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Rick Santorum, un exemple d'un politicien fidèle à ses convictions

Rick Santorum suit de près le meneur Mitt Romney dans leur combat pour l'investiture républicaine. Et ce qui est pour nous vraiment impressionnant, c'est qu'il le fait sans compromis, avec l'appui d'une base éclairée reconnaissant l'importance de protéger l'enfant à naître. Le journal Le Figaro du 14 mars 2012 nous apporte cette nouvelle sur cette bataille remportée par Santorum:

Le modéré Mitt Romney, en tête pour l'investiture républicaine dans la course à la Maison-Blanche n'a pas réussi à s'imposer dans deux États du Sud conservateur, l'Alabama et le Mississippi. Il arrive même en troisième position dans les deux cas, derrière le grand vainqueur du jour le chrétien conservateur Rick Santorum et Newt Gingrich. Les scores sont à chaque fois serrés. Rick Santorum remporte l'Alabama avec 35% des voix, devant Newt Gingrich (29,3%) et Mitt Romney (29%). Dans le Mississippi voisin, Santorum recueille 33% des voix devant Gingrich (31%) et Romney (30%).

Après une victoire limitée et peu convaincante lors du Super Tuesday le 6 mars dernier, l'ancien gouverneur du Massachusetts, Mitt Romney, montre une nouvelle fois ses limites, alors que les votes conservateurs si importants dans le «Sud profond» des États-Unis étaient pourtant divisés entre les deux candidats ultraconservateurs Santorum et Gingrich. Avec sa double victoire Rick Santorum, 53 ans, se retrouve comme le principal challenger du favori Romney, qu'il est le seul à pouvoir encore menacer dans la course à l'institution pour faire face au président démocrate Barack Obama. Quasi inconnu du grand public l'année dernière, et partant avec un budget de campagne hyper réduit, Santorum est arrivé en tête à ce jour dans 10 États, contre 16 pour Romney.

Avantage arithmétique pour Romney

Pour de nombreux analystes américains, Newt Gingrich a en revanche perdu ses dernières chances de rester dans la course. Il a tout de même promis de poursuivre les primaires jusqu'à la convention républicaine en août. «Quand on est le candidat de tête et qu'on se classe deux fois troisième, on n'est plus vraiment un candidat de tête» a raillé Newt Gingrich.

«Qui aurait cru que les électeurs de base déjoueraient ainsi les pronostics jour après jour» a lancé Rick Santorum à ses partisans lors d'une réunion électorale à Lafayette, en Louisiane, où les primaires auront lieu le 24 mars.

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Sur la liberté des artistes

Richard Martineau dans sa chronique du Journal de Montréal du 14 mars 2012 nous apporte cette intéressante réflexion:

 

 

En regardant les artistes défiler les uns après les autres, un carré rouge à la boutonnière, lors du gala des Jutra, dimanche dernier, je me suis posé une question existentielle : Et si, au lieu d’être les défenseurs de la liberté d’expression, comme ils se présentent souvent, les artistes étaient au contraire allergiques à la diversité d’opinion ?

LE BANC DE POISSONS

Aucun groupe ne pense en bloc, dans la société.

On trouve des gais de droite et des gais de gauche, des Noirs républicains et des Noirs démocrates, des féministes syndicalistes et des féministes qui appuient le patronat…

Même chez les gens de droite, il y a place à la diversité. Certains sont de droite pour des raisons strictement économiques (la droite fiscale), alors que d’autres sont des grenouilles de bénitier qui combattent la contraception, le mariage gai et la séparation de l’Église et de l’État.

Il y a même des gonzillionnaires comme Warren Buffet qui veulent payer plus d’impôts !

Mais chez les artistes, c’est le banc de poissons.

On a l’impression qu’ils nagent tous dans la même direction.

Un artiste porte un carré rouge ? Ils vont TOUS porter un carré rouge.

So-so-solidarité, les amis. Et marchons tous au pas sur le même air.

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COMME SIX MILLIONS DE GENS

Or, je suis sûr que cette cohésion idéologique n’existe pas, en réalité. Ce n’est qu’une apparence.

Après tout, les artistes sont des gens comme vous et moi. Ils paient des impôts, ils votent, ils envoient leurs enfants à l’école, ils attendent en ligne à l’hôpital (enfin, la majorité…).

