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« Tu ne te feras pas avorter aujourd'hui » : l'infirmière qui a changé ma vie

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Par Amy Ford de PregnancyHelpNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Je repose à même le sol qui est froid, mes joues ruissellent de larmes, ma vie est en morceaux.

C'est comme si je me noyais. Je ne peux plus reprendre souffle. Je cherche désespérément de l'air entre deux sanglots. La chambre commence à tourner autour de moi. La chose suivante dont je me souviens est que j'étais sur le sol avec deux infirmières penchées au-dessus de mon visage. La première me réconfortait tandis que la seconde tentait de me faire boire un peu d'eau.

Mon cœur est cassé. Je suis enceinte.

Ayant grandi dans une famille chrétienne, et suivi toute ma scolarité dans une école privée, je savais au plus profond de moi que l'avortement était mal. Quand j'étais enfant, j'avais même participé à des marches pour la vie et prié devant des cliniques d'avortement. Mais la peur neutralisait ma pensée. Je me mis à croire que l'avortement était la seule issue.

Étalée sur le sol de la salle d'opération, je ne pouvais imaginer de lendemain, encore moins dans neuf mois. Je ne voyais pas comment il serait possible de poursuivre cette grossesse, sinon au risque de faire honte à ma famille et décevoir tout ceux que j'aimais.

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Comme les infirmières m'aidaient à me relever, les larmes, elles, ne voulaient pas s'arrêter.

Je parle de cela aujourd'hui avec des femmes qui ont eu des avortements. Elles me disent toujours que cette partie de mon histoire cloche. C'est que, à ce moment précis, une infirmière a pris soin de moi.

Elle me dit : « Vous ne vous ferez pas avorter aujourd'hui. Vous pouvez revenir un autre jour, mais aujourd'hui, ce n'est pas votre jour. » Alors, je suis sortie. En marchant, j'ai pris une respiration profonde pour rejoindre la salle d'attente où le père de mon enfant attendait. Avec mes yeux rougis par les pleurs et le visage bouffi, je le regardai et lui dis : « Nous avons encore un bébé. »

C'est à ce moment que nous avons décicé de choisir la vie. Nous avons décidé de regarder en face nos peurs et d'affronter ce défi qui s'ouvrait devant nous. Nous avons décidé d'être courageux et de le dire à nos familles. Nous avons décidé d'aimer celui qui débarquait dans notre vie et qui la changeait à tout jamais.

En regardant le peu de chemin parcouru, je me rends compte que ce défi n'a pas fini d'être la plus grande bénédiction de toute notre existence. A l'époque, nous n'avions pas idée à quel point Dieu à cette occasion ferait des miracles pour unifier nos familles et bâtir un héritage qui changerait les générations suivantes.

Ainsi, à 16 semaines de grossesse, je dis : « Je le fais ». Je promis une longe vie d'amour non seulement à mon mari, mais aussi à cet enfant qui avait changé ma vie.

16 ans après, nous avons été bénis avec nos quatre enfants que nous aimons tant. Que dire de l'amour entre mon mari et moi qui dure et durera toute notre vie ! Nous repensons souvent à cette épisode de notre parcours quand nous avons presque perdu notre fils par peur de l'avenir. En fait, nous avons failli perdre tout.

Maintenant encore, avec l'agitation d'une vie de famille nombreuse, entre le basketball et la piscine des enfants, quand je suis dans la cuisine en train de préparer à manger alors que les enfants jouent dans le séjour, mon mari vient par derrière moi sans bruit. Il enroule ses bras autour de moi et me glisse à l'oreille : « Merci d'être celle qui est forte. Merci d'avoir choisi la vie au pire moment de notre vie. Merci de nous avoir choisis. »

Et je lève les yeux vers Dieu. Je le remercie pour toutes les bénédictions qu'il nous a données.



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