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Pourquoi régler par le laïcisme (anti-laïcité)le problème de l'interprétation intégriste et terroriste de la religion musulmane?

Depuis des années, Pauline Marois et le Parti Québécois ont travaillé avec acharnement pour déchristianiser le Québec. Après la perte de la confessionnalité des écoles, l’interdiction de parler de Dieu dans les garderies, le gouvernement désire ajouter une charte qui implicitement exprime la nocivité des religions en elles-mêmes, qui doivent être mises sous surveillance.

Comme le Parti ne veut pas heurter de front la sensibilité québécoise attachée à son patrimoine religieux, des exceptions sont faites pour éviter les confrontations. Mais il n’en reste pas moins que le message obligatoire présent dans la fonction publique et qui se répercutera dans la promotion d’une intolérance dans toutes les sphères de la vie publique, est que l’expression de l’appartenance religieuse est signe d’intégrisme, de fanatisme, d’un danger qui doit être combattu.

Et pour l’ensemble des Québécois, le pire intégrisme à combattre est l’intégrisme musulman. Par crainte d’un fanatisme musulman, bien réel et dangereux, les Québécois plongent tête baissée dans un laïcisme, religion d’État voulant éradiquer le phénomène religieux de la sphère publique, de la fonction publique en premier lieu, « étape par étape » comme le mentionnait Pauline Marois.

Et Bernard Drainville d’ajouter  qu' « on ne souhaite pas que les enfants soient exposés à quelque influence religieuse que ce soit ». Bernard Drainville croit avoir personnellement une autorité qui surpasserait celle des parents en matière de liberté de conscience et de religion…

On imposera partout où l’État paye, une religion : le laïcisme, neutralisation de toute expression religieuse autre qu’un matérialisme pratique,  seule manifestation religieuse tolérée par les athées.

Le danger que représente ce laïcisme agressif qui se croit le droit d’obliger des citoyens à enlever un signe religieux est actuellement très grand au Québec. Beaucoup plus grand que celui représenté par une population musulmane fanatique à l’intérieur de la communauté musulmane modérée du Québec.

Si l’on veut faire comprendre la violence et l’intolérance du gouvernement, il faudrait imposer aux partisans du laïcisme une obligation semblable : l’obligation d’exprimer  par un signe vestimentaire leur appartenance à l’athéisme, à l’agnosticisme, à la franc-maçonnerie relativiste et occulte, etc. Ils comprendraient peut-être alors la portée du geste d’oppression et de domination que constitue l’imposition d’effacement d’une identité chérie.

Malheureusement, beaucoup de Québécois ne voient pas actuellement cet enjeu, camouflé par un voile…

Car c’est ce voile, cette burka, cette nourriture halal, que beaucoup rejettent parce qu’ils sont des signes communs aux musulmans modérés et aux terroristes islamiques. Parce que l’on ne peut délimiter qui deviendra terroriste, on voudrait éliminer une culture du territoire québécois. C’est là le sens de l’appui d’une majorité de Québécois de souche qui désirent que l’immigration de religion et culture musulmane s’intègre, au sens de disparaître, dans la culture québécoise. Si les Québécois étaient racistes et xénophobes, pourquoi auraient-ils accepté depuis des décennies, avec joie même, les quartiers de la petite Italie, le quartier chinois, le quartier portugais, etc. Jamais on n’a vu ni entendu de débats sur une « nécessaire » disparition de ces particularités culturelles montréalaises.

Et ici nous sommes en présence d’un problème non pas québécois, mais bel et bien occidental devant non pas «la» mais bel et bien « les » religions musulmanes. Parce qu’il n’y a pas de credo ni de catéchisme musulman qui définisse clairement des dogmes incontestables de tout citoyen musulman.

Ce qui fait toute la force du redoutable auto-proclamé porte –parole de la communauté musulmane en Europe, le débatteur exceptionnel Tariq Ramadan, terreur d’une population qui ne peut s’objecter à ses propos utilisant les règles mêmes de la pensée occidentale pour faire accepter une population musulmane, mais surtout, une culture musulmane modérée partout en Europe.

Comment accepter au nom du droit fondamental à la liberté religieuse, la présence grandissante d’un Islam modéré dont les adeptes grossissent en nombre du fait, à la fois d’une immigration importante et d’un taux de natalité beaucoup plus élevé que celui des populations occidentales en régression démographique? Comment accepter ce danger, parce qu’il est véritable, d’une population laissée à sa libre interprétation des textes coraniques qui contiennent à la fois des sourates proclamant la tolérance à l’égard des chrétiens, des Juifs et des adeptes d’autres religions, et d’autres sourates, plus récentes, demandant leur mise à mort?

