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Sur les garderies et leur influence sur les enfants...

On entend beaucoup parler d’une possible grève des centres de la petite enfance. Doit-on augmenter les salaires? Doit-on créer de nouvelles places en garderie? Ne serait-il pas mieux de plutôt redistribuer aux parents l’argent investi dans les garderies? N’est-ce pas à eux de choisir ce qui sera le mieux pour l’enfant?
 
Aussi, pour certains fonctionnaires, l’apport des garderies serait le nec plus ultra de l’éducation des enfants. Peu importe que des pédiatres chevronnés aient fait retentir la sonnette d’alarme, ils continuent de proposer la garderie comme le mode préférentiel d’éducation des enfants.
 
Pourtant, une bombe parue il y a 5 ans avait ébranlé les colonnes du temple gouvernemental. L’éditorialiste Nathalie Collard et le médecin-pédiatre Jean-François Chicoine remettaient en cause les dogmes gouvernementaux. Les garderies ne seraient pas appropriées en général pour les enfants de moins de 2 ans. Elles ne seraient pas adaptées à tous les enfants également. Certains seraient mieux de demeurer avec leurs parents.
 
Voici quelques citations de « Le bébé avec l’eau du bain, comment la garderie change la vie de vos enfants », que nos empêcheurs de tourner en rond avaient écrit en 2006 :
 
Dr Chicoine :
— « J’ai eu le malheur de dire à la télé que la garde non parentale d’un enfant pourrait avoir des conséquences sur son développement, sur sa vie de famille, sur sa vie scolaire, sur son adolescence, sur sa vie amoureuse, sur sa personne, sur l’ordre social, sur l’avenir du monde. Le malheur de dire que pendant les deux premières années de sa vie, un bébé était généralement mieux avec ses parents qu’avec n’importe qui d’autre sur sa planète. Le malheur d’insister sur la dynamique parents-enfants en soulevant les extraordinaires découvertes des années 1990 en matière de connaissance sur les cerveaux en croissance. Le malheur de dire qu’il y avait des recherches renversantes sur cette pierre angulaire de la vie qu’est le lien interactif avec la planète Parent. Le malheur de parler pour les enfants et d’inviter leur famille à mieux leur parler. » (p.16)
 
— « L’idée trop élémentaire, mais fort commode, d’une garderie universelle pour tous a l’avantage de ne pas être compliquée. Qu’elle soit fausse ou inadaptée au devenir de plusieurs enfants semble moins déranger que n’importe quel scandale politique dont on a pourtant l’accoutumance. » (p.17)
 
— « Sous des allures progressistes, les acquis sociaux envisagés par les tenants de la ligne dure des défenseurs de la garde non parentale sont en retard sur les connaissances nouvelles sur le cerveau de l’enfant. En retard sur la pédiatrie, la biologie, l’éthologie, la neuropsychologie, l’anthropologie sociale… en retard quoi! Encore faudrait-il qu’ils l’admettent! » (p.19)
 
Nathalie Collard :
— « mais j’ai aussi vu des mères au cœur brisé qui auraient aimé prolonger leur congé parental, mais qui n’en avaient pas les moyens; des mères qui auraient préféré faire garder leur enfant à temps partiel, mais qui ne le pouvaient pas parce que “le système” ne le permettait pas. Bref, j’ai vu beaucoup de parents frustrés face à un programme, celui des garderies, qui ne semble pas pouvoir s’adapter aux besoins des familles qu’il est supposé aider. » (p.23)
 
— « Nous manquons de temps pour voir nos amis, pour faire de longues promenades, pour dormir l’après-midi, pour regarder le temps qui passe. Nous manquons de temps et nous communiquons ce manque de temps à nos enfants.
 
“— Maman, raconte-moi une histoire, viens jouer avec moi, prends-moi dans tes bras…
— J’ai pas le temps, mon amour, maman va être en retard.
Maintenant, imaginez un instant la situation contraire :
-Chérie, viens voir maman. Viens me donner un beau bisou…
— Désolé, maman, j’ai pas le temps…” (p.29)
 
— “Il y a une expression qui revient sans cesse lorsqu’on aborde la question de l’offre des services de garde et des politiques familiales et c’est ‘les besoins des parents’. Combien de fois avez-vous entendu cette phrase : ‘Les garderies doivent répondre aux besoins des parents’?
 
Or de quel besoin parle-t-on? Du besoin de passer du temps avec son enfant? Du besoin d’être présent dans ses activités, de l’accompagner dans son développement, de ne pas être trop stressé afin de pouvoir lui offrir une présence positive?
 
Pas du tout. Lorsqu’on parle des besoins des parents, on fait surtout référence aux besoins de faire garder les enfants pour pouvoir aller travailler.
 
Dans ce cas, ne vaudrait-il pas mieux parler des besoins de l’entreprise?
 
La vérité, c’est qu’on a complètement tordu la notion de besoins des familles. Aujourd’hui, on demande – que dis-je, on exige- des familles et surtout des enfants qu’ils s’adaptent aux exigences de notre économie qui n’est plus capable de s’arrêter, qui fonctionne 24 heures sur 24 et qui nous demande de produire pratiquement 24 heures sur 24.” (p.33-34)
 
N’entend-on pas certaines gens réclamer des garderies sur les lieux de travail?
 
Les garderies peuvent apporter des éléments bénéfiques, à condition de compléter la présence parentale, pas de s’y substituer. Dans ce dernier cas, c’est l’enfant qui en paie le prix. Si vous avez l’occasion de jeter un coup d’œil sur le livre du Le Bébé et l’eau du Bain, vous trouverez maintes explications des dommages possibles causés par le système de garderie québécois. Si vous rencontrez un fonctionnaire du ministère de la Famille, rendez-lui service, donnez-lui un exemplaire du livre…
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