en question mais pour une cause, cependant, d’autres facteurs entrent en jeu qui indiquent que c’est beaucoup plus pour elle qu’elle veut bien nous le faire croire.

Le bloggeur pro-vie Jill Stanek appelle cela du chantage: « Un chantage pro-avortement: Donnez-moi un million, ou je me fais avorter », l’entête se lit ainsi.

Le Stir dit: « C’est comme un coup d’envoi politique - ou un avis de rançon, selon la position occupée au sujet de l’avortement. »

Bien sûr, des commentaires disent qu’elle prend les pro-vie en otages en disant qu’ils doivent le prouver s’ils veulent qu’un bébé vive. Si les pro-vie ne lui donnent pas un million de dollars, elle tuera le bébé. Si elle obtient l’argent, elle promet d’avoir le bébé et de le donner lui ou elle en adoption, plaçant le million avec son enfant en fiducie. Elle l’appelle un bébé, non pas un fœtus, indiquant qu’elle comprend exactement ce qu’elle fait: elle met en rançon son enfant à naître pour un gain personnel. Trafic d’humains en bas âge à son plus (moins!) raffiné, dirait l’autre.

Ses demandes posent d’autres questions, cependant.

D’abord, plusieurs l’accusent de vouloir l’argent pour elle-même. Elle ne dit rien, du moins à date, au sujet de la façon utilisée pour rendre compte que l’argent reçu est légalement lié à l’enfant.

Deuxièmement, cette rançon est avant tout une belle occasion de faire de l’argent pour cette étudiante de 26 ans de l’État, soit du Missouri, du Dakota du Sud, d’Utah ou de la Caroline du Nord - États qui ont des lois exigeant une période d’attente de 72 heures. Même si elle s’organisait légalement pour remettre chaque sou à son bébé, le revenu personnel engendré par l’émission télé et le circuit du livre pourrait s’envoler, ce qui rendrait la rançon plus opportuniste que son politique élan du cœur qu’elle veut que les gens voient.

La femme insiste que si elle ne génère pas la somme en 72 heures, elle retournera tous les dons aux gens qui auront donné et gardera son rendez-vous du 10 juillet pour se faire avorter. Ce que d’aucun pourrait penser, c’est si elle entraînera les médias avec elle pour son rendez-vous ou si elle ne fera que simplement attendre jusqu’à son départ pour s’arrêter sur le circuit des ‘‘talk shows’’ pour prononcer ses intentions.

De nombreux moyens existent pour faire connaître la situation de l’enfant qui doit être adopté comme alternative à l’avortement, mais le chantage des pro-vie et les demandes de rançon sont beaucoup plus une promotion de soi et de profit pour soi que l’attention des autres portée à n’importe quelle cause.

On ne peut qu’espérer que comme elle comprend clairement qu’elle porte une vie humaine, elle choisira de ne pas mettre à mort son enfant dans un quelconque geste politique. Même les animaux sont traités avec plus de dignité que cela. 



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