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Un chercheur mis à la porte parce qu'il refuse d'utiliser des cellules souches de foetus avortés

Sur le blog de Jeanne Smits du 23 août 2012, cette histoire de courage:

 

 

Pour John Smeaton, directeur de la plus importante et plus ancienne association pro-vie britannique, SPUC, le Dr Thomas Sardella est un héros, rien de moins. Avec le soutien de sa femme, ce chercheur diplômé summa cum laude de recherche en Sciences biologiques de l’université de Rome – Tor Vergata, a mis en jeu son avenir en décidant de ne pas participer à un programme de recherches qui devait porter sur un prélèvement de tissus sur un bébé avorté à huit semaines de gestation. Ces cellules devaient être transplantées dans le système nerveux central de modèles animaux que le Dr Sardella, compétent dans un éventail impressionnant de spécialités, de la zoologie à la biochimie, de l’anatomie à la génétique.

Le chercheur est employé par une université britannique où il a d’abord complété ses études sur la transplantation de cellules souches adultes avant de s’engager dans la recherche de pointe sur la douleur et la manière dont celle-ci est transmise par le système nerveux central.

C’est le contexte économique qui a conduit Thomas Sardella à devoir chercher de nouveaux projets : les fonds pour la recherche sont de plus en plus difficiles à obtenir et il était, avec sa faculté dans l’attente d’un financement pour ses propres recherches. D’où cette proposition d’un groupe de recherche de San Diego, aux Etats-Unis, qui n’avait personne sous la main présentant le niveau d’expertise du jeune père de famille.

« Comment aurais-je pu regarder ces cellules dans le microscope et oublier qu’elles avaient été prises sur un enfant en même temps qu’on lui avait pris sa vie ? », a-t-il expliqué à John Smeaton au cours d’un long et émouvant entretien publié sur le blog de celui-ci. Tout simplement parce que, dès la fécondation humaine, « nous ne pouvons rien faire qui empêche le nouvel embryon de faire partie de notre espèce ; ce nouvel individu doit être considéré comme un être humain ». Et on ne peut pas de manière arbitraire tuer un être humain.

Dès qu’il reçut la proposition de San Diego, Thomas Sardella eut un mouvement de dégoût : « Comment me persuader moi-même que ces êtres humains de 8 semaines n’avaient pas le droit de vivre, et que ma carrière, mon salaire et ma famille étaient plus importants que leurs vies ? Alors j’ai décidé de perdre mon emploi. »

Une décision applaudie par sa femme, qui a fait des études de bioéthique en Italie et pour qui il était évident qu’en participant à la recherche, son mari aurait été le complice – certes éloigné et passif – d’un avortement volontaire.

Le même soir, Thomas Sardella s’en ouvrit au curé de sa paroisse qui approuva lui aussi cette décision et l’encouragea. Et le lendemain, son employeur le mit devant ce choix : accepter de travailler avec l’équipe de San Diego ou voir son contrat avec l’université s’achever au 1er janvier 2012. « Fin de l’histoire ! »

Thomas Sardella reçut un véritable soutien de la part de ses parents, beaux-parents et de nombreux amis, mais souffrit de voir combien d’autres amis lui reprochèrent de voir le monde en noir et blanc, au lieu d’accepter le « gris » pour le bien de sa famille.

Depuis lors le jeune et brillant chercheur s’est intéressé à l’avortement, découvrant avec horreur et surprise combien il s’en commet dans le monde : « Même le pire dictateur du XXe siècle n’aurait pu imaginer quelque chose d’aussi mauvais et de bien organisé ! » Et encore, assure-t-il, les statistiques sont sous-évaluées : on ne parle pas des embryons éliminés à l’occasion de fécondations in vitro ni des avortements très précoces liés à la pilule du lendemain par exemple. Du coup, Thomas Sardella se voue à visiter les écoles et alerter les jeunes, de manière scientifique, sur ce qui se passe, « pour leur montrer la différence entre la vérité et le mensonge ». Et, assure-t-il, les collégiens et lycéens qu’il rencontre sont horrifiés d’apprendre ce qu’est réellement un avortement, et ce qui s’y passe.(...)

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