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Des urologues américains paient la pizza pour que vous acceptiez la vasectomie!

Le journal Le Soleil du 16 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 

Subissez une vasectomie, mangez de la pizza et regardez le basketball.

Voilà l'idée qu'un groupe d'urologues du Massachusetts a eue pour inciter des hommes à choisir ce moyen de contraception permanent.

Le groupe Urology Associated, à Cape Cod, offre ainsi une pizza gratuite aux patients qui subiront une vasectomie pendant la «March Madness», ce tournoi printanier de basketball universitaire américain.

Un administrateur du groupe, Evan Cohen, a expliqué au journal Cape Cod Times que le moment est idéal pour subir une vasectomie, puisqu'on conseille généralement aux patients de se reposer un jour ou deux après l'opération, leur donnant là l'excuse parfaite pour passer la journée sur le divan à regarder des matchs de basketball.

Selon le Dr Evangelos Geraniotis, urologue, la vasectomie est le moyen de contraception «le plus facile et le moins stressant».

Et ce sont les urologues qui s'en mettent plein les poches... Peuvent-ils se mêler de soigner les gens et ne pas adopter une mentalité commerciale?

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Déclaration de force de l'épiscopat américain

Il est heureux de voir l'alliance des différentes communautés chrétiennes des États-Unis pour défendre la justice et la liberté religieuse dans leur pays. Le site de riposte-catholique.fr du 15 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 Hier, 14 mars, la commission administrative de la Conférence épiscopale des États-Unis a rendu publique une déclaration intitulée United for Religious Freedom (unis pour la liberté religieuse), qui constitue la synthèse de la position catholique sur le HHS Mandate du gouvernement Obama. Bill Donohue, président de la Catholic League, a fait paraître immédiatement un communiqué saluant la fermeté de la Conférence. En voici la traduction.

La déclaration United for Religious Freedom est l’exposé le plus net de la pensée catholique contemporaine sur la liberté religieuse en Amérique. Rien n’y est laissé de côté.

Elle traite directement du mandat du ministère [fédéral] de la Santé [HHS] qui cherche à obliger les institutions catholiques à but non lucratif, à couvrir des services qu’elle juge inacceptables pour ses polices d’assurance. Ne mâchant pas ses mots, la déclaration stipule que le décret du HHS est « injuste et illégal ».

Elle déboulonne beaucoup de mythes de toute cette affaire : il ne s’agit pas de contraception, il ne s’agit pas que des droits religieux catholiques ; il ne s’agit pas pour l’Église catholique d’imposer sa volonté aux autres. Ce qui est en cause, c’est la tentative du gouvernement fédéral de nous imposer son programme. Il ne s’agit pas d’une opposition à une couverture santé universelle (l’Église est depuis longtemps le champion de ce droit). Il ne s’agit pas de choisir un camp politique. Ce qui est en cause, c’est la liberté religieuse.

Plus important encore, la déclaration argumente sur le fait que le décret du HHS tente de créer trois classes dans les droits des citoyens : en définissant les droits religieux comme ne pouvant s’appliquer qu’à ceux qui travaillent pour des institutions religieuses qui emploient ou servent essentiellement des personnes de leur propre foi, le gouvernement Obama a relégué à un statut de deuxième classe ceux qui travaillent dans des institutions religieuses qui servent tout le monde. Ceux qui ne sont pas des employeurs religieux mais qui toutefois rejettent pour des raisons religieuses le financement de plans d’assurance immoraux, se retrouvent dans une troisième classe de citoyens.

La bonne nouvelle, c’est que les évêques ne reculent pas : aucun compromis possible quand il s’agit de nos droits constitutionnels, des droits qui viennent de Dieu, comme l’affirme la déclaration, et non du gouvernement. Cela réchauffe le cœur de lire que « l’ampleur sans précédent de cette dernière menace ne fait que renforcer notre résolution » à faire ce qu’il est juste de faire. Les évêques peuvent être assurés du soutien sans réserve de la Catholic League.

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Victoire à la Cour des droits de l'homme, défaite aux parlement européen

Le combat est partout. Si nous vous annoncions précédemment une victoire pour les enfants français, il nous faut également faire part de cette défaite au parlement européen, sur le site de talpa brusseliensis  christiana:

Le mardi 13 mars 2012 a été une journée noire dans l’histoire du Parlement européen.

En session plénière à Strasbourg, il a approuvé le “rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’Union européenne” présenté par l’eurodéputé libérale Sophie in’t Veld, présidente de de la Plate-forme du Parlement européen pour la laïcité en politique et Vice-présidente de l’Intergroupe sur les droits des LGTB.

Sous prétexte de lutter contre les discriminations envers les femmes, ce rapport fait la promotion de l’avortement et du mariage homosexuel.

Sur ce dernier, il affirme :

“R. considérant que, dans l’Union européenne, les familles présentent différentes structures et peuvent se composer de parents mariés, non mariés ou ayant contracté un partenariat, de parents de sexe opposé ou de même sexe, de parents célibataires, ou encore de parents d’accueil, et que tous doivent bénéficier d’une protection égale au regard de la législation nationale et européenne; […]

“5. invite la Commission et les États membres à élaborer des propositions en vue de la reconnaissance mutuelle des unions civiles et des familles homoparentales à travers l’Europe entre les pays qui disposent déjà d’une législation pertinente en la matière, afin de garantir un traitement égal dans les domaines du travail, de la libre circulation, de l’imposition et de la sécurité sociale et ce, de façon à protéger les revenus des familles et des enfants; […]

“7. déplore que certains États membres aient adopté des définitions restrictives du terme ‘famille’ afin d’éviter d’avoir à garantir une protection juridique aux couples de même sexe et à leurs enfants; rappelle que, conformément à la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, la législation de l’UE s’applique à tous, sans discrimination fondée sur le sexe ou l’orientation sexuelle.”