Ils voient bien que le système se dégrade à la vitesse grand V !

Il n’y a pas UN artiste au Québec qui, en regardant l’affiche hallucinante que nous avons publiée hier, s’est dit : « Coudonc, ça n’a aucun sens, il faut que l’État commence à réduire ses dépenses » ?

Pas un ?

Je ne le crois pas.

Je suis sûr qu’il y a des artistes qui ont voté Non aux deux référendums, qui se reconnaissaient dans le programme de l’ADQ, qui trouvent que Stephen Harper a raison de serrer la vis aux criminels et qui pensent que parfois, les écologistes exagèrent.

La question, c’est : où sont-ils ? Pourquoi ne parlent-ils pas, EUX AUSSI ? Pourquoi se font-ils discrets, pourquoi gardent-ils le silence ?

Auraient-ils peur de la réaction de leurs confrères et consœurs ?

L’UDA serait-elle pour la liberté d’expression… en autant que tout le monde pense comme elle ?

CONTRE L’ESPRIT DE MEUTE

Il me semble qu’être artiste, c’est d’abord et avant tout être POUR la liberté, POUR la diversité et POUR l’audace. C’est le contraire de l’esprit de meute, c’est refuser de penser en rond et de se fondre sagement dans le décor…

Pourquoi ce silence, alors ? Pourquoi cette unanimité étouffante ?

Moi, j’aurais aimé ça entendre UN artiste dire qu’il est POUR la hausse des frais de scolarité. Pas parce que c’est ce que je pense.

Mais parce que ça m’aurait soulagé. Je me serais dit : « Tiens, notre communauté artistique est en bonne santé, il y a encore des artistes qui n’ont pas peur de se démarquer du groupe… »

Je rêve en couleurs, semble-t-il.

Un artiste ou un politicien, ou un journaliste qui a décidé de se prononcer contre l'avortement est une personne qui a décidé de mettre fin à sa carrière. Non pas que le public ne serait pas capable de recevoir cette position, mais ses collègues de travail craindraient de s'afficher avec cette personne. Il est maintenant un lépreux...

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Grâce aux 40 jours pour la vie, deux avortoirs ferment en Iowa!

Le site riposte-catholique.fr du 13 mars 2012 nous apporte cette excellente nouvelle:

"C’est une nouvelle extraordinaire que la coordination des 40 Days for Life nous apporte aujourd’hui. En ce vingt-et-unième jour de la campagne de Carême, c’est-à-dire au début de la seconde partie de ce formidable effort, Dieu a entendu les prières de son peuple et y a répondu d’une manière tout aussi formidable : deux avortoirs, celui de Storm Lake et de Knoxville (Iowa) de la chaîne d’abattage d’enfants à naître de Planned Parenthood, viennent de fermer leurs portes définitivement et le même jour !"

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Un foetus de 28 semaines opéré avec succès!

Dans le journal Le Figaro du 13 mars 2012, nous avons l'histoire de cette belle percée scientifique:

 

sur la photo, la petite Alaitz

Des chirurgiens espagnols ont réalisé une première mondiale en opérant un foetus de 26 semaines et 800 grammes d'une obstruction bronchique. La petite fille est née en bonne santé 11 semaines plus tard.

Une équipe de médecins espagnols a annoncé mardi avoir opéré un foetus d'un poumon, une intervention présentée comme une première mondiale pour sauver la vie de la petite Alaitz, âgée aujourd'hui de 16 mois.

«C'est la première fois au monde qu'une telle opération est tentée et réussit», a affirmé le docteur Eduard Gratacos, chef du service de médecine foetale de l'hôpital Clinic de Barcelone, en présentant à la presse le bébé en pleine forme.

Le foetus souffrait d'une «atrésie bronchique», obstruction de poumons peu fréquente qui touche un foetus sur 10.000, a expliqué le médecin. Cette «obstruction totale des bronches du poumon droit mettait en péril sa vie parce que le poumon se développait anormalement et se comportait comme une tumeur», menaçant de comprimer le coeur et de provoquer un arrêt cardiaque, a-t-il ajouté. Dans 90% des cas, cette malformation génétique conduit à la mort du foetus ou du nouveau-né.

