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Reportage à Second Regard sur Développement et Paix : un modèle de manipulation par les semi-vérités et omissions…

Radio-Canada à son émission Second Regard du 4 novembre 2012, a fait paraître un reportage sur la crise qui secoue l’organisme Développement et Paix.
Les critiques face à Développement et Paix sont minimisées, voire caricaturées :
  • Aucune mention des salaires scandaleux de dirigeants de Développement et Paix : entre 120 000 et 160 000 $ par année, soit 5 fois le salaire des nombreux ouvriers et simples salariés qui contribuent par leur geste de partage pris à même leur modeste salaire à entretenir les bonzes d’un organisme supposé s’occuper de « justice sociale »!
  • Une présentation caricaturale des raisons pour lesquelles Mgr Pendergast a refusé le conférencier jésuite à intervenir dans son diocèse pour Développement et Paix complètement caricaturale. Non, ce n’était pas une accusation par association due à une quelconque photo. Mgr Pendergast s’est entretenu personnellement avec ce père Jésuite et c’est à la suite de cet entretien qu’il a jugé qu’il ne pouvait l’accepter comme conférencier. Ce que ne dit surtout pas M. Gloutnay dans l’interview.
  • Une tentative de minimiser l’énorme responsabilité de ne pas contribuer à financer des organismes, qui, d’une façon ou d’une autre, travaillent pour l’élimination d’enfants à naître par avortement.
  • L’omission de mentionner que François Gloutnay, travailleur ayant pris une retraite anticipée de Développement et Paix, écrivait déjà des articles à la pige pour différentes revues, laissant croire qu’il a dû se trouver des boulots précaires pour subvenir maintenant à ses besoins.
  • Une présentation encore une fois caricaturale des groupes catholiques critiquant l’œuvre de Développement et Paix par François Gloutnay, à 1 min 26 s de l’enregistrement.
  • L’omission de mentionner les critiques maintes fois manifestées du manque de transparence de Développement et Paix sur sa façon de distribuer l’argent des fidèles.
  • L’interview d’un pauvre inconscient, de l’organisme Culture et Foi, de l’importance d’empêcher les 55 millions d’avortements annuels à travers le monde, première cause de mortalité mondiale, premier vecteur de haine sur la planète (Comme le disait mère Térésa, « Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'enfant à naître »). Non, les reproches faits à Développement et Paix ne sont pas de travailler avec des gens qui ne partagent pas les « idées » des catholiques sur l’avortement, mais de financer des groupes qui travaillent à faire modifier les lois pour permettre l’avortement légal par exemple, où qui vont même publier des livres sur l’autoavortement!
La réponse de Mgr Fournier dans l’entrevue est très claire. « On n’encouragera pas un groupe qui travaille pour la corruption par exemple ». À plus forte raison, qui encourage l’avortement… Les associés de Développement et Paix, doivent respecter la doctrine sociale de l’Église s’ils veulent bénéficier de l’aide financière des fidèles… Ce n’est pas du chantage, les fidèles catholiques ne sont tout simplement pas des vaches à lait devant payer aveuglément le salaire faramineux des dirigeants de Développement et Paix, ni endosser ces campagnes politiques qui n’ont rien à voir avec l’aide aux plus pauvres, ni avec la justice sociale d’ailleurs. Ce n’est pas parce que l’on choisit d’aider un organisme plus rigoureux et efficace que Développement et Paix que cela constitue une « injustice sociale »…
Il faut le mentionner aussi, plusieurs membres de Développement et Paix s’inspirent de Jésus-Christ de la même façon qu’ils s’inspirent de Che Guevarra. Un grand personnage de l’histoire qui a parlé pour les plus pauvres (ce qui n’est pas le cas du Che, loin de là…). Ce sont eux qui menacent de quitter l’organisme. Si le Christ n’est plus un simple drapeau pour pouvoir aller chercher l’argent des fidèles, mais un homme-Dieu avec des exigences morales que l’Église Catholique transmet, par exemple, l’interdiction de tuer les enfants par avortements, alors plusieurs quitteront ce Christ trop réel pour continuer de fantasmer sur le personnage de leur rêve, comme ils le font déjà avec le tortionnaire Che Guevarra. Déçus, ils invoquent le Concile Vatican II qu’ils n’ont visiblement jamais lu et encore moins compris… (voir l'article 51 de Gaudiem et Spes) Ils préfèrent s’en tenir là aussi au fantasme du Concile qu’ils aiment appeler « l’esprit du Concile », c’est-à-dire ce qu’ils croient eux, même si cela n’a jamais été voté par les pères conciliaires et encore moins transcrit dans les documents conciliaires! L’Église serait une démocratie qui auraient l’obligation d’écouter sa base, pas n’importe quelle base de laïcs, mais bel et bien eux, les purs qui seuls défendent la « justice sociale » et savent ce qui doit être fait pour aider les pauvres dans les pays en développement.
