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Un expert en psychiatrie: « Scientifiquement, il n’existe pas de transgenre »

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L'olympien Bruce Jenner, sur la couverture de l'édition juillet 2015 de la revue Vanity Fair, à la suite de sa chirurgie. Désormais il demande que l'on l'appelle Caitlyn.

Par Thaddeus Baklinski traduit par Campagne Québec-Vie

(LifeSiteNews.com) – Un éminent psychiatre de Toronto a vivement critiqué les bases d’un projet de loi du gouvernement fédéral canadien, surnommé par les critiques « loi de la salle de bain ». Cette proposition de loi, appelée officiellement C-279, est une initiative parlementaire qui offrirait une protection spéciale aux hommes et femmes dits « transgenres ».

Le docteur Joseph Berger a émis un communiqué comme quoi, d’un point de vue à la fois médical et scientifique, il n’existe pas de personne « transgenre », et que les termes tels que « l’expression du genre » et « l’identité du genre » utilisés dans le projet de loi sont du moins très ambigus, et sont davantage liés à un attrait émotionnel qu’à une déclaration de fait scientifique.

Le Dr. Berger, qui est un psychiatre consultant à Toronto, et dont la liste de lettres de créance l’établit comme un expert dans le domaine de la santé mentale, a affirmé que les personnes qui s’identifient comme « transgenres » ont une maladie mentale ou sont simplement malheureuses. il a également souligné que l’hormonothérapie ou la chirurgie ne sont pas des traitements appropriés pour la psychose ou le malheur.

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« D’un point de vue scientifique, permettez-moi de clarifier ce que “transgenre” signifie », ajouta le Dr. Berger. « Je parle présentement d’un point de vue scientifique – sans aucune position politique pouvant être associée à un quelconque groupe, soit médical ou non-médical. »

« Les transgenres sont des personnes qui affirment qu’elles sont réellement ou qui souhaitent être des individus du sexe opposé à celui avec lequel elles sont nées, ou à celui attesté par leur configuration chromosomique, » a affirmé le Dr. Berger.

« Parfois, certaines de ces personnes prétendent qu’elles sont “une femme enfermée dans un corps d’homme” ou bien “un homme coincé dans un corps de femme”. » « Le traitement médical pour les délires, la psychose, ou le bonheur émotionnel n’est pas la chirurgie, » a déclaré le Dr. Berger.

« D’autre part, » a continué le Dr. Berger, « si l’on demande à ces personnes de clarifier exactement ce qu’elles croient, c’est-à-dire si elles croient vraiment en ces convictions mentionnées auparavant, et qu’elles répondent par “non”, alors elles savent qu’une telle proposition n’est pas réelle, mais qu’elles la “sentent”. Dans ce cas, en adoptant un regard scientifique, l’on parle de malheur, et que ce malheur est accompagné par un vœu – qui amène certaines personnes à prendre des hormones qui prédominent chez le sexe opposé, et parfois à une chirurgie cosmétique conçue pour les faire “paraître” comme une personne du sexe opposé. »

Il m’a alors expliqué comment la chirurgie cosmétique ne changera pas les chromosomes d’un être humain, dans le sens où le processus changera un homme en femme, capable de menstruations, d’ovuler et d’avoir des enfants. Similairement, il n’est pas possible pour une femme de devenir un homme, capable de générer un sperme qui puisse s’unir à un œuf ou un ovule d’une femme, et fertiliser l’œuf pour éventuellement créer un enfant humain.

De plus, le Dr. Berger a dit que les arguments avancés par ceux qui préconisent les droits spéciaux pour les personnes confuses n’ont pas de valeur scientifique et s’arment d’appels subjectifs et émotionnels sans aucune base objective scientifique.

« J’ai lu le mémoire mis en avant par ceux qui préconisent les droits spéciaux pour ces personnes, et je ne trouve rien de scientifique là-dedans, » a affirmé le Dr. Berger dans son communiqué. « Des mots et termes utilisés, comme “l’espace intérieur”, n’ont aucune base scientifique. »

« Ce sont les faits scientifiques, » a déclaré le Dr. Berger. « Il me semble qu’il n’y a aucune raison, médicale ou scientifique, pour accorder des droits ou des considérations spéciaux à des personnes non-satisfaites du sexe de leur naissance, ou à des individus qui souhaitent s’habiller de vêtements conçus pour le sexe opposé. »

« La soi-disant “confusion”, au sujet de la sexualité, qu’un adolescent ou un adulte peut avoir est purement psychologique. En tant que psychiatre, je ne vois aucune raison pour les personnes qui s’identifient comme tels de se voir octroyés des droits ou privilèges différents du reste de la population canadienne, a-t-il conclu. »

REAL Women of Canada a demandé au Dr. Berger de faire une déclaration sur les problèmes entourant le projet de loi C-279 après que l’organisation eut assistée aux audiences du comité d’examen sur le projet de loi. Gwen Landolt de Real Women a rapporté à LifeSiteNews qu’après s’être fait refuser le droit de présenter leur opinion sur le projet de loi devant le comité d’examen, le groupe a été accepté, mais appris que tous les autres groupes ou individus ayant été acceptés pour paraître devant le comité étant des supporteurs du projet de loi C-279.