«Des tissus fins comme du papier à cigarette»

L'opération a duré 30 minutes, a expliqué le Dr Gratacos. «Parce que dans ces cas là, il faut opérer très vite, comme une attaque de banque», a-t-il expliqué. Le foetus avait alors 26 semaines et pesait 800 grammes.

Ce qui est nouveau, c'est que les médecins ont procédé à une endoscopie pour accéder au point d'obstruction dans les bronches et les perforer au laser avant de les «reconnecter» dans l'arbre bronchique, a-t-il poursuivi. Ils ont utilisé pour cela un cathéter de 3 millimètres de large introduit par la bouche. «C'est une opération très délicate car les tissus étaient aussi fin que du papier de cigarette», a expliqué le médecin.

Le poumon malade a ainsi pu se vider et se réduire jusqu'à reprendre une taille normale. Le bébé est né 11 semaines plus tard, pesant 2,54 kilogrammes et a pu être traité sans problème d'une insuffisance respiratoire légère.

» L'opération expliquée en vidéo sur elpais.es

Alaitz (joie, en basque) est «totalement normale. Elle se réveille contente et heureuse, rit quand elle est contente, pleure quand elle a faim», s'est réjouit sa mère, Monica Corominas, aux côtés de son mari Marco.

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Nos sources sur l'utilisation des foetus avortés par Pepsi

Voici quelques sources pour ceux qui aimeraient aller plus loin.

-Le site Lifesitenews du 5 mars 2012 est un excellent résumé

-Le site Children of God for Life dont nous tirons les informations suivantes est le plus complet (malheureusement seulement en anglais):

 

For the past several months, PepsiCo has been issuing the following letter in response to customer complaints. Don't be fooled - they are NOT being honest - and we have all the proof you need!
 
Here is PepsiCo's form letter:
 
Dear XXXXX,
Thank you for contacting us at PepsiCo to share your thoughtful comments. We value your feedback and appreciate your interest in our products. For competitive reasons, it has been our standard practice not to comment on specific research processes; however, we do understand and are sensitive to your question. Please know that PepsiCo does not conduct or fund research that utilizes any human tissue or cell lines derived from embryos. Thank you again for taking the time to contact us.
 
Pepsi Consumer Relations
012935776A
 
 
Our Response
 
This is an automated and very deceitful response because the cell line being used is called "human embryonic kidney" though it was actually from an abortion in the fetal stage (post 8 weeks) which means they are doing aborted fetal cell line research, not cells from embryos. Now the aborted fetal cells are also reproduced and frozen, reproduced and frozen and so maybe they are trying to be clever saying the cells did not come from an embryo - because they came from the lab. But of course its all semantics and of course, they are patently lying. Even PepsiCo lawyers did not deny they were funding the research in response to the shareholder who filed a resolution with the SEC in November against PepsiCo.
They are certainly funding research for Senomyx and we have it on their own letterhead admitting it. That letter can be found at: http://cogforlife.org/pepsiresponse.pdf They paid $30 million up front for the research and development which the local media reported on in the Wall Street Journal: http://online.wsj.com/article/SB100014240527487045541045
75435312538637530.html and the stock market - http://www.dailymarkets.com/stock/2010/08/19/pepsico-senomyx-in-sweetener-deal/
As to Senomyx using aborted fetal cell line, HEK-293 (human embryonic kidney) that information is readily available in their own patents and we have included that information below.
If you get such a response, we would recommend you send them the above information in your own "form letter" in response and tell them that they must be "mistaken" (a nice way of saying they are lying) and should take this up with their management since the facts are clear.
 
Senomyx and Partners – All the Proof You Need
 
Since issuing our first press release on March 29, 2011 regarding the work of Senomyx using aborted fetal cell lines to produce artificial flavor enhancers for several major food giants, the public has responded to these companies with letters and phone calls expressing their concern, shock and utter disgust. Unfortunately, both Senomyx and their partners have been less than honest in their responses to the public, causing even further confusion to the public, even to the point of convincing some that its simply not true. We have compiled the following information to help you in your boycott and letter writing efforts in order to ensure this undeniable truth is no longer kept hidden from the public.
So let's start right out with the undisputable fact that aborted fetal cell lines are indeed being used by Senomyx in the research and development of artificial flavor enhancers.
 