Le PPE a voulu supprimer le paragraphe 7, mais son amendement a été rejeté par 342 voix contre 322.

A propos de l’avortement (sous couvert de “droits sexuels et génésiques), il signale:

“R. considérant que la santé et les droits sexuels et génésiques des femmes font partie des droits humains et doivent par conséquent être garantis pour l’ensemble des femmes, sans discrimination fondée sur la situation sociale, l’âge, l’orientation sexuelle ou l’origine ethnique;

“47. réaffirme sa position sur les droits en matière de santé sexuelle et génésique, exposée dans ses résolutions du 1er février 2010 et du 8 février 2011 sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’Union européenne – 2009 et 2010; exprime son inquiétude concernant les réductions budgétaires touchant le planning familial et l’éducation sexuelle, ainsi que les restrictions à l’accès aux soins de santé sexuelle et génésique dans certains États membres, en particulier en ce qui concerne la protection de la grossesse et de la maternité et l’avortement légal et sûr; souligne que toutes les femmes doivent être maîtresses de leurs droits sexuels et génésiques, notamment en ayant accès à une contraception de qualité à prix abordable.”

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Baisse dans les sondages : le gouvernement Obama s'entêtera-t-il à imposer le reboursement de la pilule abortive?

Le site riposte-catholique.fr du 15 mars 2012 nous apporte cette importante information:

 

 

Le décret pris par le ministère fédéral de la Santé (HHS), en application de l’ObamaCare, et qui entend contraindre les institutions religieuses à inclure dans les polices d’assurance santé qu’elles contractent pour leurs employés, la contraception, la pilule abortive et la stérilisation, ne rencontre pas l’adhésion d’une majorité de l’opinion publique américaine, contrairement à ce que soutenaient les Démocrates.

Deux sondages récents en donnent des indications fortes.

Le premier sondage a été mené pour le The Wall Street Journal et NBC, par deux sondeurs : le Républicain Bill McInturff et le Démocrate Peter Hart.

À la question de savoir si un employeur (au sens large) devait être obligé par la loi à payer le remboursement des moyens contraceptifs, une majorité des sondés répond favorablement : 53 % contre 33 %.

Mais quand la question se précise, et qu’on demande à l’échantillon si l’Église catholique et les autres institutions religieuses devraient être obligées de rembourser la contraception, la tendance s’inverse : 45 % des sondés y sont opposés alors que 38 % se disent favorables.

Quand les sondeurs ajoutent à la contraception une nouvelle question évoquant le remboursement de la pilule abortive pour ces mêmes institutions religieuses, alors l’opposition de l’opinion publique se renforce : 49 % sont contre et seulement 34 %. À noter que les femmes interrogées sont également majoritairement opposées : 46 % contre, 35 % pour, ainsi que les sondés qui se disent catholiques : 48 % contre, 36 % pour.

Le second sondage, réalisé pour The New York Times et ABC, en février dernier, et uniquement sur un échantillon féminin, montre que 53 % des sondées sont opposées à l’obligation imposée par le gouvernement fédéral aux institutions religieuses, alors que seulement 38 % d’entre elles se disent favorables.

Pour beaucoup d’analystes politiques non partisans, la manœuvre politique des Démocrates tentant de faire admettre que l’opposition au HHS Mandate était en fait une opposition à la « santé des femmes », a échoué. Électoralement, pour ces mêmes analystes, la décision du gouvernement Obama de lancer cette attaque frontale contre les institutions religieuses américaines, est tout sauf un coup de génie politique, et elle se traduit par une chute sensible de l’indice de popularité du Président : 41 % d’opinions favorables en mars, contre 50 % le mois dernier, avec le même pourcentage chez les sondés hommes ou femmes : ce qui veut dire pour Obama que chez ces dernières, la chute de l’indice de popularité est de 12 points entre février et mars. C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied.

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La cour européenne confirme la France : refuser l'adoption à des "couples homosexuels" n'est pas discriminatoire!

Le site Yahoo du 15 mars 2012 nous apporte la décision de la Cour Européenne des droits de l'homme :

 

 

Un couple homosexuel ne peut arguer d'une discrimination pour s'être vu refuser par la justice française l'adoption simple d'un enfant car il se trouve dans la même situation qu'un couple hétérosexuel ayant signé un Pacs, a estimé jeudi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).

Dans leur arrêt, pas encore définitif, les juges de Strasbourg n'ont pas relevé "de différence de traitement fondée sur l'orientation sexuelle" car les couples hétérosexuels "placés dans des situations juridiques comparables, la conclusion d'un PACS, se voient opposer les mêmes effets, à savoir le refus de l'adoption simple".

En couple depuis 1989, et "pacsées" en 2002, Valérie Gas et Nathalie Dubois élèvent ensemble une fille, née en 2000 grâce à une procréation médicalement assistée pratiquée par Nathalie avec donneur anonyme en Belgique.