« Il ne peut guère s’agir d’un examen impartial pour un projet de loi si seuls les témoins qui appuient ledit projet sont invités à en parler, » a dit Landolt.

Landolt a expliqué qu’après avoir passé la deuxième lecture le 6 juin 2012, le Projet de loi C-279 fut directement soumis au Comité de la Justice et des Droits Humains, afin d’être révisé.

Au moment des audiences du comité d’examen, REAL Women of Canada présenta un mémoire de 12 pages soulignant les préjugés créés par le projet de loi, et soulignant que les termes « expression du genre » et « identité du genre, » tels qu’écrits dans le projet de loi C-279, étaient si généraux qu’ils pourraient être utilisés pour protéger la pédophilie ainsi que d’autres perversions sexuelles, si le projet de loi était accepté.

REAL Women a fourni au comité, des preuves comme quoi les personnes transgenres(?) souffrent d’une morbidité et d’une mortalité nettement plus élevées que la population générale, plaçant la chirurgie de « réassignation sexuelle » sous contrôle continu.

Ils ont souligné qu’un pionner dans un tel traitement, le Dr. Paul McHugh, professeur distingué de psychiatrie à la John Hopkins University School of Medicine et psychiatre en chef à l’hôpital John Hopkins, a arrêté les procédures après avoir constaté que les patients n’étaient pas mieux guéris ou plus satisfaits suite à ce traitement.

McHugh a écrit en 2004 que « Hopkins coopérait fondamentalement avec une maladie mentale » en comblant les désirs de personnes voulant avoir une chirurgie afin de changer leur sexe biologique.

 « En tant que psychiatres, je me suis dit, nous ferions mieux de nous concentrer sur comment soigner leurs esprits plutôt que leurs organes génitaux, » a-t-il affirmé, ajoutant que « de fournir une altération chirurgicale au corps de ces personnes malheureuses revenait à collaborer avec le trouble mental au lieu de le traiter. »

Landolt a noté que les audiences du comité se sont terminées par une confusion quant à la terminologie présentée dans le projet de loi et que même l’auteur de cette loi, le député du NPD Randall Garrison (Esquimalt – Juan de Fuca), n’a pas été clair à savoir quelles personnes étaient incluses ou exclues par les termes utilisés dans le projet de loi.

« La définition de “l’identité du genre” proposée par M. Garrison est subjective alors qu’il définit le terme comme une “expérience interne et individuelle très fortement ressentie du genre, qui peut ou non correspondre avec le sexe de l’individu assigné à sa naissance”, » a déclaré Landolt, en ajoutant que « Le comité s’est alors engagé dans des discussions plus approfondies sur la signification de “l’identité du genre” et de “l’expression du genre” en apportant très peu de clarifications. »

« Par conséquent, au lieu de dépêcher le projet de loi de façon ordonnée par le biais du Comité, composé de Garrison et des députées du Parti Conservateur, Shelly Glover (Saint Boniface, Manitoba) et Kerry-Lynne Findlay (Delta-Richmond-East, Colombie-Britannique), les audiences du comité semèrent la confusion durant l’audience finale du 10 décembre. Subséquemment, le projet de loi sera acheminé à la Chambre des Communes sans avoir été amendé, soit comme il avait été écrit à l’origine, » a affirmé Landolt.

Suite à la confusion suscitée au sujet des termes du comité d’examen, REAL Women a cherché un expert afin de fournir des preuves scientifiques et médicales quant au « transgendérisme » et aux autres termes spécifiés dans le projet de loi.

Gwen Landolt a déclaré à LifeSiteNews que REAL Women of Canada va inclure la déclaration de Dr. Berger dans un dossier d’informations envoyé aux députés avant que le projet de loi n’arrive au vote final.

« C’est crucial pour les députés de savoir que rendre légal cette loi serait nocif, non seulement pour ceux croyant être transgenre, mais aussi pour la société, et donc ne devrait pas être adoptée, » a déclaré Landolt. « Nous devons alors écrire à nos députés pour leur demander de parler contre ce projet de loi troublant. »

Le docteur Berger est certifié comme un spécialiste en Psychiatrie par le Collège Royal des Médecins et Chirurgiens du Canada et par l’American Board of Psychiatry and Neurology, et est élu comme un Membre à Vie Distingué de l’American Psychiatric Association. Il est également l’ancien Président du district de Toronto de l’Association Médicale ontarienne et ancien Président de la branche ontarienne de l’American Psychiatric Association.

Berger a été un Examinateur en Psychiatrie pour l’American Board of Psychiatry and Neurology pendant vingt-cinq ans, a enseigné comme Professeur Adjoint en Psychiatrie à l’Université de Toronto, et demeure l’auteur de plusieurs papiers publiés sur les différents aspects du Diagnostic et des Évaluations Médicales Indépendantes, de même que l’écrivain du livre « L’Examen Médical Indépendant en Psychiatrie » publié par Butterworth/Lexis-Nexis.

L'original de cet article a été publié sur le site LifeSiteNews le 15 janvier 2013. Nous l'avons reproduit ici pour informer nos lecteurs des voix qui se lèvent contre l'imposture intellectuelle du transgenre.



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