I. List of their patents
Senomyx has 77 patents on file with the US Patent office, 70 of which cite their use of HEK (human embryonic kidney) cells. See:
http://patft.uspto.gov/netacgi/nph-Parser?Sect1=PTO2&Sect2=HITOFF&u=%2Fnetahtml%2FPTO%2Fsearch-adv.htm&r=0&p=1&f=S&l=50&Query=Senomyx&d=PTXT
Because this is often too technical to sort through or understand by anyone who is not a biochemist, following is a citation from one of their “umani” or savory taste receptors:
Patent: 7,906,328, March 15, 2011 "Cell lines that express hetero oligomeric taste receptors."
http://patft.uspto.gov/netacgi/nph-Parser?Sect1=PTO2&Sect2=HITOFF&u=%2Fnetahtml%2FPTO%2Fsearch-adv.htm&r=10&p=1&f=G&l=50&d=PTXT&S1=Senomyx&OS=Se
nomyx&RS=Senomyx
".....Generation of Cell Lines that Inducibly Co-Express T1R1/T1R3 which Selectively Respond to Umami Taste Stimuli
T1R1/T1R3 HEK 293 cell lines that stably expressed the umami taste receptor display robust improved activity relative to transiently transfected cites. However, a disadvantage is that they can rapidly lose activity during cell propagation. …To overcome the instability of the T1R1/T1R3 stable cell lines, the HEK-G.sub..alpha.15 cells have been engineered to inducibly express T1R1/T1R3 using the GeneSwitch system (Invitrogen). pGene-derived zeocin-resistant expression vectors for human T1R1 and T1R3 (plasmid SXV603 for T1R1 and SXV611 for T1R3) and a puromycin-resistant pSwitch-derived vector that carries the GeneSwitch protein (plasmid SXV628) were linearized and cotransfected into the HEK-G.sub..alpha.15 cell line. Zeocin-resistant and puromycin-resistant colonies were selected expanded induced with variable amounts of mifepristone, and tested by calcium imaging for responses to umami taste stimuli. .."
Note the use of mifepristone, better known as RU-486 to help stabilize the cells. If the HEK was an actual product ingredient not only would it be literal cannibalism, the human ingestion of aborted fetal cell lines modified by the abortifacient RU-486 would present huge safety concerns as well. Click herefor further information on the aborted fetal cell line HEK-293
 
II. Fact vs Fiction
 
 
There have been numerous misconceptions on the aborted fetal cell lines, their source and exactly how Senomyx is using them. Here are just that both consumers and we have been hearing:
 
Fiction:
 
 
Aborted fetal cell lines are in food products.
 
Fact:
 
 
They are not in the final product consumed by the public. Instead they are used in the research and development of the artificial flavor enhancers. These aborted fetal cells possess proteins that express taste receptors which produce a chemical signal that lets Senomyx researchers know they have achieved the exact flavor they are trying to develop.
 
Fiction:
 
 
These human fetal cells are the only ones that could be used to discover better tasting foods.
 
Fact:
 
 
There are numerous types of morally acceptable cells that could be used, including Chinese Hamster ovary, morally obtained human cells and – as Senomyx notes in many of their patents – even insect cells work just fine.
 
Fiction:
 
 
These embryonic stem cell lines are not related to abortion in any way since they are really only descendent cells of those from the original aborted baby’s kidney 30 years ago.
 
Fact:
 
 
Whether a cell line is taken from an abortion done today, yesterday, a year ago or 30 years ago makes no difference. It is still a human cell line, fetal in character with complete DNA intact from the original aborted child. Anything less would render it useless for human applications. It is also not an embryonic stem cell. It is fetal age kidney cells, that is, it was derived from an aborted baby beyond 8 weeks gestation. Morally, it makes no difference whether or not an abortion was done 30 years ago or today either. Time does not diminish the original act of evil, nor does it lessen the culpability those who knowingly and willingly utilize the remains of aborted children for profit.
 
 
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Madeleine Parent, malheureusement, une "collabo"...

