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Prostitution : Un autre « soin de santé » ?

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Par Paul-André Deschesnes

La société québécoise regorge de toutes sortes de soins de santé. On se rappelle très bien que l’avortement et l’euthanasie ont été légalisés chez nous, sous prétexte que ce sont des soins de santé.

Il y a quelques mois, un jugement de la Cour suprême du Canada a décrété que la prostitution ne doit plus être considérée comme quelque chose de mal et de criminel. Les avocats des prostituées avaient plaidé devant le plus haut tribunal du pays que celles-ci rendent des soins de santé aux personnes ayant besoin d’activités sexuelles.

Dans le journal « La Presse » du 22 juillet 2015, on nous informait que les sex-shops pourraient bientôt être considérés eux aussi comme des commerces qui rendent des soins de santé à la population.

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Le débat qui se déroule actuellement devant la justice québécoise concerne les heures de fermeture pour ces commerces très populaires qui ont pignon sur rue en très grand nombre dans toutes les régions du Québec. Les propriétaires affirment qu’il faut leur permettre de rester ouverts très tard en soirée, comme les pharmacies.

Il paraît que dans notre belle province, « les sex-shops sont des commerces qui rendent des soins de santé incontournables et qui améliorent grandement la santé sexuelle de la population ». Voilà ce que les avocats ont plaidé avec l’appui de savants psychologues et sexologues venus témoigner en faveur des commerçants.

Toutes ces grandes surfaces de produits érotiques, aussi ridicules les uns que les autres, ont pour but « d’augmenter l’excitation sexuelle à son paroxysme, ainsi que le désir et la satisfaction sexuelle » (La Presse, 22 juillet 2015).  Il faut donc les considérer comme des produits de santé qui favorisent une saine sexualité.

Actuellement, un premier jugement vient de tomber ; il refuse la demande des sex-shops sur les heures de fermeture ; ceux-ci vont maintenant se prévaloir de leur droit d’aller en appel et peut-être même jusqu’en Cour suprême pour défendre la « santé » du bon peuple québécois. Je suis certain qu’ils finiront par gagner leur cause.

Notre société décadente et athée fait la promotion du MAL en le définissant comme le BIEN. Les sex-shops, comme les bordels, sont une honte nationale au Québec. Tous ces produits diaboliques n’ont aucun rapport avec le véritable amour humain entre un homme et une femme.

Dans notre société, qui a perdu tous ses repères, le sexe est devenu un vulgaire loisir qui n’a plus aucun rapport avec l’acte sacré de la procréation. La jouissance suprême et la performance athlétique sexuelle sont les cibles à atteindre pour vivre une sexualité dite normale. Nous sommes à des années-lumière d’une véritable santé sexuelle telle que voulue par notre Créateur.

Le bon peuple québécois est de plus en plus malade sur le plan sexuel depuis qu’il a renié et ridiculisé les commandements de Dieu. Il se vautre maintenant dans la fornication et la luxure ; ces nouvelles « valeurs » à la mode sont aujourd’hui présentées comme de doux et agréables péchés qu’il faut consommer en quantité industrielle.

À tous les niveaux de la société l’industrie du sexe fait fureur au Québec et rapporte des centaines de millions de dollars en retombées économiques. Le Malin est mort de rire devant cette décadence postmoderne.



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