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Question au député André Simard : devrait-on donner le statut d'"animal" à l'enfant à naître pour le protéger?

M. André Simard, député du PQ éprouve beaucoup de compassion pour les victimes du procédé certifié religieusement halal, qui consisterait à égorger l'animal sans d'abord le rendre inconscient.

J'invite les lecteurs à lire l'article que nous avons fait sur l'eugénisme pratiqué à l'hôpital Ste-Justine de Montréal. Vous pourrez constater qu'il n'existe pas de loi obligeant à tenir compte de la douleur de l'enfant à naître lors de son avortement. Alors que cette souffrance est reconnue chez l'enfant dès la 20e semaine de grossesse, nous avortons au Québec sans anesthésiant, jusqu'à la fin de la grossesse.

J’utilise sciemment le mot torture. Il est capital de prendre conscience de la réalité de la douleur de l’enfant à naître et je vous invite à lire attentivement ce  résumé des connaissances scientifiques sur le sujet. Ce résumé a été fait par le néonatologue Carlo Valerio Bellieni, enseignant de la thérapie néonatale à l’école de spécialisation en pédiatrie de l’Université de Sienne, membre de la European Society of Pediatric Research et de la direction nationale du Groupe d’étude sur la douleur de la Société italienne de néonatologie :
 
Anand (ANAND et HICKEY, 1987) et beaucoup d’autres auteurs après lui ont démontré avec évidence que le fœtus ressent la douleur du fait du développement efficace des voies anatomiques de la douleur même dès le stade fœtal. Dès la fin de la septième semaine de gestation, la région péribuccale présente des récepteurs tactiles, et l’on a pu parler d’une avoiding reaction ou réaction de fuite du fœtus quand on le touche (FERRARI et al., 1983).
 
La perception de la douleur suppose des récepteurs, des voies neuronales fonctionnelles et un cortex capable de recevoir et d’intégrer l’information. Or, dès la moitié de la gestation, tout cela est déjà présent. Les récepteurs cutanés couvrent toute la surface du corps à partir de vingt semaines de gestation (ANAND et HICKEY, 1987).
 
Les voies neurologiques efférentes sont en place à la sixième semaine et de nombreux neurotransmetteurs spécifiques apparaissent à partir de treize semaines. Ces voies arrivent au thalamus, à la base du cerveau, à partir de vingt semaines. Elles rejoignent le cortex entre la dix-septième et la vingt-sixième semaine (LAGERKANTZ et FORSBERG, 1991; FITZGERALD, 1993).
 
Que les fibres ne soient pas encore complètement myélinisées (c’est-à-dire n’aient pas la gaine isolante appelée myéline) n’invalide pas le fait qu’elles peuvent transmettre des stimuli. Il faut noter que, chez le nouveau-né, la densité des récepteurs et de substance P (substance médiatrice de la douleur) est plus grande que chez l’adulte (MANOLIDIS et al., 1989; CHOONARA, 1998). Ce constat a conduit certains à affirmer que la sensation de douleur est plus grande chez le nouveau-né que chez l’adulte.

Serait-il possible d'exiger de la part des avorteurs, un minimum de conscience et d'humanité, consistant à ne pas torturer avant de tuer l'enfant à naître, comme c'est le cas avec les animaux destinés à la consommation? Voici l'article du 14 mars 2012 paru sur Canoe et donnant la parole à M. Simard :

L'abattage halal ... heurte de plein fouet les valeurs québécoises et amène même des risques pour la santé, estime le Parti québécois.

«Au delà de l'aspect religieux, cet abattage rituel implique le sectionnement de la gorge et le saignement de l'animal encore vivant. Comme vétérinaire, je peux vous dire que ce type d'abattage ne correspond pas selon moi aux valeurs du Québec», a lancé le député péquiste André Simard, mercredi, en conférence de presse.

Après la France, la controverse sur la viande halal a atteint le Québec. Mardi, Mario Dumont a révélé sur les ondes de VTélé que les poulets de l'usine Olymel de Saint-Damase en Montérégie sont tous halal. Une information qui n'est toutefois pas indiquée sur les étiquettes.

Au Québec, les normes en matière d'abattage stipulent que l'animal doit être étourdi, inconscient, avant sa mise à mort par la saignée pour éviter un maximum de souffrance et de douleur, précise le député Simard.

«Je considère qu'il y a quand même une souffrance ou des douleurs plus élevées pour les animaux qui sont abattus sous le mode religieux.»

Vous avez raison, M. Simard. Et maintenant, pouvez-vous étendre votre raisonnement à l'enfant à naître, ou vaut-il moins qu'un animal à vos yeux?

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