M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Témoignage de Patrick Lagacé sur l'école publique

Sur le site du journal La Presse du 18 octobre 2012:

 

(Patrick Lagacé)

 

Quand vint le temps de la rentrée 2010, les aléas de la vie ont fait que mon fils était inscrit à l'école du quartier de l'appart de sa mère. Une école publique de la CSDM, dans Rosemont. Je n'avais aucune espèce de préjugés, même si l'école souffrait d'une mauvaise réputation parmi les parents que je connaissais dans le quartier.

Je me rappelle ce matin-là. Je me souviens d'avoir braillé comme un veau, en le voyant marcher dans ses vêtements neufs, un sac d'école trop gros sur son petit dos.

***

Je me rappelle aussi la première chose que j'ai vue en mettant le pied dans la cour de cette école: des éclats de verre brisé, vestiges de quelques bouteilles de bière balancées là. J'étais loin d'être impressionné qu'on ait laissé traîner ça, en ce jour de rentrée.

Dans certaines écoles de Montréal, je sais que la rentrée est l'occasion de faire une grande fête dans l'école. Mais en ce matin d'août 2010, ni jeux gonflables, ni mascottes, ni musique n'attendaient les ti-culs de la maternelle. L'atmosphère dans le gymnase était aussi jojo qu'au centre de tri du goulag.

Sans convivialité et sans bonne humeur, les trois profs plantés au centre du gymnase appelaient les élèves un par un. Une fois sur deux, un père ou une mère devait aller pousser son enfant dans le dos vers le prof, parce qu'il était soit a) mort de trouille comme tout bon enfant de 5 ans à son premier jour d'école, soit b) assourdi par l'écho de la voix de ces adultes inconnus.

Même pas foutus, ces adultes, d'appâter les écoliers avec des noms de groupes ludiques de type Girafe, Licorne ou Calinours. Non, ce fut groupe 1, groupe 2, groupe 3. Bonjour l'ambiance.

Puis, la directrice est venue faire son petit laïus de début d'année aux parents. Je ne suis pas exactement dans l'équipe de Mme Denise Bombardier quand il s'agit d'étiquette et de décorum, mais quand une directrice interrompt son discours pour a) essuyer son nez enrhumé avec son avant-bras et b) s'exclamer: «Je sais pas ce que j'ai ce matin, j'ai le nez qui me coule!», je commence sérieusement à me dire que quelque chose cloche dans cette école.

Le lendemain, j'étais hors du pays. La maman de Zak m'a relaté de nouvelles anecdotes trahissant un laisser-aller inquiétant dans l'école.

Un témoignage parmi tant d'autres sur la piètre qualité de tant d'écoles publiques. Ce serait le dernier des problèmes, si en plus, ces écoles n'étaient de véritables chantiers d'endoctrinement à la pensée unique du relativisme, d'une sexualité sans amour, d'une ignorance de ce qu'est l'amour même...

N'oublions pas que c'est Diane de Courcy, ministre du Parti Québécois, qui a introduit les distributrices de condoms dans les écoles de Montréal, marquant par là un manque de confiance flagrant dans les capacités de maîtrise de soi des adolescents.

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire