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Trudeau reproche au premier ministre italien les décisions de son pays par rapport aux « droits LGBT »


Justin Trudeau faisant la « morale » à Giorgia Meloni.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :

22 mai 2023 (LifeSiteNews) — En moins de dix ans, le premier ministre Justin Trudeau a transformé le Canada en « canari dans la mine de charbon », une sorte d’avertisseur international. Les déclarations hypocrites de Justin — souvent accompagnées d’un déguisement complet — ont fait de notre pays la risée des nations plus sérieuses. L’obsession du Canada quant à l’avortement, l’euthanasie et l’agenda LGBT, tant au niveau national qu’international, en est venue à définir notre approche des relations internationales — et pire encore, Trudeau profite fréquemment de l’occasion pour réprimander d’autres dirigeants du monde d’avoir adopté des positions différentes.

Alors qu’il a attaqué le Parti conservateur pour son manque d’enthousiasme lors d’un récent discours parlementaire du président Joe Biden, M. Trudeau a semblé oublier qu’il avait profité de la visite du vice-président Mike Pence en 2019 pour exprimer son inquiétude quant au « recul des États-Unis sur la question de l’avortement ». L’année dernière, il a également pris l’initiative extraordinaire de s’exprimer sur une décision judiciaire d’un autre pays, qualifiant d’« horrible » le renversement de Roe v. Wade par la Cour suprême et déclarant : « mon cœur va aux millions de femmes américaines... Je ne peux pas imaginer la peur et la colère que vous ressentez en ce moment ».

M. Trudeau a de nouveau endossé le rôle d’interpellateur progressiste lors d’une récente rencontre avec le premier ministre italien Giorgia Meloni. Comme on pouvait s’y attendre, M. Trudeau n’était pas satisfait de Mme Meloni, elle qui a affirmé son soutien aux valeurs socialement conservatrices en des termes très clairs dans un discours devenu viral l’année dernière : « Oui aux familles naturelles, non au groupe de pression LGBT, oui à l’identité sexuelle, non à l’idéologie du genre, oui à la culture de la vie, non à l’abîme de la mort ». Elle avait terminé en citant G.K. Chesterton : « Chesterton a écrit il y a plus d’un siècle : “On allumera des feux pour attester que deux et deux font quatre. On tirera l’épée pour prouver que les feuilles sont vertes en été”. Ce moment est arrivé. Nous sommes prêts. Nous sommes prêts. Merci. »

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« Il est évident que le Canada est préoccupé par certaines des positions prises par l’Italie en matière de droits des LGBT », a déclaré M. Trudeau lors d’une conférence de presse conjointe avec le premier ministre Meloni. « Mais j’ai hâte d’en parler avec vous ». Selon la presse, Mme Meloni a semblé « visiblement contrariée » par les propos de M. Trudeau, se tournant les pouces et écoutant en silence. Le communiqué de presse officiel du gouvernement canadien sur la conversation qui s’en est suivie indique que : « Les dirigeants ont également échangé leurs points de vue sur l’importance de protéger et de défendre les droits de l’homme, y compris les droits des personnes 2SLGBTQI+ ».

Ce n’est pas ainsi que le premier ministre italien a qualifié la rencontre. Mme Meloni s’est montrée résolue à défendre l’enfance et à s’opposer au changement de sexe des enfants, ainsi qu’à maintenir les espaces réservés aux femmes et à la famille naturelle. Son gouvernement a récemment ordonné aux mairies de ne plus enregistrer automatiquement les deux partenaires des couples de même sexe comme « parents » des nouveaux enfants, afin de réserver la reconnaissance des droits parentaux inhérents aux parents biologiques.

Interrogée sur les propos de M. Trudeau, Mme Meloni a déclaré que son homologue canadien avait été « victime de fausses nouvelles » et que son interprétation « ne correspondait pas à la réalité ». Elle a également noté que ses commentaires étaient « un peu irréfléchis ».

Meloni a fait remarquer dans une interview en mars que « le fait d’être un homme ou une femme est enraciné dans ce que nous sommes et ne peut être changé ». Pour Justin Trudeau, cette vérité doit être remise en question par son idéologie — y compris lorsqu’il représente les Canadiens sur la scène internationale. L’une de ses principales priorités est la promotion de l’avortement, de l’idéologie du genre et de l’agenda LGBT, et il est parfaitement disposé à faire la leçon à un dirigeant étranger — et à une femme, qui plus est — afin de faire valoir son opinion. Voici son point de vue, tel qu’exprimé en mars sur Twitter (il est bien différent de celui de Mme Meloni) : « Avec la montée inquiétante de la haine anti-transgenre récemment, ici au Canada et dans le monde, je veux être très clair sur une autre chose : les femmes transgenres sont des femmes ».

Elles ne le sont pas. Mais le premier ministre canadien est heureux de dire aux dirigeantes étrangères qu’elles le sont.



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