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Pourquoi ramener en milieu scolaire un enseignement sexuel qui s’est soldé par un échec ?

Au Québec, des militants tenaces prônent le retour de l’enseignement sexuel en milieu scolaire, absent depuis 2001. Par l’intermédiaire des médias : journaux, radio, télévision, de façon continue, ils ne cessent de multiplier leurs efforts pour tenter de nous convaincre que cette absence est l’une des causes majeures des graves problèmes sexuels actuels, telles la chlamydia, principale cause de la stérilité, la syphilis et l’épidémie continue du sida.

Leur principal porte-parole, le Dr Réjean Thomas, fondateur de la clinique L’Actuel, met tout en œuvre pour éveiller notre « conscience » sociale à l’urgence du retour de l’éducation sexuelle en milieu scolaire ! Le 1er janvier 2009, à l’émission Tout le monde en parle, il nous révélait entre autres ceci : « Trois à quatre personnes sont atteintes par le sida chaque jour au Québec. » L’épidémie continue : 30 % des clients à l’Actuel ont moins de 30 ans. Alors qu’en ce mois de novembre 2012, on souligne le manque de connaissance des Canadiens sur le VIH/sida, le Dr Thomas prône lui aussi que c’est ce manque de connaissance mène à des comportements à risque.

Mais pourquoi donc nos jeunes devraient-ils poursuivre un enseignement sexuel dans les écoles du Québec, alors que cette formation et cette information se sont soldées dans le passé par un échec? Cet enseignement n’a pas aidé les jeunes à comprendre leur personne sexuée et sa finalité, afin de bien la vivre. Il a plutôt contribué au développement d’une sexualité en déséquilibre chez bon nombre de nos jeunes et, par ricochet, chez plusieurs de leurs parents.

Pour que puisse se développer une sexualité en équilibre chez nos enfants et adolescents au cours des deux dernières décennies, qu’a-t-il donc manqué en milieu scolaire ? Serait-ce à cause de l’absence dans les classes de discussions libres avec un(e) adulte portant sur la masturbation, les rôles sexuels, l’hétérosexualité, l’homosexualité, la bisexualité, le mariage entre personnes de même sexe, la contraception, la pilule du lendemain, l’avortement, les ITS/sida, la réussite de sa première relation sexuelle, etc. ? Mais non ! Bien au contraire ! Ils en ont été saturés.

En milieu scolaire, on a voulu imprégner profondément les esprits de l’ensemble des éducateurs et des jeunes de ces paroles de madame Jocelyne Robert, sexologue : « Le condom est le plus grand ami des jeunes ! » « C’est un message de respect que d’insister auprès des jeunes pour qu’ils utilisent la contraception ». Et la perle : « L’avortement peut être un geste sacré ! »

Ces paroles insensées ont été largement diffusées à la télé. Avec le résultat qu’au Québec, en 2008, il y avait 36,9 avortements pour 100 naissances vivantes. On le voit : la contraception et l’avortement relèvent de la même logique d’une liberté erronée.

Crions-le sans détour : ce dérapage relatif à la sexualité provient des promoteurs, des pseudo programmeurs et des éducateurs de ladite éducation à la sexualité ! Ces derniers refusent de reconnaître que la sexualité et l’amour sont deux réalités vitales inséparables, que tout être humain a la tâche d’assumer par un processus continu d’intégration. Hélas, ces personnes, protégées dans nos sociétés permissives par le paradigme de la réduction des méfaits que soutient la Charte des droits et des libertés, ont gravement abusé de nos enfants et de notre jeunesse.

Aujourd’hui, nous avons à reconnaître que cette pseudo éducation sexuelle est le plus grand viol perpétré au sein de notre société. Elle a violé l’âme, le cœur et le corps de plusieurs générations de jeunes. Pour la santé et le bonheur des enfants et des jeunes d’aujourd’hui et de demain, nous ne pouvons plus garder le silence sur ce viol collectif, qui doit être démasqué pour ce qu’il est.

Que faire pour favoriser chez nos enfants et adolescents un apprentissage qui les aide à devenir des êtres équilibrés affectivement et sexuellement ? Je ne vois rien de mieux que la préparation de nombreux agents formateurs des parents à la pédagogie de la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité, de la naissance à la maturité. C’est une démarche simple, mais qui ne s’improvise pas ! Nombreux sont les parents qui ont à l’approfondir pour bien la transmettre au fil du quotidien. Également, plusieurs enseignants ont à la découvrir pour la respecter et la favoriser chez leurs élèves. Viendra-t-il enfin, ce jour où des responsables politiques, ministres et autres, prendront la responsabilité de favoriser la réalisation de ce grand et beau projet que j’ai pu développer au cours des ans, comme infirmière éducatrice de formation ? Je le souhaite de tout cœur.

Pour plus de renseignements sur la démarche d'intégration de l'amour et de la sexualité >>

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