A deux reprises la justice française, le tribunal de Nanterre puis la cour d'appel de Versailles en 2006, a refusé à Valérie une adoption simple de la fillette. L'avocate des deux femmes, Me Caroline Mecary, avait alors saisi la Cour de cassation pour finalement se désister après que la plus haute juridiction française eut rendu un arrêt de principe rejetant l'adoption simple au sein d'un couple homosexuel.

Car le droit français ne reconnaît une autorité juridique conjointe sur les enfants adoptés qu'au sein des couples mariés, mais pas aux couples "pacsés", qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels. Dans ce cas, l'adoption simple par le "parent social" prive le parent biologique de l'autorité parentale.

Dans ses attendus, la Cour de Strasbourg a estimé qu'il fallait examiner l'éventuelle discrimination par rapport aux couples hétérosexuels non mariés.

Elle a également écarté la question d'une "discrimination indirecte fondée (...) sur l'impossibilité de se marier". L'article 12 de la Convention européenne des droits de l'Homme, sur le droit au mariage, "n'impose pas aux gouvernements des Etats parties l'obligation d'ouvrir le mariage à un couple homosexuel", a rappelé la Cour, et les Etats "bénéficient d'une certaine marge d'appréciation pour décider de la nature exacte" de la reconnaissance juridique des couples homosexuels.

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Adoption par les couples homosexuels : La France face à la Cour Européenne

Le site yahoo du 15 mars 2012 nous apporte cette information:

 

 

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) doit décider jeudi si le refus par la justice française d'autoriser une homosexuelle à adopter l'enfant biologique de sa compagne, constitue une discrimination fondée sur l'orientation sexuelle.

La décision est très attendue car, dans l'affirmative, la France sera contrainte de modifier sa législation pour ouvrir la voie à l'adoption simple par le second parent, le "parent social", au sein d'un couple homosexuel.

En couple depuis 1989, et "pacsées" en 2002, Valérie G. et Nathalie D. élèvent ensemble leur fille, née en 2000 grâce à une procréation médicalement assistée pratiquée par Nathalie, avec donneur anonyme en Belgique.

A deux reprises la justice française, le tribunal de Nanterre puis la cour d'appel de Versailles en 2006, a refusé à Valérie une adoption simple de la fillette.

L'avocate des deux femmes, Me Caroline Mecary, avait alors saisi la Cour de cassation pour finalement se désister après que la plus haute juridiction française eut rendu un arrêt de principe rejetant l'adoption simple au sein d'un couple homosexuel.

Car le droit français ne reconnaît une autorité juridique conjointe sur les enfants adoptés qu'au sein des couples mariés. Mais pas aux couples "pacsés" qu'ils soient homosexuels ou hétérosexuels. Dans ce cas, l'adoption simple par le "parent social" prive le parent biologique de l'autorité parentale.

(...)

Dans le cas de Nathalie et Valérie, la justice avait en première instance rejeté une adoption qui priverait la première de "l'exercice de l'autorité parentale", se retrouvant ainsi "dans l'impossibilité de prendre quelque décision que ce soit relativement à l'éducation de sa fille". En appel, le procureur général de Versailles avait estimé que "le mariage est actuellement la seule structure symboliquement destinée à accueillir des enfants" et "que l'intérêt de l'enfant n'est pas conforme" au projet d'adoption par Valérie.

Il est heureux de voir que, malgré vents et marées, la France aime ses enfants (avec un taux de natalité près du seuil de remplacement) et tente de les protéger de lois visant à faire d'eux des orphelins de père ou de mère.

Il est scandaleux de voir qu'au Québec, comme on l'a constaté à l'émission du journaliste Denis Lévesque sur LCN du 14 mars 2012, des personnes lesbiennes peuvent se faire donner du sperme pour avoir un enfant. Le donneur a témoigné avoir déjà ainsi vingt-cinq enfants dont il refuse toute paternité... Des orphelins qui chercheront un père toute leur vie... Espérons que la France remportera la victoire et que son exemple amènera des politiciens québécois plus courageux à prendre la parole pour mettre fin à ces dérapages.

"J’aimerais un jour, trouver une amie (hétérosexuelle ou lesbienne) qui serait prête à partager les droits et les privilèges qu’un enfant procure", disait une personne lesbienne...  Le problème, c'est que le but de l'adoption est le bien de l'enfant, et non l'inverse..., d'où l'importance d'avoir une mère... et un père qui s'aiment.

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Question au député André Simard : devrait-on donner le statut d'"animal" à l'enfant à naître pour le protéger?

M. André Simard, député du PQ éprouve beaucoup de compassion pour les victimes du procédé certifié religieusement halal, qui consisterait à égorger l'animal sans d'abord le rendre inconscient.

J'invite les lecteurs à lire l'article que nous avons fait sur l'eugénisme pratiqué à l'hôpital Ste-Justine de Montréal. Vous pourrez constater qu'il n'existe pas de loi obligeant à tenir compte de la douleur de l'enfant à naître lors de son avortement. Alors que cette souffrance est reconnue chez l'enfant dès la 20e semaine de grossesse, nous avortons au Québec sans anesthésiant, jusqu'à la fin de la grossesse.