Il y a des taches indélébiles qui viennent empêcher de voir toute la beauté d'un habit, focalisant l'attention sur ce point crasseux. L'approbation de Madeleine Parent du combat pour le "droit" à l'avortement en est une. Tout comme on se souviendra toujours du soutien aveugle d'un Jean-Paul Sartre au communisme, tout comme on se souvient de ces nombreux écrivains qui reçurent la peine capitale après la fin du régime de Vichy, l'histoire ne pourra jamais effacer la collaboration de Madeleine Parent au régime d'élimination des enfants à naître.

Le site newswire.ca nous apporte cette information:

MONTRÉAL, le 12 mars 2012 /CNW Telbec/ - Avec beaucoup de tristesse, le conseil d'administration du Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT) vient d'apprendre le décès de Madeleine Parent et tient à honorer sa mémoire et son apport inestimable à la société québécoise. Madeleine Parent est décédée à Montréal ce 12 mars 2012; elle avait 93 ans. Née à Montréal en 1918, elle a eu une vie plus qu'active au Québec et en Ontario en tant que militante syndicale, féministe, militante pour la paix et humaniste.

Aux côtés de son compagnon Kent Rowley, elle a joué un rôle déterminant lors des grèves du textile dans les années 1940 et 1950 sous la bannière des Ouvriers Unis des Textiles d'Amérique. Elle a grandement contribué à l'établissement d'un syndicalisme canadien; Madeleine Parent a été vice-présidente de la centrale qu'elle a fondée, la Confédération des syndicats canadiens.

Féministe convaincue, elle est membre fondatrice de NAC/CCA. Elle a lutté pour l'équité salariale, le droit à l'avortement et la défense des droits des femmes immigrantes et des femmes autochtones. Elle a été impliquée et amie de nombreux organismes communautaires, notamment la Fédération des femmes du Québec.

Pour trouver un syndicaliste modèle, on se tournera plutôt vers la figure d'un Lech Walesa, par exemple.

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L'ONU entend un évêque s'opposant à sa tentative d'imposer le "mariage gai"

L'agence de presse zenit.org du12 mars 2012 nous apporte cette information:

 

 

Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU à Genève, a en effet pris la parole, vendredi 9 mars 2012, au cours de la 19e session du Conseil des droits de l’homme, à l’occasion de la présentation, par le Haut-commissaire des Nations Unies pour les droits de l’Homme, Mme Louise Arbour, du rapport sur « les lois discriminatoires, les pratiques et les actes de violence contre les personnes motivées par leur orientation sexuelle et leur identité de genre ».

Condamner et sanctionner la violence

La délégation du Saint-Siège renouvelle sa ferme « condamnation » de la «discrimination et la violence contre toute personne humaine », y compris « ceux qui sont pris pour cible à cause de leurs différences de comportement sexuel ». Elle déplore des traitements « inacceptables » et « inhumains » infligés à des personnes, sur la base de « la race, la couleur, le sexe, le langage, la religion, l’opinion politique, l’origine nationale ou sociale, la pauvreté, la naissance ». Et elle appelle à la « sanction » de ces attitudes, qu’elles soient fomentées « par des individus, par des groupes sociaux et culturels, ou par l’Etat lui-même ».

Citant une lettre pastorale de 1986, signée du cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Tomasi signale que l’Eglise a toujours tenu cette position : « Il faut fermement déplorer que les personnes homosexuelles aient été et soient encore l'objet d'expressions malveillantes et de gestes violents. » Ce « manque de respect pour les autres » qui lèse les « principes élémentaires » d’une juste convivialité civile « mérite la condamnation des pasteurs de l'Eglise ».

Respecter le caractère unique du mariage

Le rapport, note l’observateur permanent, affirme « à juste titre » que le Comité des droits de l’homme n’exige pas des Etats de « permettre aux couples de même sexe de se marier ». Mais plus loin, fait observer l’archevêque, le rapport propose que les Etats aient une « obligation de garantir que les couples de même sexe non-mariés soient traités de la même façon et aient le droit aux mêmes avantages que les couples non-mariés de sexe différent ».

C'est pourquoi le Saint-Siège exprime son « inquiétude » que, sous couvert de « protection contre la discrimination et la violence infligées à cause des différences de comportement sexuels », le Conseil puisse courir le risque d’ « affaiblir » l’institution « légale » et « sacrée » du mariage « entre un homme et une femme ».

