Nancy Flanders (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
Naomi Joy Bakker ne devrait pas vivre. À 23 semaines de gestation, une échographie de routine a permis le diagnostic d’une limite de développement intra-utérin. Le placenta n’était pas bien collé à l’utérus et elle n’était pas suffisamment alimentée. Les médecins ont dit à ses parents, Angela et Michael, que leur bébé avait un haut risque de décès avant la naissance. Un deuxième avis a confirmé cela et les Bakkers ont été conseillés d’avorter Naomi. Ils ont refusé et maintenant ils célèbrent son premier anniversaire de naissance.
«Elle a eu un an le 1er juillet et on a eu une grande fête de superhéros pour elle» a dit Mme Bakker. «Une fête d’accueil en quelque sorte puisque plusieurs de nos ami(e)s ne l’avaient jamais rencontrée. On s’est isolé beaucoup jusqu’à ce que la période de grippe et de toux soit passée»
Première année de Naomi. Crédit photo: Angela Bakker.
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Pour atteindre son premier anniversaire, Naomi a dû vaincre obstacles sur obstacles. Ses parents ont refusé une fois l’avortement, mais alors sa mère a développé une préclampsie et malgré le risque de sa propre santé, a refusé pour une seconde fois l’avortement.
«Il restait quatre heures de temps avant l’arrêt des avortements» a expliqué Mme Bakker. « Mais on nous a dit que dans notre cas, ils feraient une exception. On a dit: ‘La loi ne s’applique même pas à vous. Tellement votre cas est grave’. Elle a commencé à donner des coups de pieds et j’ai pensé que c’était sa petite voix. C’est tout ce qu’elle pouvait dire».
Les médecins ont dit aux Bakkers que ne pas avorter à ce stade et avec tout ce qu’ils rencontrent, c’est que les parents devraient «réellement et vraiment désirer leur enfant».
Mme Bakker a rassuré les médecins qu’elle le désirait en réalité. Elle leur a dit qu’en dépit de toute menace à sa propre santé et le risque pour sa fille, elle a réellement désiré et aimé sa fille. Elle n’était pas certaine si tout irait bien mais elle a eu la foi.
Wonder Woman Naomi. Crédit photo: Angela Bakker.
Après une semaine de repos au lit, Mme Bakker a eu une césarienne d’urgence. Ne pesant que 364 grammes, on ne s’attendait pas à ce que Naomi survive. Elle était menacée d’hémorragie cérébrale, de paralysie, de cécité, de surdité et d’asthme. Elle a subi deux opérations chirurgicales pour combler un trou dans ses intestins aussi bien qu’une intervention pour une hernie. Elle a aussi souffert d’une maladie pulmonaire chronique et d’atélectasie pulmonaire mais miraculeusement, après 142 jours à l’Unité de Soins Intensifs Néonatals, elle a été libérée, avec oxygène et moniteurs pour surveiller sa respiration. Naomi n’a pas cessé de surprendre les médecins.
Naomi à quatre pattes. Crédit photo: Angela Bakker.
«Son ouïe, sa vue, sa voix et son coeur continuent à être parfaits», a dit Mme Bakker cette semaine. «Elle a commencé à marcher à quatre pattes depuis quatre jours et file partout en explorant avec plaisir notre maison. Elle est entièrement en bonne voie de son âge de gestation et pour franchir plusieurs étapes importantes de son âge avancé».
Naomi et Dr. Yup, le médecin qui l’a délivré. Crédit photo: Angela Bakker.
Les médecins sont encore stupéfaits par le progrès de Naomi. Elle n’a plus besoin d’oxygène et le seul défi majeur qu’elle doit relever est sa thyroïde pour laquelle elle prend des médicaments.
«Elle est si heureuse et gaie, fait des coucous et applaudit à tout», a dit Mme Bakker. «Du côté neurologique, elle est parfaite. Elle est encore petite, mais on savait depuis toujours qu’elle serait petite».
Naomi et sa famille. Crédit photo: Angela Bakker.
Mme Bakker exhorte les parents à prendre un troisième et même quatrième avis quand on leur délivre un diagnostic sur leur enfant, spécialement ceux qui sont en gestation et qui sont orientés vers l’avortement.