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Un combat sans fin...

Aujourd’hui, c’est la semaine de la Marche pour la Vie. Combien serons-nous? Certainement plus que l’année dernière et moins que l’année prochaine. Les médias parleront le moins possible de notre marche, parleront des contre-manifestants qu’ils auront réussi à dénicher quelque part et de toute autre manifestation qui se déroulera au Québec.
 
Il faut être conscient que les adversaires de la culture de la vie sont pour un certain nombre en guerre contre la culture de vie, et non pas de simples ignorants de ces questions bioéthiques. Des gens au fait que l’avortement et l’euthanasie tuent un être humain et pleinement d’accord avec ces gestes.
 
Avec des gens qui s’interrogent sur la vie, qui se posent des questions sur les droits des femmes et ceux des enfants à naître, il est possible et nécessaire de discuter avec une grande écoute des préoccupations et des désirs légitimes d’aide aux femmes aux prises avec une grossesse non désirée. Le dialogue pour une meilleure compréhension de part et d’autre des arguments réciproques, pour une constatation de plus en plus claire de la réalité scientifique de l’enfant à naître et de son interaction avec sa mère sont très importants. Mais il y a des interlocuteurs qui ne se soucient pas de la réalité, si elle ne fait pas leur affaire…
 
On l’a vu avec la motion M-312 du député Stephen Woodworth visant à définir la notion d’être humain selon les données scientifiques actuelles et non selon celles des siècles passés. Il y a eu un refus total des députés, des féministes extrémistes et des journalistes de regarder la réalité de l’humanité de l’enfant à naître. On ne veut pas voir parce que la réalité pourrait enlever des « droits » à un mode de vie, la contraception jusqu’au bout, que l’on veut conserver à tout prix.
 
Devant un grand nombre de personnalités prêtes à tuer en connaissance de cause les enfants à naître plutôt que de restreindre le « droit » à la contraception par avortement, la discussion devient une perte de temps. Non pas qu’il ne faut pas discuter à toutes les occasions qui se présentent, mais, pour les enfants à naître il faut prendre tous les moyens moraux pour empêcher qu’ils ne soient mis à mort.
 
C’est ce qu’avait compris Joan Andrews et tant d’Américains qui ont déployé toutes leurs énergies pour sauver les enfants à naître. Dans ce qu’on appelle des opérations sauvetage, Joan et ses compagnons entraient dans les cliniques d’avortement et s’enchaînaient aux équipements de mise à mort des enfants à naître, pour empêcher les avorteurs de tuer. Le combat intense de prières, de paroles et d’actes des pro-vies américains fait que dans de nombreux États de ce pays, l’avortement est en régression et l’opinion publique est extrêmement partagée sur la question. Ce revirement est dû à la grande combativité des pro-vies américains. Il serait illusoire de penser que nous pourrons atteindre les mêmes résultats sans nous investir autant que nos voisins…
 
Je reprends l’exemple de Joan Andrews. Son mouvement avait établi une sorte de code de conduite que nous reproduisons pour illustrer leur détermination :
 
Instructions pour le mouvement :
 
Pour être un mouvement sérieux, l’Action directe pour la défense de la vie doit insister sur plusieurs valeurs.
 
1-     C’est vers Dieu que nous sommes tournés. Notre existence est entre ses mains. Ceci veut dire que notre vie doit comprendre :
-         Une solide vie de prière : prière privée et commune; demeurer proche des sources de la grâce : veillées, journées de récollection.
-         Sacrifices personnels : jeûnes; périodes de silence; la pratique de l’obéissance dans notre vie.
-         Agir toujours avec charité et amour, dans la fidélité à Dieu; ainsi nous ne trahissons jamais les autres en recherchant notre bien au détriment du leur; l’amour pour nos adversaires signifie la non-violence, et bien qu’il soit nécessaire que notre action et notre langage soient forts et véridiques, nous ne franchissons pas les limites de la bienséance.
 
2-     Un dirigeant qui a de l’autorité. C’est vital. Nous pouvons être en désaccord avec le dirigeant, nous pouvons essayer de le persuader d’adopter notre position sur un point, sur une tactique, mais néanmoins nous soutenons le dirigeant envers et contre tout et nous essayons de suivre le mouvement une fois qu’une décision a été prise, à moins qu’individuellement nous ne puissions le faire pour de sérieuses raisons personnelles ou familiales.
 
3-     Agir en union et solidairement, chaque fois que possible, avec les différents groupes de notre Mouvement Sauvetage : les dirigeants, avocats, sauveteurs, groupes de soutien. S’efforcer de ne jamais causer de dissensions. Discuter sur les diverses questions, pas sur les personnalités.
 
4-     Il y a trois parties dans notre tentative de sauvetage : le sauvetage en lui-même, la salle d’audience et la peine de prison. Toutes trois doivent être considérées comme les étapes du sauvetage, le souci premier étant le moyen de sauver des vies, présentes et futures.
— Le sauvetage. L’action menée à l’usine à avortement est le sauvetage essentiel de ces enfants soumis à une menace immédiate.
— Le procès. L’action menée dans la salle d’audience est un moyen secondaire, mais vital, pour exposer la vérité, la fidélité et l’amour envers les victimes présentes et passées.
— La prison. Une peine de prison est offerte comme pénitence et fournit une importante stratégie supplémentaire qui met en valeur l’initiative de sauvetage et qui attire les autres vers le mouvement et vers la vérité. (tiré de ANDREWS, Joan. Avortement, le crime étouffé, éd. Téqui, Paris, 1990, p.232)
 
Ces chrétiens sont aimants de toutes personnes, obéissants à leurs supérieurs, priants, déterminés. Pour beaucoup, ce sont des radicaux. Mais, ce n’est pas à l’école du Christ que l’on apprend à être tiède…
 
Plusieurs jugeront l’attitude de ces Américains comme guerrière et anti-évangélique, contraire à la charité chrétienne. Vraiment? Voici ce qu’écrivait Mère Teresa, la mère de la charité du 20e siècle, prix Nobel de la Paix, à Joan Andrews, alors que cette dernière se trouvait en prison pour ces actions de sauvetage :
 
« Chère Joan Andrews,
 
Ceci vous apporte ma prière et ma bénédiction pour que vous soyez toute à Jésus par Marie.
 
Vous avez tout offert à Dieu et accepté toutes les souffrances pour l’amour de lui – parce que vous savez que quoi que vous fassiez au moins ou pour le moins, vous le faites pour Jésus – parce que Jésus a clairement dit : Si vous accueillez un petit enfant en mon nom, c’est moi que vous recevez.
 
Nous prions tous pour vous. N’ayez pas peur! Toute cette souffrance n’est que le baiser de Jésus, le signe que vous êtes arrivée si près de Jésus sur la croix qu’il peut vous embrasser.
 
Ne craignez pas! Jésus vous aime! Vous lui êtes très précieuse! Il vous aime!
 
Ma prière est toujours près de vous et pour vous.
 
Que Dieu vous bénisse. »
 
Nous aimerions que tous les défenseurs de la vie au Canada aient une attitude comparable à celle d’une Joan Andrews. Charité, prière, obéissance, fermeté, vérité. Pour la vie des enfants à naître. Les Américains et les Polonais également nous ont prouvé qu’il est possible de renverser les situations apparemment désespérées. Gardons la foi!
 
 

Campagne Québec-Vie continue sa campagne de financement du printemps. Merci de nous aider à être vos mains et votre voix pour la défense des droits de l’enfant à naître!
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