J’utilise sciemment le mot torture. Il est capital de prendre conscience de la réalité de la douleur de l’enfant à naître et je vous invite à lire attentivement ce  résumé des connaissances scientifiques sur le sujet. Ce résumé a été fait par le néonatologue Carlo Valerio Bellieni, enseignant de la thérapie néonatale à l’école de spécialisation en pédiatrie de l’Université de Sienne, membre de la European Society of Pediatric Research et de la direction nationale du Groupe d’étude sur la douleur de la Société italienne de néonatologie :
 
Anand (ANAND et HICKEY, 1987) et beaucoup d’autres auteurs après lui ont démontré avec évidence que le fœtus ressent la douleur du fait du développement efficace des voies anatomiques de la douleur même dès le stade fœtal. Dès la fin de la septième semaine de gestation, la région péribuccale présente des récepteurs tactiles, et l’on a pu parler d’une avoiding reaction ou réaction de fuite du fœtus quand on le touche (FERRARI et al., 1983).
 
La perception de la douleur suppose des récepteurs, des voies neuronales fonctionnelles et un cortex capable de recevoir et d’intégrer l’information. Or, dès la moitié de la gestation, tout cela est déjà présent. Les récepteurs cutanés couvrent toute la surface du corps à partir de vingt semaines de gestation (ANAND et HICKEY, 1987).
 
Les voies neurologiques efférentes sont en place à la sixième semaine et de nombreux neurotransmetteurs spécifiques apparaissent à partir de treize semaines. Ces voies arrivent au thalamus, à la base du cerveau, à partir de vingt semaines. Elles rejoignent le cortex entre la dix-septième et la vingt-sixième semaine (LAGERKANTZ et FORSBERG, 1991; FITZGERALD, 1993).
 
Que les fibres ne soient pas encore complètement myélinisées (c’est-à-dire n’aient pas la gaine isolante appelée myéline) n’invalide pas le fait qu’elles peuvent transmettre des stimuli. Il faut noter que, chez le nouveau-né, la densité des récepteurs et de substance P (substance médiatrice de la douleur) est plus grande que chez l’adulte (MANOLIDIS et al., 1989; CHOONARA, 1998). Ce constat a conduit certains à affirmer que la sensation de douleur est plus grande chez le nouveau-né que chez l’adulte.

Serait-il possible d'exiger de la part des avorteurs, un minimum de conscience et d'humanité, consistant à ne pas torturer avant de tuer l'enfant à naître, comme c'est le cas avec les animaux destinés à la consommation? Voici l'article du 14 mars 2012 paru sur Canoe et donnant la parole à M. Simard :

L'abattage halal ... heurte de plein fouet les valeurs québécoises et amène même des risques pour la santé, estime le Parti québécois.

«Au delà de l'aspect religieux, cet abattage rituel implique le sectionnement de la gorge et le saignement de l'animal encore vivant. Comme vétérinaire, je peux vous dire que ce type d'abattage ne correspond pas selon moi aux valeurs du Québec», a lancé le député péquiste André Simard, mercredi, en conférence de presse.

Après la France, la controverse sur la viande halal a atteint le Québec. Mardi, Mario Dumont a révélé sur les ondes de VTélé que les poulets de l'usine Olymel de Saint-Damase en Montérégie sont tous halal. Une information qui n'est toutefois pas indiquée sur les étiquettes.

Au Québec, les normes en matière d'abattage stipulent que l'animal doit être étourdi, inconscient, avant sa mise à mort par la saignée pour éviter un maximum de souffrance et de douleur, précise le député Simard.

«Je considère qu'il y a quand même une souffrance ou des douleurs plus élevées pour les animaux qui sont abattus sous le mode religieux.»

Vous avez raison, M. Simard. Et maintenant, pouvez-vous étendre votre raisonnement à l'enfant à naître, ou vaut-il moins qu'un animal à vos yeux?

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Témoignage d'un infirmier sur la fin de vie et l'euthanasie

Sur le site Genethique.org du 14 mars 2012, nous avons ce résumé d'une lettre d'un infirmer parue dans le magazine L'Express du 13 mars:

 

 

Restant anonyme, cet infirmier met en avant l’importance de prendre en charge la douleur des patients et de soutenir leurs familles. S’il existe parfois des demandes d’euthanasie, les soignants constatent néanmoins que ces demandes diminuent voire cessent dès lors qu’ils sont "capables d’atténuer la douleur physique" de ces patients.
De même, s’il peut être difficile pour la famille de voir un proche souffrir, les soignants observent qu’à partir du moment où elle comprend que son proche ne souffre plus physiquement, elle "ré-investit la chambre, redevient plus présente". La difficulté d'accompagner une personne jusqu'au terme de ses jours en est alors atténuée pour les familles et les soignants.

Par ce témoignage, cet infirmier souhaite faire passer deux messages : un premier, s’adresse aux politiques et journalistes. Ceux-ci devraient encourager la volonté d' "aider les familles à accompagner leur proche afin que ce dernier meurt entouré chez lui". Face à des malades en fin de vie, "il ne s’agit pas de trouver des solutions mais des moyens pour aider ces familles". Un deuxième message, adressé cette fois à tous les citoyens : il faut cesser de vouloir faire des soignants "des bourreaux ou des témoins-complices des décisions graves que le pouvoir politique imposerait. Ne faites pas de nous des exécuteurs !"

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Signer son arrêt de mort par une signature permettant le don d'organe...