Un bel exemple est cette lettre écrite par des membres de Développement et Paix. Un bijou résumant « l’esprit » de plusieurs membres du mouvement, de la base à la lucrative direction :
LE GRAND SACCAGE DE DÉVELOPPEMENT ET PAIX – Sous la direction de Michael Casey
— À l’été 2012, quelques évêques conservateurs ont manifesté leur opposition au message politique des campagnes de DP. Le président de la CECC, Mgr Smith s’est empressé de transmettre cet inconfort à la direction de DP qui s’est empressé d’annuler la campagne d’automne 2012 pourtant acceptée par le Conseil National. Mgr Smith a même cité le nom de Mgr Lacroix de Québec comme un de ceux qui sont mal à l’aise avec cette campagne; ce que ce dernier a démenti publiquement. D’autres évêques auraient fait comprendre que cette campagne compromettrait leur adhésion à la campagne carême de partage $$… Du chantage à peine voilé.
— La plupart des évêques québécois ont manifesté leur intention de faire quand même la campagne dans leur diocèse. Le DG de DP s’est empressé d’en appeler quelques-uns pour les dissuader de faire cette campagne. Mais ils y tiennent. Le matériel (40 000 cartes postales et les documents d’accompagnement) est-il disponible ou a-t-il été détruit?
— Qu’est-ce qui se passe donc à DP pour changer son orientation aussi radicalement?
— Depuis plusieurs années DP se retrouve avec un DG autocratique, et un cercle rapproché de direction qui ne tient compte d’aucune opinion divergente. Ceux-ci ne défendent nullement l’autonomie (vs la CECC), le fonctionnement démocratique et les orientations de base de DP; ils gardent les informations importantes pour eux et utilisent à profusion la langue de bois; ils ne tiennent compte de personne dans les structures de l’organisme : ni de la volonté exprimée dans 6 assemblées régionales d’avoir une campagne forte cet automne, ni des représentations du personnel permanent de DP concernant la gestion et l’avenir de l’ONG après les coupures drastiques des subventions de l’ACDI, ni des pressions des membres et d’organismes catholiques de justice sociale qui veulent maintenir l’identité et les objectifs de départ de DP – pétition du printemps 2012 et lettres publiques.
— Le personnel et bon nombre de membres se retrouvent avec des orientations et priorités – affirmer d’abord l’identité et l’enseignement catholique – qui n’ont plus rien à voir avec la mission originale de solidarité internationale de DP. Une douzaine d’employés ont déjà quitté et plusieurs membres dont des présidents de Conseils diocésains ont démissionné.
— Le mécontentement envers la direction et ses manœuvres est si grand qu’une demande de démission a failli passer lors de l’assemblée régionale Québec-Nouveau-Brunswick. Le président du Conseil National, Ronald Breau, a tenté sur place d’empêcher ce vote qui a recueilli plus ou moins 1/3 des votes… à mains levés… Sans parler de la lettre « crève-cœur » des jeunes militants francophones de trois provinces (Québec, Nouveau-Brunswick et Manitoba) envoyée récemment au DG.
— Le Conseil national, comme bien d’autres que l’on connaît, disent agir « par respect pour les préoccupations de nos évêques » (en fait quelques conservateurs), ou « dans l’intérêt supérieur de l’ensemble de notre organisation ». Intérêt de qui? De quoi? De l’Église? De la CECC? Du virage conservateur imposé? Il y a de quoi s’inquiéter grandement quand on entend cette phrase lors d’un Conseil national : « L’identité catholique ce sont les évêques et on doit leur obéir ». Au centre de la foi chrétienne c’est Jésus Christ et son Évangile. N’ont-ils jamais entendu parler d’un certain Jésus et de ses critiques des autorités religieuses et civiles et de son action politique radicale au Temple de Jérusalem?
— Si la direction de DP poursuit son putsch, DP va devenir un autre Vision Mondiale et perdra son âme. Des partenaires du Sud vont en souffrir et beaucoup de militants vont aller militer ailleurs. Avant d’en arriver là, un changement majeur doit survenir à DP… « dans l’intérêt supérieur de l’ensemble de notre organisme ».
Lucille Plourde, Gérard Laverdure, Constance Vaudrin et Marcelle Sinclair.

 

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