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Pouvons-nous faire confiance à Développement et Paix?

La campagne de carême va débuter dans moins de trois semaines et chacun sera appelé à contribuer à financer l’organisme officiel de l’Église catholique du Canada pour ses œuvres de charité.
 
Nous rappelons avec tristesse les ratés de Développement et Paix : association et financement d’organismes faisant la promotion de l’avortement et de la contraception à travers le monde. Heureusement, la dernière controverse a produit la création d’un comité permanent de six évêques pour travailler en collaboration avec la direction de Développement et Paix et veiller à ce que leurs objectifs soient conformes à la doctrine sociale de l’Église.
 
Mgr Smith, président de la CECC, invitait les fidèles à faire confiance à leurs évêques pour leur supervision de l'organisme de charité. Sur le site de Développement et Paix, nous trouvons ces propos sur la visite conjointe de Développement et Paix et des évêques les accompagnant :
 
Du 14 au 21 décembre 2011, le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton, et le vice-président, Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau, ont participé à une mission conjointe de solidarité en Haïti avec Développement et Paix. Dans leur rapport,  ils ont notamment déclaré que « Développement et Paix s’est mérité une excellente réputation en Haïti pour son sens du partenariat, pour sa façon de respecter les ressources des collectivités locales et pour l’importance qu’il accorde à une approche durable et à long terme ». 
Donc tout est pour le mieux depuis que le nouveau comité permanent est en place?
 
Pas exactement.
 
Un site internet intitulé Socon or Bust vient semer le doute sur la rigueur et le sérieux de la visite de courtoisie à Haïti.
 
Parmi les photos de nos évêques à Haïti, nous les voyons visiter un musée, guidés par Mme Lody Auguste, fondatrice du mouvement Aprosifa, l’Association pour la promotion de la santé intégrale de la famille, financé par Développement et Paix
 
Toujours selon ce site, Aprosifa distribuerait des contraceptifs et a effectué la traduction d’un livre intitulé « Where there is no doctor » dont un chapitre explique comment s’autoavorter…
 
Ce sont des accusations graves que Campagne Québec-Vie a tenté de compléter. Nous avons fait des appels auprès de laïcs catholiques d'Haïti, impliqués dans la pastorale des soins de santé, pour recevoir ces réponses sur APROSIFA :
 
« APROSIFA est un organisme antifamilial. » « APROSIFA est un organisme ayant travaillé activement aux changements des lois pour permettre l’avortement en Haïti, ainsi que le mariage pour les personnes de même sexe. » « APROSIFA  est un organisme de féministes dures ».
 
Quelle conclusion tirer ? Qui croire ? En fait, il nous reste qu'à déclarer, avec regret, que nous ne pouvons, pour le moment, pleinement faire confiance à Développement et Paix.
 
Les nombreux doutes toujours sérieux sur le manque de volonté de l'organisme de cesser tout financement d'organismes aux objectifs incompatible avec l'amour de l'enfant à naître ou d'une saine sexualité, nous obligent à chercher des alternatives pour nos dons de charité.
 
D’autres organismes de charité plus rigoureux dans leur approche chrétienne aident vraiment les pauvres sans grand risque qu'ils financent des organismes travaillant à promouvoir l’avortement et la contraception comme « soins de santé reproductive » auprès des populations dans le besoin.
 
Vous connaissez certainement quelques organismes de charité dignes de confiance auxquels vous pourrez donner votre soutien.
 
Nous vous en suggérons également quelques-uns dont vous pourrez prendre connaissance sur leur site internet.
 
1-Fidesco : Fidesco est une organisation de solidarité internationale, l'une des plus importantes ONG françaises reconnues par le ministère des Affaires étrangères pour l'envoi de volontaires de solidarité internationale (VSI).
 
Organisation catholique créée en 1981, Fidesco est une association loi 1901 dite de bienfaisance et fiscalement assimilable à une association d'utilité publique.
 
Fidesco agit au service de projets de développement, d'aide aux populations locales ou d'actions humanitaires selon deux modes d'intervention :
 
— Le recrutement, la formation, l'envoi et le suivi de volontaires de solidarité internationale pendant un ou deux ans dans les pays du sud.
 
— La gestion et le pilotage de projets en direct. C'est le cas notamment du dispensaire Saint Gabriel à Conakry en Guinée, du centre de formation et d'insertion à Salvador de Bahia au Brésil et du centre des enfants des rues à Kigali au Rwanda.
 
Être volontaire Fidesco c'est :
 
— Partir pour mettre vos compétences professionnelles au service de populations locales qui en ont besoin,
 
— Vivre en témoin de la Foi,
 
— « Vivre avec » ceux vers qui vous serez envoyés.
 
Fidesco aujourd'hui c'est :
 
— Une expérience de bientôt 30 ans au service de la mission au loin.
 
— Plus de 1000 volontaires ayant déjà donné deux ans de leur vie pour servir les populations démunies.
 
— 35 pays qui accueillent actuellement 200 volontaires Fidesco en cours de mission.
 
Fidesco est membre de Coordination-Sud, du CLONG-Volontariat (Comité de Liaison des ONG de Volontariat), du Conseil National de Solidarité.
 