Le mariage, fait observer le porte-parole du Saint-Siège, contribue « de façon unique et essentielle au bien public » car « il modèle la façon dont hommes et femmes vivent en interdépendance et s’engagent, pour leur vie entière, à chercher le bien l’un de l’autre ». C’est pourquoi il a été protégé depuis « des temps immémoriaux dans les traditions légales, culturelles et religieuses ».

Le mariage, affirme-t-il également, offre « les meilleures conditions » pour élever les enfants : « la relation stable, aimante, d’une mère et d’un père ». Il est donc le « fondement de la famille naturelle, la cellule de base de la société ».

Par conséquent, l’archevêque italien met en garde contre une « redéfinition » du mariage à dessein « que les autres relations lui soient équivalentes – comme cela est déjà établi dans certains pays » : ce serait « dévaluer » et « affaiblir » l’institution du mariage, et par conséquent « la famille naturelle elle-même ».

Maintenir l’universalité des droits de l’homme

Si le Saint-Siège considère, en accord avec le rapport, que l’Etat a l’obligation de protéger le « droit à la vie, à la liberté et à la sécurité des personnes », il trouve cependant « trompeur » et « peu clair » de développer cette argumentation « exclusivement » au sujet des personnes « victimes de discrimination et de violence à cause de leurs différences de comportement sexuel ».

En effet, souligne Mgr Tomasi, les droits cités « doivent être universellement respectés ». « Si l’on particularise ou développe des droits spéciaux pour des groupes de personnes spéciaux, explique-t-il, on met en danger l’universalité de ces droits. » Cela crée en outre « une menace » pour « la souveraineté nationale et les institutions sociales, culturelles et religieuses qui travaillent au bien commun de tous les membres de la famille humaine ».

L’archevêque fait également part de la « préoccupation » du Saint-Siège devant les tentatives de « définir de nouvelles catégories, introduire de nouveaux termes, tels que « orientation sexuelle » et « identité de genre » qui sont « ambigus de nature » puisqu’ils n’ont pas de « définition précise » dans les instruments internationaux des droits de l’homme.

Le Saint-Siège recommande donc « avec insistance » de préserver et maintenir l’universalité des droits de l’homme. Il estime que « les graves problèmes de discrimination et violence » devraient être résolus « à l’échelle des gouvernements nationaux et locaux, de la société civile, des responsables religieux et culturels », c’est-à-dire « sur la base du principe de subsidiarité ».

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Votre Pepsi à saveur de foetus avortés...

Cela mérite un boycott. Pepsi a maintenant le feu vert de l'administration Obama pour concrétiser ses intentions de développer des saveurs à partir de cellules de foetus avortés. Le site actuchretienne.com du 7 mars 2012 nous apporte cette information:

 

La société Pepsi, qui doit lancer dans les toutes prochaines semaines son nouveau produit « Pepsi Next », fait face à un boycott de plus en plus vigoureux des militants pro-vie américains. La compagnie utilise en effet des cellules issues de foetus avortés dans ses recherches pour réhausser le goût de la célèbre boisson. Avec l’aide de l’administration Obama, Pepsi a réussi à obtenir gain de cause.

Dans une décision rendue publique le 28 février, la SEC (Security and Exchange Commission) mise en place par le président Obama a statué: le laboratoire Semonyx, filiale de recherche du groupe PepsiCo’, est autorisé à utiliser des restes de foetus avortés comme rehausseurs de goût. Cet usage est considéré comme des « opérations commerciales ordinaires ».

Mais comment les concepteurs de liquide Pepsi peuvent-ils avoir l'esprit assez tordu pour simplement imaginer cette boisson ?

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Steven Guilbault d'Équiterre répète les bêtises de Pierre Fortin sur le système de garderie

Le journal Métro du 11 mars 2012 publie un texte de Steven Guilbault se réjouissant de l'économie pour l'état que représente le système de garderie. Fantastique, ainsi nous avons un système où les deux parents, grâce au système de garderie, peuvent travailler pour un revenu total net semblable à celui qu'ils touchaient lorsque des allocations familliales étaient versée et qu'un des parents travaillait à la maison. Quel progrès! Les parents sont tellement heureux d'être obligés de travailler tous les deux, d'avoir peu de temps pour s'occuper de leurs enfants et de verser 900 millions annuellement de plus au gouvernement que ce qu'ils reçoivent de lui en compensation par le système de garderie.

