M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Un avorteur quitte lorsqu’il tient dans ses mains un bébé vivant après un avortement

sleeping-baby-on-a-hand.jpg

Par Kristi Burton Brown pour LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Plusieurs personnes m’ont demandé pourquoi je suis devenu un docteur qui pratique des avortements. Franchement, au début, ce qui m’attirait était l’argent. Je n’avais pas à prendre d’appels. Je n’avais pas à travailler aux urgences. Je n’avais pas à rester plus tard le soir. J’entrais dans la clinique, travaillais quelques heures, et ressortais avec un chèque de paie de plusieurs milliers de dollars.

Et donc commence l’histoire d’un médecin pratiquant des avortements et venant récemment de quitter son emploi. Il contacta And Then There Were None, le ministère d’Abby Johnson (elle-même ex-directrice à Planned Parenthood) lorsqu’il quitta cette industrie. Dans un courriel, Johnson révéla l’histoire de ce médecin, ce dernier ayant insisté auprès d’elle pour pouvoir la raconter.

Le docteur explique que, après même s’être convaincu qu’il aidait les femmes, il “ne pouvait pas expliquer pourquoi il avait honte de son travail.” Un jour, raconte-t-il , un membre de la famille qui l’avait invité à l’église et avait travaillé dans le ministère, l’emmena manger.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Un dimanche après l’église, ce même membre de la famille m’emmena manger et me confronta au sujet de mon travail. Je pouvais sentir que cela les rendait très inconfortables, mais j’admirais leur courage. Et pour être totalement honnête, je me sentais interpellé. Je réalisais durant notre conversation que j’avais apporté, dans ma famille, honte et embarras. J’avais accepté l’emploi car l’argent m’avait séduit. Je voulais pouvoir faire vivre ma famille. Ce que je réalisais est le fait que je ne pouvais rien acheter pour réparer la honte que je leur avais causée.

Puis, il effectua un avortement qui changea sa vie pour toujours et le persuada de quitter aussi tôt que possible, même à un coût personnel de 50,000$.

La vie changea pour moi lors d’un avortement de 16-17 semaines. J’étais en train d’effectuer une procédure D&E (dilation et évacuation) et avais déjà tiré les deux jambes de ce petit être humain. De temps à autre, vous commencez à sortir le fœtus et la majorité du corps sort intact. Je commençais donc à tirer le torse puis le reste du corps sortit ensemble. Les bras, la tête et le torse étaient encore tous attachés. J’emmenais le corps, sur un plateau, pour en disposer lorsqu’un léger mouvement attira mon attention. Je regardai cette petite poitrine et vis qu’elle bougeait de bas en haut. Il y avait de la vie à l’extérieur de l’utérus de la femme, même pour quelques secondes. 

Et puis, voilà où je me trouvais. Je tenais ce petit corps. Je ressentis un immense remords. J’avais violemment retiré les jambes de l’enfant alors qu’elle était encore en vie. J’avais fait cela. Elle l’avait senti. J’étais la dernière personne à la porter lorsqu’elle était vivante, mais j’étais la personne qui avait également causé sa mort. En ce moment, j’étais reconnaissant qu’elle n’ait pas pu ouvrir ses yeux. Je n’aurais pas voulu que mon visage soit le premier qu’elle aurait vu. Maintenant, j’ai espoir que le premier visage qu’elle vit fut celui de Jésus.

Après cette expérience traumatisante, le docteur parla avec Abby (“Je savais qu’il y avait de l’espoir,” dit-il) et changea complètement de métier. Sur un plan personnel, il demande que l’on prie pour lui, pour qu’il soit guéri.

Depuis, j’ai quitté mon emploi et commence bientôt dans un établissement respectant le caractère sacré de la vie humaine où j’occuperais un nouveau poste. J’ai encore un long chemin à parcourir. J’ai encore beaucoup à travailler, beaucoup de mes croyances sont à questionner. J’ai une vie complète de guérison à faire, mais de savoir que je ne la fais pas seul et que j’ai le support d’Abby et de son ministère, m’aide à mettre un pied devant l’autre.

Merci à tout le monde qui supporte cette organisation. Je demande vos prières dans ce temps et vous remercie de m’aider moi et d’autres personnes dans des situations similaires à trouver la guérison et l’espoir.

Pour aider les travailleurs dans l’industrie de l’avortement comme ce docteur, vous pouvez entrer en contact avec And Then There Were None. Pour ceux qui sont prêts à tendre la main aux avorteurs et leur équipe par l’amour, l’espoir et la possibilité de changement, Abby écrit, “vous autres, vous changez et sauvez des vies chaque jour.”



Laissez un commentaire