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Réponse à Patrick Lagacé : un problème mineur que la mort choisie de filles?

Sur le site du journal La Presse du 7 décembre 2012, le chroniqueur y va d'une tentative d'analyse de la question de l'avortement sélectif, avec la pauvreté de l'argumentation et de la réflexion qui lui est habituelle...

(Patrick Lagacé, à droite, et son mentor Richard Martineau qu'il tente d'imiter, sans succès...)

 

(...)Est-ce que la sexo-sélectivité existe ?

Fort probablement, la bêtise humaine n’ayant pas de limite. Est-ce que c’est un grand et grave problème de société ? Rien ne le prouve. Faire des parallèles entre le « problème » de la sexo-sélectivité au Canada et la lutte pour les droits civiques de Martin Luther King, comme le fait le député Warawa, c’est essayer de déguiser une souris pour un 18 roues. D’ailleurs, dans le même registre, le parallèle esclavagisme-avortement n’est pas étranger au mouvement pro-vie.

Si le dévoilement du sexe de l’enfant à naître est à la base de cas de sexo-sélectivité, pourquoi ne pas cibler nommément le dévoilement du sexe d’un enfant ? Pourquoi évoquer le geste consécutif à ce dévoilement, qui est l’avortement ? Pourquoi ne pas pousser pour un embargo sur le sexe de l’enfant ? Je ne dis pas que c’est faisable, je ne dis pas que c’est intelligent, je ne dis pas que c’est souhaitable… Mais ce n’est pas une entrave au droit à l’avortement.

On est pro-choix ou on ne l’est pas. Il n’y a pas de façon simple d’encadrer les « excès » — réels ou appréhendés — de l’accès à l’avortement, comme celui de la proverbiale femme volage qui se sert de l’avortement comme d’un moyen de contraception.

Un problème mineur d'éliminer des filles parce qu'elles sont des filles? Un lecteur nous envoie cette réflexion qui critique cette vue de l'esprit:

Les barbares…
 
Je me souviens des contes de mon enfance. Parmi ceux-ci, ils y avaient l’histoire des romains, de Romulus et Rémus, etc. Et parmi cette histoire, cette anecdote qui m’avait marqué : les enfants non désirés jetés en pâture aux vautours. C’était l’époque des barbares.
 
Depuis, bien des génocides ont eu lieux, mais dans le dernier siècle, du moins, même si l’esclavage, la traite d’humains, les peuples massacrés par groupe ethniques se perpétuent, il existe une sorte de conscience médiatique universelle affirmant que ces phénomènes sont objectivement mauvais. Ce n’est pas un phénomène normal que la guerre, il ne s’agit pas de rapport de forces éternels et meurtriers qui constitueraient la routine de la politique.
 
Pourtant, dans cet univers médiatique si civilisé, j’ai entendu dernièrement une parole qui est venu m’aggriper, comme si des fantômes de personnages antiques sanguinaires s’étaient matérialisés.
 
Un homme, Mark Warawa, veut qu’une condamnation soit faite dans son pays, de la pratique consistant à éliminer avant la naissance les êtres humains de sexe féminin, parce que ce sont des filles.
 
Ici, on s’attend aux applaudissements gargantuesques propagés par les médias… Et ce n’est pas cela. Des groupes féministes et leurs pendants dans la population s’interposent. Cette condamnation est une technique pour revenir en arrière, pour abolir le droit à l’avortement, le nombre d’avortement sélectif est minime au pays, il suffirait d’éduquer et avec le temps les avortements sélectifs disparaîtront. Peut-être que tout cela est vrai…
 
Mais ce que je sais, aujourd’hui, c’est qu’il y a possiblement une petite fille qui va se faire avorter parce qu’elle est une fille, et je me fous de tous vos arguments...
 
Quoi, que dites-vous? Que criez-vous? J’ai cru entendre une voix, des voix, une masse crier : « Ne comprenez vous-pas? Il vaut mieux qu’une seule personne meure pour sauver une multitude…d’avortements? »
 
Et tout à coup je me suis retrouvé devant cette histoire entendu dans mon enfance, d’un homme crucifié pour protéger un ordre établi, horrifié par la bêtise humaine que je venais de découvrir. Il vaut mieux qu’une petite fille meure pour sauver le sacro-saint droit de ce que vous voudrez. Je vis à l’époque des barbares, et je ne le savais pas…

Oui, il y a bien des problèmes qu'un gouvernement doit régler, mais l'un des premiers ne devrait-il pas être le problème de l'avortement sélectif... et de l'avortement tout court?

Et quand à la possibilité d'éliminer l'information sur le sexe d'un enfant avant sa naissance, c'est pénaliser tous les couples qui aimeraient se préparer le coeur et construire le nid de l'enfant pour bien le recevoir avec une chambre décorée selon le sexe de l'enfant. Ce serait vraiment parce que l'on est buté sur un "droit" à l'avortement intégral, pour n'importe quelle futile déraison, que l'on choisirait cette option.

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