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Un juge de la Cour Suprême d’Irlande se prononce : ‘L’enfant à naître’ est ‘clairement un enfant’ détenant des droits ‘significatifs’

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Par Steve Weatherbe (LifeSiteNews) - traduit par Campagne Québec-Vie

Dublin, Irlande. 4 août 2016 – Un juge de la Cour Suprême d’Irlande a décidé que les enfants à naître ont les mêmes droits que les enfants “nés” selon la constitution et la loi irlandaise. 

Le juge Richard Humphries a rendu ce verdict lors d’un cas compliqué de déportation rendu davantage complexe par l’enfant à naître dont le père est un homme nigérien que le gouvernement irlandais vise à expulser du pays.

“Cette décision est extrêmement vitale dans un temps où le statut de bébés à naître en Irlande est encore une fois en grand danger, danger provenant des organisations pro-avortement et des médias,” affirma Patrick Buckeley du bureau de Dublin de la Société pour la Protection des Enfants à Naître. 

L’État avait obtenu l’ordre de déportation en 2008, mais le Nigérien, qui revendiquait le statut de réfugié, en retarda l'exécution par de nombreux appels à la Cour et demanda une révision judiciaire de sa première requête, sur le fait d’avoir été le père de l'enfant, qui n’était pas encore né lors de son application, d'une femme irlandaise qui est toujours sa partenaire présentement.

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Le Nigérien voulait que l’enfant soit un facteur sa requête pour une entente judiciaire puisque les droits du bébé devaient solidifier sa requête visant à rester en Irlande. Mais le gouvernement résista sur le fait que l’enfant n’était pas encore né et ne détenait qu’un seul droit – celui de naître. 

Humphries en décida autrement, affirmant que le Huitième Amendement de la constitution, (lequel est très contesté) protégeant “les enfants à naître ”, indique qu’un “enfant à naître ” était un enfant dont l’ensemble des droits constitutionnels “doivent être pris au sérieux.” Ces droits, en vertu de la législation existante et de la Common Law, sont “signifiants” et vont “bien au-delà du droit de vivre seulement.” 

Le juge a conclu que le gouvernement irlandais avait le devoir de considérer les meilleurs intérêts de l’enfant à naître nigérien, tout en délibérant sur sa déportation. Le juge, par conséquent, ordonna au gouvernement d’effectuer une révision judiciaire de cette affaire. 

La décision arrive à un moment crucial. Une initiative pour révoquer le Huitième Amendement, financé en majeure partie par des partis étrangers, a mené le gouvernement à créer une Conférence des Citoyens pour assouplir les restrictions sur les avortements en Irlande, qui, sous la Protection de la Vie durant l’Acte de Grossesse de 2013, ne sont seulement permis pour sauver la vie de la mère, mais considère le risque de suicide comme un danger à sa vie. 

“À la lumière de la décision de la Cour Suprême, nous demandons au gouvernement de tenter d’abroger la loi pro-avortement Protection de la Vie durant l’Acte de Grossesse de 2013,” affirme Buckley du bureau de Dublin de la Société pour la Protection des Enfants à Naître, “et de s’opposer à toute autre motion visant à révoquer le Huitième Amendement. La tuerie d’enfants à naître est à la fois anticonstitutionnelle et contraire à l’éthique. Par conséquent, elle ne doit pas être permise en Irlande.”



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