Quand est-on réellement mort? Une entrevue de Jeanne Smits avec le Dr Paul Byrne vient jeter un éclairage inquiétant sur la pratique du don d'organe. La nouvelle définition de mort cérébrale, dont plusieurs reviennent en parfaite santé, ne permettrait pas de s'assurer de la mort d'un patient, mais plutôt d'être certain que ses organes seraient en bon état pour une transplantation... Sur le blog de Jeanne Smits, on trouve cette entrevue:

— Vous êtes venu en France avec l’espoir de présenter une vérité qui dérange à propos du don d’organes. J’aimerais que vous me parliez un peu de vous, pourquoi cette question vous intéresse, et comment vous en êtes venu à adopter une position qui est si radicalement différente de la position dominante.

 
— Je suis spécialiste en néonatalogie, et je suis même un pionnier en ce domaine. Je ne suis pas le premier, mais j’ai joué un rôle dans l’invention d’un moyen de prendre la tension artérielle des prématurés, celle d’un monitoring d’incubateur – ce qui m’a valu d’avoir ma photo dans l’Encyclopaedia Americana dans son édition annuelle de 1967 : je suis donc un médecin tenace et je l’ai toujours été.
C’est dans ce contexte que j’ai eu en 1975 à soigner un nouveau-né qui avait des ondes cérébrales plates – une ligne droite. Cela a été interprété comme correspondant à la mort cérébrale.
 
L’électroencéphalogramme plat était considéré comme équivalent à la mort cérébrale. On suggéra que je cesse de le soigner, ce que j’ai refusé. J’ai continué de le soigner, et avec le temps le petit Joseph devait aller à l’école, obtenir d’excellentes notes, faire de la course à pied, jouer au baseball, se marier et avoir trois enfants.
 
C’est à cause de lui que j’ai commencé à étudier le sujet de la mort cérébrale. Très vite, j’ai cherché à trouver la preuve que la mort cérébrale était un critère au moins aussi correct que celui précédemment à la disposition des médecins pour faire des constats de décès. Nous attendions alors qu’il y ait arrêt total de la circulation, pas de respiration, pas de pouls, pas de réaction, pas de réflexes.
 
Voici que surgit une nouvelle façon de constater la mort, dont on disait que c’était la définition du coma irréversible. Mais celui qui est dans le coma est vivant, et non mort, quelle que soit la manière dont on tourne les choses. L’idée de la mort cérébrale est apparue dans un rapport du comité ad hoc de Harvard de 1968 ; il s’intitulait : Une définition du coma irréversible. J’ai donc examiné ce qu’il présentait : il n’y avait aucune étude sur les chiens, ou les chats, ou les rats, il n’y avait aucune donnée sur des patients, il a été tout simplement publié. Sans apporter la moindre preuve, le comité a déclaré qu’il s’agissait d’une nouvelle façon de faire.
 
J’ai donc attendu l’article suivant. Celui-ci comportait l’étude de neuf patients seulement, dont deux avaient encore des ondes cérébrales : ils en ont conclu qu’il ne serait plus nécessaire de mesurer les ondes cérébrales pour établir un constat de décès. C’est ce qu’on a appelé les critères du Minnesota.
Pour mettre cela en perspective, les critères britanniques n’exigent pas non plus l’enregistrement des ondes cérébrales. A telle enseigne que la BBC a produit en 1981 un documentaire intitulé : « Les donneurs sont-ils vraiment morts ? » (Are the Donors really Dead ?), parce qu’il arrive que des personnes avec des électroencéphalogrammes plats se rétablissent. Et pourquoi se rétablissent-elles ? Parce qu’elles ne sont pas véritablement mortes. Le documentaire a été diffusé en Grande-Bretagne mais pour autant que je sache on n’en a pas autorisé la diffusion dans d’autres pays du monde.
 
Les choses ont continué ainsi pendant un certain temps. L’étude la plus importante dans la littérature scientifique atteste que 10 % des personnes en « mort cérébrale » n’avaient pas de pathologie cérébrale au moment de leur mort. Cette étude-là portait sur quelque 500 patients, dont 44 ne sont même pas morts.
Il ne s’agit pas là de science médicale sérieuse. J’utilise les termes « science médicale » parce que celle-ci n’est pas du même type que la biochimie ou la biologie ou la physique, qui tendent à chercher et à découvrir ce que Dieu a déjà fait. La science médicale s’occupe de patients : chaque patient est unique et irremplaçable, et c’est une autre sorte de science.
 
Certes, il y a bien de la science dans la médecine – mais il n’y avait pas de science à l’origine du concept de « mort cérébrale ». Depuis le rapport de Harvard, en 1968, jusqu’en 1978, on a publié trente séries de critères différents dans les revues scientifiques, et chaque série de critères était moins stricte que la précédente. Il y en a eu bien d’autres depuis.
 
Pour en venir à l’époque actuelle, un rapport dans le journal Neurology atteste qu’il n’y a pas de consensus parmi les médecins sur la série de critères à utiliser. Un rapport encore plus récent affirme que cela ne se fonde pas sur la pratique clinique. « Evidence-based » – fondé sur la pratique clinique – ce sont les mots modernes pour dire qu’il existe au moins une forme de preuve que tel diagnostic est exact ou que tel traitement est adapté. Il n’y a donc aucun fondement tiré de la pratique clinique à propos de la mort cérébrale. Aujourd’hui de nombreux articles scientifiques montrent que de nombreux auteurs de nombreux pays affirment que la mort cérébrale n’est pas la mort véritable.
 
