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Textes publiés selon l'entente entre CQV et l'abbé Raymond Gravel

TEXTE DE CAMPAGNE QUÉBEC-VIE AU SUJET DE L’ABBÉ RAYMOND GRAVEL

Nous reconnaissons que certains des textes que nous avons publiés au sujet de l’abbé Raymond Gravel dans le passé utilisaient, à l’occasion, un langage abusif. Nous désirons maintenant rétracter tous les propos à caractère diffamatoire que nous aurions pu publier à son sujet. D’ailleurs nous lui accordons l’occasion de faire valoir son point de vue en publiant avec la présente son texte. Enfin, nous nous engageons, envers l’abbé Gravel et envers tous, de critiquer dorénavant, s’il y a lieu de le faire, de façon constructive, respectueuse et surtout charitable.

TEXTE DE L’ABBÉ RAYMOND GRAVEL

Depuis 2004, une série d’articles reflétaient de manière inexacte ma position sur l’avortement et sur la vie humaine. Cela m’a valu des mises en garde et des semonces de la part des autorités religieuses. Suivant la publication de ces articles, j’ai reçu des menaces et des injures. Plusieurs personnes ont écrit aux autorités religieuses pour me dénoncer.

Ma mise au point vise à rétablir les faits et à exposer ma position sur les questions de l’avortement, de la vie humaine et de l’homosexualité.

1. Je suis prêtre catholique depuis 25 ans. J’ai toujours été fidèle à l’enseignement du Magistère de l’Église qui s’exprime d’abord par mon supérieur immédiat, l’évêque de mon diocèse et à travers l’Assemblée des Évêques Catholiques du Québec, dont le président actuel est Mgr Martin Veillette. Il m’est arrivé d’exprimer des opinions personnelles sur des sujets d’actualité, comme l’homosexualité, l’avortement, la laïcité, l’enseignement religieux dans les écoles, etc… Je l’ai toujours fait de bonne foi, tout en respectant mon engagement comme prêtre et mon appartenance à l’Église catholique.

2. Je suis contre l’avortement. Je considère que la vie humaine est sacrée et que l’avortement est toujours un drame dans nos sociétés contemporaines. Nous devons tout faire, dans le respect des personnes concernées pour réduire le nombre d’avortements pratiqués au Québec et au Canada et pour promouvoir la vie.

3. Je crois sincèrement que la vie humaine commence dès la conception et même avant, au moment où le couple désire un enfant. Le processus est déjà enclenché. Il est désolant de constater le nombre élevé d’avortements. Il faut pouvoir nommer les causes pour y proposer des solutions : l’ignorance sexuelle, la pauvreté, la violence, les carences affectives, l’absence de valeurs… pour n’en nommer que quelques-unes.

4. Ce n’est pas en recriminalisant l’avortement qu’on peut espérer apporter des solutions aux problèmes énumérés ci-haut, car, bien avant la légalisation de l’avortement, de nombreuses femmes, au risque de leur santé et même de leur vie, se sont avortées elles-mêmes ou ont eu recours à des charlatans pour le faire. Des études montrent que plus de 70,000 femmes meurent, à chaque année, dans le monde, à cause d’avortements clandestins, et ce, dans des pays où l’avortement est un crime.

5. C’est par l’éducation, la responsabilisation, la transmission des valeurs : la lutte contre la pauvreté, le respect et la dignité des personnes, l’égalité entre les sexes, le combat pour la justice, l’accompagnement et le soutien des femmes enceintes, que nous pouvons espérer diminuer et même enrayer l’avortement. Un médecin m’a dit : « Avec tous les moyens dont nous disposons maintenant, il ne devrait plus y avoir de d’avortements. Mais encore, faudrait-il en faire la promotion de ces moyens, ce que de nombreuses institutions religieuses se refusent de faire, encore aujourd’hui ».

6. J’accepte aussi de l’Église son refus de célébrer des mariages gais. Par ailleurs, l’Église affirme en même temps, de respecter les homosexuels, de ne pas les ostraciser, afin d’éviter toute marque de violence à leur endroit. C’est pourquoi, comme prêtre, j’accompagne les homosexuels dans leur cheminement de foi et j’essaie de les réconcilier avec l’Église dans laquelle ils se sentent rejetés, condamnés et exclus. Dans ma pastorale auprès des homosexuels, j’applique les principes évangéliques d’accueil, de tolérance, de pardon, de miséricorde, d’amour à la manière du Christ.

7. Comme prêtre catholique, dans mon expérience pastorale, j’ai appris que c’est par l’accueil, l’ouverture à l’autre, le non-jugement, le dialogue, la communication, la miséricorde, le pardon, l’amour inconditionnel et le témoignage de ma foi que je peux changer les choses et non pas par des règles, des lois, des punitions ou des semonces, des exclusions ou des condamnations qu’on peut y arriver.

Je terminerais en reprenant une phrase de saint Vincent de Paul, l’ami des pauvres et des malheureux qui disait : « Vaut mieux se tromper en libérant 20 coupables qu’en condamnant un innocent! »

Raymond Gravel ptre Diocèse de Joliette

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