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réflexions d'un philosophe québécois sur l'avortement...

Sur le site du journal La Presse du 25 septembre 2012:

Ainsi donc, la question rebondit encore et se pose toujours: le foetus humain est-il OUI ou NON un être humain? J'ai toujours personnellement trouvé cette question un peu bizarre. Quand un animal attend son petit, personne n'ose se demander si ce qu'il attend est un animal de son espèce. Le langage populaire dit, par exemple, que la chienne est à la veille d'avoir ses chiens, que la vache va avoir son veau, que la lapine va nous donner, la semaine prochaine, de beaux petits lapins. Quand une mère fait une fauche couche, on dit qu'elle a perdu son bébé. Tout animal, quel qu'il soit, engendre toujours un être qui est de son espèce et lui est semblable. Cette réalité semble s'appliquer à tout le genre animal, y compris l'animal humain et raisonnable.

Les députés qui siègent dans l'enceinte de la Chambre des Communes, avant de légiférer sur cette question, devraient interroger, sous les caméras de la télévision, un ou plusieurs généticiens. Cela leur permettrait d'avoir un jugement plus éclairé.

Alors, le foetus est-il OUI ou NON un être humain? «Si l'on répond: non, je demande: à partir de quand le foetus est-il un être humain? À partir de quand un être attrape-t-il la nature humaine ? Si l'on ne pose pas une différence essentielle entre l'homme et l'animal, dès le départ, on ne peut pas l'introduire plus tard. On n'attrape pas la nature humaine comme on attrape la grippe ou l'autobus. On est un être humain tout le temps ou on ne l'est jamais. Les manifestations de l'humanité peuvent être différées, interrompues ou diminuées, mais la nature humaine est indivisible.» Si l'on répond: oui, on reconnaît indivisiblement que tout avortement est un infanticide.

Les biologistes ont bien mis en lumière la continuité de la vie qui, de l'embryon et du foetus jusqu'à l'être humain, ne semble pas connaître de «seuil qualitatif» qui permette de départager le pré-humain de l'humain. L'embryon est déjà un vivant «individué» malgré sa grande dépendance de la vie maternelle. Sa vie est déjà humaine: bien que non encore pleinement «humanisée». Qui peut dire, au cours de sa vie, qu'il a atteint une vie pleinement «humanisée»?

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