Je ne suis pas en accord avec un grand nombre d’entre eux, car ils sont nombreux à dire que cela ne change rien : ils veulent quand même prendre les organes, et sont prêts à les prendre dans ces conditions.
L’une des principales racines de la culture de mort moderne est la transplantation d’organes, parce qu’à chaque fois qu’un organe est transplanté, il doit s’agir d’un organe sain. Où trouver des organes sains sinon chez des personnes vivantes ? Lorsqu’on excise un organe vital chez une personne vivante, celle-ci devient morte, ou alors plus faible, immanquablement. Le prélèvement cause la mort ou une mutilation handicapante du corps. Il faut donc poser la question : peut-on transplanter n’importe quel organe ?
 
Précisons en passant qu’un organe est différent des tissus qui peuvent être obtenus en vue de la transplantation après l’arrêt de la circulation. La cornée, par exemple, est spéciale parce qu’elle n’a pas d’apport sanguin, elle tire l’oxygène qui lui est nécessaire de l’environnement, à travers les larmes. Si elle avait un apport sanguin, il nous faudrait voir à travers des vaisseaux sanguins : Dieu l’a faite sans apport sanguin de telle sorte que la cornée, spécialement si le corps est réfrigéré, peut être transplantée plusieurs heures après l’arrêt de la circulation. On peut prendre des os, des ligaments, les valves du cœur qui n’ont pas besoin de circulation puisqu’il s’agit d’un tissu assez stable. Mais pour ce qui est des organes, aucun ne peut être transplanté lorsque la circulation s’arrête, et si on ne les soumet pas à un traitement avant l’arrêt de la circulation.
 
— Est-il donc impossible de prélever des organes vitaux sur un corps mort ?

— Exactement. Et presque tout le monde le sait. Car on sait ce qu’est une personne vivante : regardez-vous vous-même, ou regardez-moi ou n’importe quelle autre personne vivante. Mais un cadavre ? On sait ce que c’est quand on a veillé un mort, quand on a rendu visite à un funérarium. Combien d’organes pensez-vous que l’on puisse prélever sur un cadavre ? Aucun qui soit apte à la transplantation.
 
— Vous avez dit que la transplantation d’organes était à la racine de la culture de mort, et même du culte de la mort. La plupart des gens citeraient plutôt l’avortement, la recherche destructrice sur l’embryon, etc.

— C’est pour faire des transplantations d’organes qu’ils ont inventé la mort cérébrale. Je parle de cette « racine » après avoir étudié la mort cérébrale pendant de longues années. Il m’a fallu deux ans au moins pour comprendre le langage. J’ai continué de chercher, en laissant de côté la transplantation d’organes, car j’avais confiance en mes confrères médecins, persuadé que les « transplanteurs » étaient des gens honorables. Au fil des ans j’ai commencé à regarder de plus près ce qu’ils faisaient, et il est devenu clair pour moi que la raison pour laquelle on nous parlait de mort cérébrale était en vue de justifier la transplantation d’organes. On avait essayé de faire des transplantations de cœurs prélevés sur des personnes mortes, mais cela ne marchait pas. Il fallait pouvoir disposer d’un cœur battant prélevé sur une personne vivante. La première opération était celle du Dr Christiaan Barnard en Afrique du Sud en 1967. La deuxième transplantation eut lieu peu après à Brooklyn, New York, où l’on a découpé le cœur battant d’un bébé âgé de trois jours pour le transplanter sur un bébé de 18 jours. Ces deux bébés étaient innocents ; je pense que les parents l’étaient probablement aussi, ils ont été conduits là où ils étaient par les médecins. A la fin de cette journée, les médecins avaient tué deux bébés. C’est le début de toute cette histoire.
 
C’est au cours de la première année suivant ces opérations qu’on a monté un comité à Harvard pour étudier la question, ce qui aboutit à la première série de critères de la mort cérébrale, suivie d’une trentaine d’autres en 10 ans, chacune moins rigoureuse que la précédente. Les critères de Harvard exigent l’absence de fonctionnement du cerveau pendant vingt-quatre heures. Ce délai a été ramené à douze heures, puis à six, et trois, et même à une heure. On n’arrête pas de raccourcir cette durée. Pour une certaine série de critères on retient que si on retire le ventilateur d’un patient il suffit de 30 à 60 secondes sans respiration pour le prononcer en mort cérébrale.
 
Voilà exactement la manière dont il ne faudrait pas pratiquer la médecine : normalement, on développe une meilleure précision et théoriquement les critères devraient devenir plus stricts.
 
Beaucoup pensent que la « mort cérébrale » suppose des tests sophistiqués, mais non, cela se réduit souvent à l’observation clinique faite sur le patient dans son lit. On peut faire des tests plus sophistiqués mais quiconque a été à l’hôpital sait que même une simple tomographie – une radiographie informatisée – ne peut être faite au bord du lit, pas plus qu’une IRM, impossible à pratiquer s’il y a du métal dans l’environnement. On ne fait donc pas de tests sophistiqués mais des observations cliniques et des tests relativement simples.
 