2-Les missionnaires de la Charité. Est-il besoin de présenter aujourd’hui les sœurs de mère Téresa? Les Missionnaires de la Charité, outre les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, prononcent un quatrième vœu : celui de se vouer au service des plus pauvres d’entre les pauvres, de ceux qui ne peuvent les dédommager de leur peine, dont on n’attend rien en retour. Mère Teresa limite volontairement le travail des sœurs à une catégorie de personnes, les plus méprisées, les plus défigurées. C'est dans une volonté d'identification à Jésus abandonné par les siens, celui qui « s’est anéanti lui-même, en prenant la condition d’esclave » (Ph 2, 7).
 
3-Aide à l’Église en Détresse : fondée en 1947, l’association catholique internationale a reçu pour mandat d’assister les catholiques là où l’Église souffre de pauvreté ou de persécution. L’organisme dispose de bureaux dans 17 pays, dont le Canada (Montréal). Il soutient des projets dans plus de 150 pays, et a aussi pour mandat de soutenir le travail d’information sur la situation des Églises dans le monde.
 
4-Franciscains de l’Emmanuel : Mission de l'Église
 
Voulant être les témoins de l'Amour qui n'est pas aimé, ou si peu, notre mission d'Église se partage principalement en deux pôles :
 
L'évangélisation, prioritairement auprès des jeunes :
 
•en accompagnant la jeunesse (surtout entre 18 et 30 ans) par des activités pastorales de partage d'Évangile, week-end jeunesse, les Ami(e)s de Jésus-Emmanuel, etc. où la créativité apostolique est développée,
•la prédication de retraites paroissiales et autres,
•l'accueil de jeunes pour vivre un temps avec nous (en Afrique, l'animation du Centre Saint-François, qui est un cadre de ressourcement spirituel, de prière et de formation, ouvert à tous).
 
Le service de compassion auprès des plus démunis :
 
•par la visite des prisonniers, des malades, des vieillards et des plus pauvres; par l'accueil, en aidant selon nos moyens et nos disponibilités,
•en étant disponibles aux personnes qui viennent à nous, ou vers qui nous allons, dans leurs différents besoins
 
5-La Fondation Raoul Follereau : En plus d’être l’organisme international de lutte contre la lèpre, bien présente encore dans de nombreux pays, l’organisme a étendu ses activités.
 
Aider les enfants à se mettre en marche
 
La construction d'un monde plus juste et plus humain passe obligatoirement par le recul de l'ignorance et de la pauvreté. Pour lutter contre ces lèpres déjà dénoncées par Raoul Follereau en son temps, la Fondation consacre une partie de ses efforts à l'aide aux enfants en détresse : enfants de la guerre, de la rue, de la misère.
 
Les enfants sont les premières victimes des errements et des démissions de notre temps. Dans les pays où la Fondation intervient, un trop grand nombre basculent dans l'exclusion dès leur plus jeune âge. Cellule familiale instable, conflits, précarité, scolarité discontinue, voire impossible... sont autant d'obstacles à surmonter avec eux pour les aider à devenir auteurs de leur propre vie.
 
Face à ce constat, la Fondation s'engage à donner les moyens aux enfants en détresse de poser les bases de leur avenir. Accueil, instruction et particulièrement éducation : elle soutient des projets qui apportent des solutions à la faim, la peur, la solitude et l'ignorance. Elle veut faire de l'enfance le temps des fondements pendant lequel les jeunes pousses d'aujourd'hui apprendront à devenir les tuteurs de demain.
 
6-Famille Myriam Bethléem : Cénacle Myriam Jérémie
 
Jérémie — Haïti
Fondation en septembre 1981
 
Depuis plusieurs années, à la demande de l’évêque du lieu, Monseigneur Willy Romélus, la Famille forme des « maîtres de chapelle » : formation à la Parole de Dieu, à la liturgie, aux sacrements, etc., afin qu’ils puissent aider les prêtres qui ont de grands territoires à desservir. Cette école se nomme : l'Institut Magnificat. Ce Foyer accueille aussi chaque été le projet du Souffle missionnaire Myriam : un groupe de jeunes entre 18 et 30 ans, en provenance principalement du Canada, pour vivre une expérience missionnaire.
 
7-L'Oeuvre d’Orient : fondée en 1856 par des laïcs, professeurs en Sorbonne, l’Œuvre d’Orient est la seule association française entièrement consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient. Œuvre d’Église, elle est placée sous la protection de l’Archevêque de Paris.
 
Grâce à ses 100 000 donateurs, elle soutient l’action des évêques et des prêtres d’une douzaine d’Églises orientales catholiques et de plus de 60 congrégations religieuses qui interviennent auprès de tous, sans considération d’appartenance religieuse.
 
L’Œuvre se concentre sur 3 missions — éducation, soins et aide sociale, action pastorale — dans 22 pays, notamment au Moyen-Orient. Son action s’inscrit dans la durée, mais son organisation et ses contacts sur le terrain lui permettent une très grande réactivité en cas d’événements dramatiques.
 
8-Centre Regina Pacis : Nos services s’adressent à tous ceux, jeunes et moins jeunes, qui désirent donner de leur temps pour favoriser le développement socio-économique des pays les plus pauvres des Caraïbes et de l’Amérique Latine.
 
Au projet Samana, nous avons besoin de 80 bénévoles et plus par année.
 
Si vous avez du temps à donner, pourquoi ne pas l'offrir à ceux qui en ont vraiment besoin? Et en plus d'aider, vous découvrez une autre culture et un pays riche en histoire!

Ce ne sont que quelques suggestions, à vous de trouver l'oeuvre que vous voulez soutenir!

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