Sur le site de antagoniste.net du 9 juin 2014, cette réflexion, à vérifier :
(Photo : tsaiid sur flickr.com, licence creative commons)
Au Québec, depuis le début de 2013, le taux d’approbation par le gouvernement des nouveaux médicaments contre le cancer est de 31%, alors qu’il était de 77% en 2012 et de 69% en 2011. En fait, depuis 2013, 1 médicament sur les 13 soumis a été recommandé. Ces médicaments représentent la dernière génération de molécules pour lutter contre le cancer, des médicaments extrêmement efficaces qui peuvent non seulement allonger la vie des patients, mais aussi améliorer leur qualité de vie de manière significative. Mais ces récentes découvertes sont aussi très dispendieuses, par conséquent le Québec refuse de les utiliser pour traiter ses citoyens.
À titre d’exemple, l’Afinitor, l’Alimta, le Tarceva et l’Iressa, la Cadillac de l’arsenal pharmacologique contre certains cancers, n’ont pas été approuvés par le gouvernement du Québec, par contre ils sont tous couverts par des assurances privées aux États-Unis. (...)
Ici on soigne les gens avec du stock cheap. C’est comme si on décidait de soigner les cancéreux avec de l’aspirine et qu’on se disait que ce n’est pas grave puisque quand la personne va trop souffrir, on pourra la faire piquer. Mais ne vous en faites pas, quand on va piquer la personne qui a été soignée avec du stock cheap pour économiser quelques dollars, on le fera dans la dignité, il y aura du personnel syndiqué pour lui tenir la main.
Mais que voulez-vous, faire mourir les gens dans la dignité, ça coûte moins cher que de soigner les gens dans la dignité…
Ce qui est sûr, c'est que le gouvernement va de l'avant même si la plupart des Québécois mourants n'ont pas accès à des services de soins palliatifs de qualité. On tiendra compte de la situation financière du Québec pour les financer, ce qui signifie que le premier choix, c'est l'euthanasie.
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