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Réflexions de Jacques Brassard sur l'euthanasie et la volonté du gouvernement de la travestir pour la faire accepter

Sur son blog du 23 mai 2013:

(Jacques Brassard épingle la volonté du gouvernement de camoufler l'euthanasie par un vocabulaire trompeur)

 

Je crois utile de revenir sur la légalisation de l’euthanasie puisque, d’une part, un projet de loi en ce sens devrait être déposé bientôt(...)

J’y reviens parce que je trouve profondément fallacieuse la tentative de la ministre responsable d’assimiler l’euthanasie à une mort digne. Il y a là une volonté manifeste de créer de la confusion dans les esprits dans le but de  faire adopter le projet de loi de façon précipitée.
 
Et comme il est question de «mourir dans la dignité», il est essentiel de considérer ce concept de «dignité».
 
Ce concept, nous dit Jacques Suandeau, de l’Académie pontificale pour la Vie, «est lié à l’appartenance du sujet à l’espèce humaine, au fait qu’il est un être humain, et donc digne de respect, quels que soient sa race, son âge, son sexe, sa condition économique ou son intelligence. La dignité humaine n’est liée à aucun critère d’aptitude, à aucune condition, sinon celle de l’appartenance à l’ordre humain.»
 
La dignité est donc, comme disent les philosophes, «ontologique», c’est-à-dire inhérente à la nature humaine.
 
«C’est cette dignité, poursuit Jacques Suandeau, liée au statut d’être humain qui peut être niée ou bafouée, par exemple dans la pratique de l’esclavage ou dans l’imposition de traitement volontairement avilissant».
 
Par conséquent, la dignité d’une personne ne peut être diminuée d’aucune façon, ou même anéantie, par le fait que cette personne soit affectée par l’âge, ou la maladie, ou la perte de capacités physiques et mentales. La dignité demeure toujours pleine et entière. Et elle doit être pleinement respectée, que la personne soit bien portante ou qu’elle soit en fin de vie.
 
«Respecter la dignité du mourant, nous dit Jacques Suandeau, c’est lui assurer les meilleures conditions de vie possibles, avec le maximum de confort physique et moral, au cours des quelques jours qui lui restent à vivre, libérant ainsi son esprit pour lui permettre de faire face à sa mort, de régler de façon responsable ses devoirs matériels, de dire adieu à ses proches, de prier (s’il est croyant).»
 
C’est précisément ce qu’on fait dans les maisons de fin de vie, comme celle de Solican, chez moi, à Alma. On donne aux personnes les soins appropriés pour leur assurer le maximum de confort et de réconfort. Ces personnes meurent vraiment dans la dignité. Leur dignité n’est pas bafouée.
 
L’euthanasie, ce n’est pas mourir dans la dignité. Au contraire, écrivent le philosophe Louis-André Richard et le directeur de la Maison Michel-Sarrazin, Michel L’Heureux, «abréger la vie d’un être humain par l’euthanasie serait une confirmation que cette personne mourante a un statut inférieur et n’a plus la dignité d’un être humain à part entière, dont il faudrait s’occuper avec déférence».
 
(...)
Jacques Brassard
 

 

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