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Un livre-choc : Nous sommes des animaux mais, on n’est pas des bêtes

(Photo : Benjamin Smith sur wikimedia.org, licence creative commons)

Nous sommes revenus à quelques reprises sur les différences entre l’homme et l’animal qui sont de moins en moins perçues dans un monde occidental qui ne vit que par l’émotion, et non plus par la raison, ce qui est le mode de perception des animaux… Certains « philosophes » décadents affirment déjà que certains singes auraient plus de droits que des bébés handicapés… Heureusement, il existe toujours des philosophes bien branchés sur la réalité. Jean-Marie Meyer philosophe et éthicien de l’Institut de philosophie comparée au réel à Paris, est de ceux-là. Interrogé par le journaliste et ancien directeur de la rédaction du Figaro Magazine Patrice de Plunkett, il apporte les réponses scientifiques, philosophiques et psychologiques établissant les différences fondamentales, complètement oubliées depuis la césure entre le cinéma d’analogie animalière et celui de la vénération de l’animal comme animal, comme modèle de l’humain, entre l’humain et l’animal.

Voici donc quelques citations importantes de ce livre établissant la problématique. Pour les réponses, nous vous invitons à emprunter ce petit chef-d’œuvre de philosophie réaliste à votre bibliothèque.

« … rencontrer “culturellement” un animal à qui l’on attribue des pensées et des sentiments humains peut causer de sérieux dommages à notre connaissance de l’homme. » (p. 7)

« Durant mon enfance, j’ai vécu les trois mois d’été à la campagne et je voyais le comportement des fermiers avec leurs animaux : jamais ils ne leur prêtaient d’émotions ni de pensées humaines, alors qu’ils les connaissaient parfaitement et qu’ils leur consacraient leur existence. Il y a une forme d’affectivité réservée aux humains. La transférer aux animaux me semble une perversion. Ce n’est pas élever l’animal vers l’homme : c’est abaisser l’homme vers l’animal. » (p.8)

« Dans le grand public, une ethnologue du CNRS (Anne-Marie Brisebarre, spécialiste des relations entre les sociétés humaines et leurs animaux domestiques.) constate une confusion entre le statut de l’humain et de l’animal’. Ce symptôme est très courant ‘dans nos sociétés individualistes’, dit-elle, et il dissimule un trouble affectif chez un grand nombre de citoyens. Il dissimule aussi le projet d’un petit nombre d’intellectuels : nous persuader que l’homme n’a plus rien en propre.» (p.15)

« La nouveauté, c’est que l’homme ne sait plus qui il est. Donc il ne sait plus ce qu’est l’animal. » (p. 15)

« C’est cela qui est totalement nouveau : que nous ayons l’impression de voir un animal quand nous nous regardons, et de voir un humain quand nous regardons l’animal! » (P.15-16)

« Il n’y a pas un peu d’animal dans l’homme?

Bien sûr que si! Mais nous avions découvert, il y a vingt-cinq siècles, que l’homme est aussi autre chose qu’un animal! Et c’est ce que nous sommes en train d’oublier… » (P.16)

« Deuxième nouveauté : l’homme comprend de moins en moins l’animal! Il le met ainsi dans des situations fausses, qui le rendent de plus en plus agressif. (…) aux États-Unis, un nombre incroyable d’animaux d’appartements sont ‘sous Prozac’. (…) dans les pays riches, le nombre de blessures causées à des humains par des bêtes familières ne cesse d’augmenter. (On ne compte plus les agressions de molosses contre des bébés ou des passants […]) » (p.18)

« Troisième nouveauté : l’inflation continuelle des dépenses en faveur de l’animal. » (p.19)

« Payer des leçons de danse à un animal de compagnie, c’est un signal ambigu, voire méprisant, de l’Occident riche envers les peuples pauvres.  

Et le pire, c’est aussi que ces investissements animaliers sont absurdes aussi du point de vue de l’animal. On paie à la bête des plaisirs qu’elle ne peut pas ressentir, si ce genre de plaisir n’est pas conforme à sa nature. » (p. 22)

MEYER, Jean-Marie. PLUNKETT, Patrice de. Nous sommes des animaux, mais on n’est pas des bêtes, Éditions Presses de la Renaissance, Paris, 2007, 237 pages.

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