"Une conclusion claire peut être tirée des informations qui précèdent : pour créer de la richesse aujourd’hui, il n’est pas absolument nécessaire de détruire la nature afin, disons, d’en exploiter les richesses." nous affirme béatement Steven... Il suffit plutôt de détruire la famille afin, disons, d'en exploiter les richesses...

Il fallait y penser!

Voici l'article de notre admirateur de système d'exploitation naturel:

Jeudi dernier, les femmes de partout dans le monde ont marqué la Journée internationale de la femme. Le Québec n’a pas fait exception, et pour cause : il y avait de quoi célébrer!

En 1997, le gouvernement du Québec a mis sur pied un réseau universel de garderies. Les Québécois sont très attachés à ce réseau. Cependant, peu de gens savent que les garderies rapportent plus au gouvernement du Québec et à la société tout entière qu’elles ne coûtent! Voilà une très bonne nouvelle.

L’économiste Pierre Fortin, de l’Université du Québec à Montréal, avance les chiffres suivants : grâce aux garderies, beaucoup de femmes, soit 70 000, ont pu entrer sur le marché du travail. Auparavant, elles ne pouvaient pas quitter la maison parce que la société n’était pas organisée pour s’occuper des enfants pendant qu’elles seraient au travail. Donc, 70 000 nouvelles entrées sur le marché du travail! Cela a entraîné une injection supplémentaire de 5 G$ annuellement dans l’économie québécoise.

L’impôt sur le revenu de ces nouvelles travailleuses et les taxes sur leurs nouveaux achats ont rapporté au gouvernement 2,8 G$ supplémentaires. C’est déjà pas mal comme performance, mais le plus beau reste à venir.

Le système de garderies coûte 1,9 G$; il rapporte, 2,8 M$ dans les coffres du gouvernement. Il en résulte un gain net de 900 M$ pour le Québec tout entier. Le réseau de garderies n’est donc pas une dépense, mais un investissement, assez rentable merci!

Et ce n’est pas tout. Parce qu’elles ont eu accès au travail, le nombre de femmes chefs de famille en situation de pauvreté a reculé de 12 points. Une conclusion claire peut être tirée des informations qui précèdent : pour créer de la richesse aujourd’hui, il n’est pas absolument nécessaire de détruire la nature afin, disons, d’en exploiter les richesses. Au XXIe siècle, il existe des «investissements sociaux» qui peuvent prendre le relais. Et comme le montre l’exemple des garderies au Québec, ces investissements sont rentables. Ils nous permettent aussi d’éviter le faux choix entre économie et environnement.
 

Le système de garderie était supposé venir en aide... aux parents et aux enfants? Il existe des pays où l'on fait le choix de subventionner les parents, plutôt que les garderies. Aux parents de choisir ce qui convient le mieux à leurs enfants. Voici un article sur le sujet "Le mythe de l'économie du système de garderie" qui contient aussi des renvois à des avis de pédiatres et psychologues sur les méfaits des garderies pour les enfants. Encore une fois, ces garderies sont bénéfiques et économiques pour qui?

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La tactique de "l'avortement risqué" pour promouvoir l'avortement

L’une des tactiques utilisées pour défendre l’avortement est celle de parler des « avortements à risques » c’est-à-dire clandestins, comme si les avortements médicaux n’avaient pas également des risques et aussi des conséquences traumatisantes indéniables.
 
On crie haut et fort qu’il faut sauver des femmes de l’avortement clandestin et l’on proclame que la solution est l’avortement médical… Pourquoi? Si l’on peut apporter le soutien médical pour un avortement, pourquoi ne pourrait-on pas apporter le soutien médical pour une grossesse? Pourquoi dans une situation de pauvreté doit-on choisir de tuer l’enfant? Qui veut-on satisfaire en agissant ainsi? L’enfant? La mère? Ou de fanatiques idéologues malthusiens délirant sur la « surpopulation » mondiale et annonçant la fin du monde?
 