Les personnes dont la vie est en danger sont celles qui ont les organes les plus sains : celles qui ont entre 16 et 30 ans. Si une telle personne est blessée à la tête, on va immédiatement chercher à garder ses organes en forme alors que les soins devraient viser à la maintenir, elle, en bonne forme. Ce n’est plus la personne qui est soignée, mais les organes.
 
Par exemple, nous savons que si le cerveau est endommagé, s’il y a un œdème, il n’y a pas beaucoup de place sous le crâne : il faut donc donner des doses minimales de liquide pour empêcher l’œdème de s’aggraver. J’ai pu voir l’historique de traitements où le patient recevait des quantités massives de fluides dès le départ – pour maintenir en forme les reins et le foie – bien que cela aggrave la pathologie du cerveau.
 
Aux Etats-Unis, les apprentis conducteurs sont invités à devenir donneurs d’organes, c’est presque de l’intimidation. Aucune des personnes que l’on sollicite en ce sens ne reçoit l’information selon laquelle on ne transplante que des organes sains venant d’une personne qui a encore la circulation et la respiration. Elles pensent que les organes sont prélevés après la mort véritable et lorsqu’elles disent « oui », elles donnent leur accord sur une chose à propos de laquelle elles n’ont pas été pleinement informées. Impossible pour elles de faire une décision en pleine conscience, quelle que soit cette décision d’ailleurs. A mon avis il doit en aller à peu près ainsi dans le monde entier.
 
— Vous me faites penser à la culture aztèque : on y prenait des cœurs battants pour faire vivre le soleil, dans la nôtre, on prend des cœurs, des foies, pour faire vivre d’autres personnes.

— C’est tout à fait ça. Les choses sont similaires. Je crois que la majorité des gens, lorsqu’ils m’entendent, sont d’accord avec ce que je dis et l’acceptent volontiers, car c’est la vérité. Ceux qui font partie de l’industrie de la transplantation d’organes, et ceux qui ont dit à d’autres qu’ils peuvent bien donner leurs organes, sont plus réticents par rapport à ce que j’ai à dire mais cela se comprend, car s’ils reconnaissaient avoir tort, il leur faudrait reconnaître aussi avoir aidé quelqu’un d’autre à mourir. La population en général accepte volontiers, au contraire, parce que la vérité est tellement simple.
 
— Certes il relève du sens commun qu’il y a une différence entre un vivant et un cadavre et c’est bien ce qu’on dit aux gens. Mais on explique à propos du « mort cérébral » qu’il est en survie artificielle, et qu’il ne vivrait pas sans cela, et par conséquent qu’il vit d’une vie dont il ne devrait pas vivre. Ou pour le dire autrement, il devrait déjà être mort. Que répondez-vous à cela ?

— Il faut se référer à la notion de « ressusciter » [mot anglais pour « réanimer »]. Le mot « ressuscité », appliqué au Christ, renvoie à la résurrection qui intervient après la mort effective d’une personne. En anglais, on donnera l’ordre pour un patient de ne pas le « ressusciter » (de ne pas le réanimer) : le terme est incorrect. Nous médecins, nous ne soutenons pas la vie, mais l’activité vitale : le soutien de la vie vient du Créateur qui donne et qui maintient la vie : une fois que la vie a disparu, nous médecins ne pouvons rien faire. Ce qui est en notre pouvoir, c’est de préserver et de protéger.
 
Pour ces patients qui sont reliés à un ventilateur, il faut savoir qu’il s’agit d’un appareil qui pousse l’air dans les poumons, mais il ne pousse pas l’air vers l’extérieur, chose que seul fait le corps vivant. Si on relie un cadavre à un ventilateur, on peut pousser l’air à l’intérieur mais il n’en sort pas. Si le ventilateur fonctionne, c’est bien parce qu’il y a un cœur qui bat et la circulation qui va vers les poumons et vers le reste du corps. Si cela fonctionne, c’est parce que le tissu muqueux très sophistiqué du fond des poumons permet de capter l’oxygène dans l’air et d’expulser le dioxyde de carbone. Cela ne peut pas se produire dans un cadavre.
 
— Les organes comme le cœur, les poumons, le foie peuvent-ils fonctionner en l’absence de tout fonctionnement cérébral ?

— Oui, ils le peuvent.
 
— Les critères de la mort cérébrale, si je peux essayer de résumer, disent : pas de fonctionnement cérébral, pas de conscience, pas de vie. N’est-ce pas un point de vue très dangereux ?

— Oui, c’est terriblement dangereux. Quand je reçois mes petits-enfants à la maison, nous prions avec eux avant qu’ils n’aillent dormir, et nous remercions Dieu lorsqu’ils s’éveillent. Je leur explique que lorsque nous dormons, ce n’est pas moi qui prends soin d’eux, pas plus que de moi-même. Qui prend soin de nous alors ? Lorsque nous dormons, ce n’est pas la même chose que de ne pas être conscient, mais dormir et être inconscient, c’est différent d’être mort. La mort, c’est la séparation de l’âme et du corps, la séparation du principe de vie et du corps : Jean-Paul II l’a définie comme la dissolution de la totalité de la personnalité psychophysique d’un homme : il faut la disparition de toute la conscience, et de tout le physique. Si l’on parle de réanimation – et dans cette affaire tout repose sur l’utilisation des mots – on semble dire que l’âme est partie, et qu’elle est revenue, ou qu’il y a une autre âme. L’Eglise catholique enseigne clairement que l’âme est là – on sait qu’elle est là – dès la conception. La vie sur cette terre est un processus continu, depuis la conception jusqu’à la mort véritable. La vie est le fait substantiel de l’unité de l’âme et du corps ; la mort est leur séparation. Par rapport à la personne, nous connaissons la réalité de la vie comme de la mort à travers le corps. Ce que nous avons recommandé et publié dans une revue juridique, c’est que la mort ne doit pas être déclarée à moins qu’il n’y ait destruction des systèmes circulatoire et respiratoire ainsi que de la totalité du cerveau, destruction à constater au moyen de critères universellement acceptés. Nous ne devrions pas déclarer morte une personne dont le cœur bat et qui a une pression artérielle, et qui respire, même si la respiration est soutenue par un ventilateur.

