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Quelle est la différence entre l'avortement chimique et la contraception orale d'urgence (COU) ?

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L’avortement chimique et la contraception orale d’urgence (COU) ont en commun un même effet, soit de provoquer l’avortement d’un enfant déjà conçu, avec pour différence que la COU : 

a) est beaucoup moins puissante (à base de levonorgestrel (« Plan B ») ou d’œstrogène avec norgestrel ou levonorgestrel – « Méthode Yuzpe »), d’où la limite de cinq jours pour qu’elle puisse agir, comparativement à jusqu’à cinq et sept semaines d’aménorrhée pour l’avortement chimique (selon qu’il s’agit du cocktail chimique à base de méthotrexate - agent de chimiothérapie non autorisé pour l’avortement mais tout de même utilisé à cette fin - ou à base de RU486 (mifépristone), cocktail anti-ulcère commercialisé un peu partout dans le monde pour l’avortement et pour lequel une autorisation pour le Canada est à l’étude, avec décision de Santé Canada prévue pour l’automne 2014). La COU a un taux d’échec non négligeable d’entre 5 % et 42 %, et Santé Canada a fait ajouter sur son emballage qu’elle est totalement inefficace pour les femmes ayant un indice de masse corporelle très élevé ;

b) a un deuxième effet possible, contraceptif, celui-là, en : i) formant une barrière muqueuse au col de l’utérus pour tenter d’entraver le transport des spermatozoïdes jusqu’à l’ovule et d’empêcher ainsi la rencontre des deux gamètes (conception) ; ii) bloquant ou retardant l’ovulation. 

L’avortement chimique et la COU ont en commun le type de produit chimique utilisé, soit des hormones, ou « stéroïdes » (tout comme la contraception régulière, d’ailleurs). Or, il faut savoir que les hormones sont un élément déterminant de la santé, et que le fait de déranger leur équilibre naturel a un effet très important sur le système immunitaire, entre autres. Il est universellement reconnu que de nombreux cancers sont attribuables à des déséquilibres hormonaux. 

Si la COU est beaucoup plus faible que l’avortement chimique, pour avoir l’effet escompté, elle est tout de même jusqu’à cinquante fois plus forte que la contraception dite « régulière »... 

Ainsi, les femmes décrivent l’expérience de la COU comme « extrêmement pénible », comportant de violentes nausées pouvant durer plusieurs heures, soit bien au-delà du vomissement du contenu de l’estomac, ce qui est exténuant à l’extrême. Les femmes rapportent que la douleur et la souffrance liées à la COU sont comparables à un empoisonnement à l’alcool (lendemain de veille, « gueule de bois »), mais encore dix fois plus souffrant, si c’est possible de concevoir une telle souffrance. 

Et l’avortement chimique, pour sa part, est encore beaucoup, beaucoup plus intense que la COU….Qui veut de cela ? Vraiment ? Qui considère vraiment que la femme mérite une telle punition, une telle torture ? On peut accepter une telle souffrance pour sauver sa vie (chimiothérapie, par exemple), mais à chaque fois que la femme a pris sa pilule contraceptive en retard ou que ses règles sont un tant soit peu retardées et qu’elle soupçonne une grossesse ? On se fie au fait que la femme prend ces produits « en privé » et qu’elle n’aura pas le courage de dénoncer la violence de l’expérience. Eh bien cette souffrance des plus inacceptables pour les femmes doit être connue et reconnue. Le droit au consentement éclairé le commande, ainsi que la présentation des autres options que sont l’adoption ouverte, semi-ouverte ou fermée.

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