Plutôt que d’affronter honnêtement la question de l’avortement, on préfère passer par le biais de la mortalité maternelle due aux avortements clandestins. Ce qui permet d’avoir un discours plus confus sur le sujet, nécessaire dans certaines régions pour faire passer subtilement l’inacceptable.
 
Voici un exemple de la confusion qui guette le discours sur l’avortement, tiré du site C-Fam du 9 mars 2012
YWCA Nigeria présente une vidéo crue sur « l’avortement risqué » à l’ONU
 
New York, 9 mars (C-FAM) L’association Young Women’s Christian Association du Nigeria (YWCA) a fait passé des messages difficiles à interpréter lors de la présentation de son documentaire vidéo sur l’ « avortement risqué », tenue au Church Center des Nations Unies lundi dernier.

 YWCA Nigeria organisait une présentation dans le cadre de la 56eme Conférence de l’ONU sur la Condition de la femme (CSW), intitulée « Avortement : Implications sur le développement du Nigeria ». La CSW est une commission fonctionnelle du Conseil économique et social de l’ONU qui se réunit tous les ans pour aborder les problèmes qui affectent la vie des femmes.

Toute leur présentation était axée sur la projection d’un documentaire vidéo de quinze minutes détaillant les conséquences de l’ « avortement risqué » sur les femmes nigériennes. Pour enfoncer le clou, les images étaient très crues : des photos d’enfants non nés qui semblaient avoir avortés, des mères mortes, et une photo d’un col de l’utérus dilaté laissant apparaître l’intestin suite à la perforation utérine résultant d’un avortement provoqué par la prise de médicaments. Le film avait été tourné au Nigeria, à peine un mois avant la conférence, et devait être utilisé par la YWCA pour sensibiliser les gens au problème de l’IVG risqué au Nigéria.

Le documentaire faisait référence à des données sur la mortalité maternelle de l’OMS, ainsi que celles de groupes militants pro avortements tels le Centre des droits procréatifs. Les représentants du YWCA et leur vidéo affirmaient que le fardeau de l’ « avortement risqué » pesait particulièrement sur les épaules des femmes pauvres. Un avocat nigérien, Chukwe Oduogba, intervenant lors de la conférence, appelait au changement dans la législation nigérienne, un changement qui aurait pour but d’obtenir un droit conforme au droit américain sur le respect de la vie privée.

Sussie Metu, la secrétaire générale nationale de YWCA Nigéria a déclaré au Friday Fax que son organisation ne faisait pas la promotion de l’avortement en tant que droit de l’homme, et qu’elle encourageait bien au contraire l’ « abstinence et la fidélité avant tout ». Elle a ensuite déclaré que YWCA Nigéria était une organisation chrétienne travaillant sur le terrain, et travaillant en lien étroit avec les églises locales puisque celles ci touchent toutes les strates de la population. YWCA enfin n’irait pas procurer des services abortifs.

Mme Metu a déclaré que le documentaire était en accord avec la politique générale de son organisation mère, YWCA, en matière de droit et santé procréative, et qu’elle était conforme aux Objectifs millénaires du développement et au statut de l’organisation au conseil économique et social de l’ONU.

Mais le message de l’organisation est confus. Il semble qu’elle ait adopté les données de l’ONU sur la mortalité maternelles, celles de l’OMS en particulier, des données qui donnent une nouvelle perspective sur l’IVG risqué. Cela, il ne semble pas l’avoir compris. Pendant des années, l’avortement a été considéré comme le fruit du droit de la femme à choisir. Maintenant, il est devenu le fruit du droit des femmes à être libérées du problème de l’ »avortement risqué ». Une telle transformation est due au fait que l’on nous fait faussement croire que l’avortement même légal n’est pas risqué.

Le Nigéria est le pays ayant la plus grande population chrétienne en Afrique. L’avortement y est considéré comme une abomination par la plupart des Nigériens, et n’est tolérée que lorsque la vie de la mère est en danger. Il n’est pas surprenant que certaines personnes ayant assisté à la conférence lundi aient posé des questions sur l’éducation à l’abstinence et sur l’aide existante aux mères comme alternative à une libéralisation de l’IVG. A chaque fois que quelqu’un faisait mention de la morale et de l’abstinence, son intervention était accueillie avec des acclamations et des applaudissements.

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