 

— La plupart des gens auraient un mouvement de recul s’ils savaient que l’on récupère des organes sur des « corps » chauds et roses.

— La plupart des gens n’auraient pas seulement un mouvement de recul, la plupart ne le feraient pas. La plupart ne donneraient pas leur accord pour être découpés ou pour qu’on découpe un fils chéri pour récupérer son cœur battant. Ils ne feraient rien pour hâter sa mort.
 
— Pouvez-vous nous rappeler le critère de la récupération d’organes donné par Benoît XVI ?

— Son enseignement moral sur ce point est assez clair. Il dit que des organes vitaux individuels ne peuvent être extraits sinon « ex cadavere ». Il a dit cela en latin. Comment un corps vivant devient-il un cadavre ? Il faut qu’il passe par la mort véritable. La mort cérébrale, quelle que soit cette réalité, n’est pas la mort véritable.

 

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Une bouddhiste lesbienne se voit refuser la communion, le prêtre est révoqué...

Le blog de Jeanne Smits du 14 mars 2012 nous apporte cette nouvelle:

 

 

La sanction, quoique provisoire, est lourde. Le prêtre du Maryland qui a refusé la communion à une lesbienne (qui est en outre bouddhiste…) vient de se voir signifier une « mise en congé administratif » qui le prive de la possibilité d'exercer les actes sacerdotaux par l'évêque auxiliaire du lieu, Barry Knestout. La lettre adressée au P. Marcel Guarnizo a été lue dimanche lors de toutes les messes célébrées dans sa paroisse de Saint-Jean-Neumann à Gaithersburg.

Mgr Knestout assure avoir « pris connaissance d'allégations vraisemblables selon lesquelles le P. Guarnizo s'est comporté de manière intimidante vis-à-vis des employés de la paroisse, un comportement incompatible avec le juste exercice du ministère sacerdotal ».

On est donc venu se plaindre à lui… La lettre évoque la « gravité » des allégations et la « confusion » qui règne aujourd'hui dans la paroisse pour interdire au P. Guarnizo tout « ministère sacerdotal dans l'archidiocèse de Washington jusqu'à ce que toutes ces questions puissent être convenablement résolues en vue de son retour au ministère sacerdotal ».

C'est le curé de la paroisse, le P. Thoma LaHood, qui a lu cette lettre et qui a précisé que la sanction n'était pas liée à l'incident avec la lesbienne, Barbara Johnson (même si celle-ci, dans une interview à CNN, avait réclamé la révocation du prêtre).

Si beaucoup de détails de cette affaire demeurent obscurs, ou sont brouillés par les médias « convenables », mais il est tout de même difficile de dissocier totalement l'incident du refus de la communion de l'annonce faite quinze jours plus tard pour rendre publique une décision rare en soi. Et quelle que soit la raison de la sanction qui frappe le P. Guarnizo, elle ne pourra qu'être perçue comme une victoire par le lobby LGBT dont Mme Johnson fait pratiquement partie eu égard à ses écrits revendicatifs.

On peut s'interroger aussi sur l'opportunité de refuser la communion publiquement à une personne dont le choix de vie n'est pas publiquement connu.

Mais il semble bien dans cette affaire que l'intéressée, Barbara Johnson, se soit livrée à une provocation délibérée. LifeSite, après avoir été en contact avec une « source proche de l'incident », relève que juste avant la cérémonie de funérailles de sa mère où tout s'est joué, était allée présenter sa compagne au prêtre dans la sacristie – comme son « amante » –, avant de tourner les talons rapidement. Le P. Guarnizo voulait lui parler mais a été bloqué dans la sacristie par ladite compagne tandis que Barbara Johnson s'éloignait.

Un témoin rapporte également que le refus de communion s'est déroulé de manière si discrète que Mme Johnson a pu changer de file et recevoir l'hostie du « ministre extraordinaire » qui se tenait à quelques pas du P. Guarnizo et qui n'avait rien remarqué. On parle aussi de l'irritation de Barbara Johnson en apprenant que le P. Guarnizo devait célébrer les obsèques…

Les commentaires vont désormais bon train sur les blogs américains. La lettre de Mgr Knestout en dit trop ou pas assez. Le P. Guarnizo a longtemps exercé son ministère dans les pays de l'Est, il est également connu pour son rôle actif lors des veillées de prière hebdomadaires devant une clinique d'avortements tardifs du Dr Leroy Carhart à Germantown.

Et il est de plus en plus difficile de croire que l'affaire est seulement « personnelle »…

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