« Tuez-les partout où vous les trouverez, chassez-les des lieux d’où ils vous auront chassés… » (Surate 2 :191)

Comment ne pas se rappeler les nombreuses mises en garde sur les phases de faiblesse et du Jihad. L’Islam modéré étant nécessaire dans les pays où les Musulmans sont minoritaires et doivent s’accroitre tranquillement  pour passer ensuite au djihad dans les pays qu’ils peuvent conquérir ou dominer.

Il faut noter qu’à l’intérieur même des populations musulmanes, nombreux sont ceux qui craignent de s’opposer à un Islam violent.

Comment faire confiance à des coreligionnaires qui n’ont pas une voie commune, une autorité reconnue par tous les musulmans et pouvant interpréter les textes en réfutant les sourates violentes et en promulguant les sourates pacifiques?

C’est pour cette raison que tous les raisonnements, aussi justes et bienveillants soient-ils, ceux d’un Tariq Ramadan, ne viendront jamais à bout d’une nécessaire méfiance devant ce qui peut à tout instant se transformer en un cauchemar terrifiant, celui d’une population terroriste sur un territoire, voulant imposer l’Islam et sa charia par la force, ou même, par la démocratie, par une démographie musulmane majoritaire déposant son bulletin de vote…

Ce problème très réel est celui, circonscrit, auquel devrait s’attaquer avec honnêteté les gouvernements occidentaux.

Parce que l’Islam repose sur le Coran, un texte qui a le grave défaut de dire une chose et son contraire sur des points capitaux comme la mise à mort de l’incroyant… selon la situation de force ou de faiblesse que l’auteur du Coran ressentait au moment de rédiger sa religion.

Personne, pas même les anti-sémites, n’a vraiment peur des Juifs, encore moins des chrétiens, ni des bouddhistes…

La peur que produit universellement l’Islam, chez les musulmans eux-mêmes, est le signe évident qu’il y a un très grave problème  interne à la religion musulmane, problème qui prend sa source à l’intérieur même des écrits du Coran…

La libre interprétation produit la libre réaction…

Qui, lorsqu’il voit la situation de maints pays majoritairement musulmans, peut de façon réaliste envisager avec sérénité le jour où la population de son pays sera serviteur de la puissance proclamée par le Coran?

Plutôt que de s’attaquer lâchement à la liberté religieuse, les démocraties occidentales devraient avoir la sincérité de définir et circonscrire le problème «religieux» à ce qu’il est. Et de chercher des solutions spécifiques sans brimer la liberté religieuse de tous les citoyens de confessions théistes ne partageant pas un laïcisme militant ne convenant réellement qu’aux citoyens de confession athée.

Que Pauline Marois cesse de vouloir justifier son laïcisme d’athée par des cas isolés qui peuvent déjà se régler selon une règlementation intelligente. Elle joue avec le feu et, tranquillement, les Québécois réaliseront que sa tentative de camoufler sa haine du christianisme sous la défense de « valeurs québécoises » est tyrannique et liberticide.

Plus qu’avec le feu, Pauline Marois joue peut-être avec la vie même du Parti Québécois…

Et si elle avait le moindre esprit de leadership et une vision prophétique, elle pourrait lancer, au Québec, un vaste mouvement de réflexion et de prise de position qui pourrait devenir mondial pour, oui, imposer une interprétation modérée du Coran dans les pays occidentaux, qui respecte la loi naturelle inscrite dans le cœur de tout être humain : «Tu ne tueras pas…» Puisqu’aucune interprétation du Coran n’a plus de valeur, n’a plus d’autorité qu’une autre, il est permis de travailler ardemment, comme le fait, peut-être, un Tariq Ramadan, à faire partager une compréhension pacifique du Coran. Et pour ceux qui ne partageraient pas cette compréhension non-violente du Coran, les portes de notre pays et de l'Occident doivent leur être fermées. Nul besoin d’une charte voulant éliminer les religions de la fonction publique en attendant de les faire disparaître de l’espace public…

Et tout cela en gardant une nécessaire méfiance envers ceux qui mettent, peut-être, plus d'énergie à faire accepter une culture musulmane modérée à l'Europe que de modifier une culture musulmane intégriste... Qu'il est difficile mais combien nécessaire de jauger une religion dont le fondateur même avait deux visages...

Non, toutes les religions n'ont pas la même valeur... Le Laïcisme est totalitaire par nature, l'Islam peut l'être selon l'interprétation qu'on lui donne. Mais dans la situation québécoise, le plus grand danger, c'est bel et bien le laïcisme anti-laïcité de la charte des « valeurs québécoises »...

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