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Une mère s'inquiète de la pratique de l'eugénisme à Laval

Un article paru sur le site du courrierlaval.com du 14 avril 2012:

 

 

 

À compter du 16 avril, le Programme québécois de dépistage prénatal de la trisomie 21 sera mis en place à Laval. Mère d’une adolescente trisomique, Anik Larose craint les dérives de ce programme.

D’emblée, elle assure qu’elle n’est pas contre l’avortement, mais elle regrette qu’il s’agisse pratiquement de la seule option offerte aux femmes qui apprennent que leur bébé est porteur de la trisomie 21. «Je ne juge pas celles qui font ce choix, mais j’ai des craintes lorsqu’un gouvernement endosse une pratique que je juge eugénique», soutient cette mère de trois enfants.

«Je ne crois pas trop au consentement éclairé parce que le corps médical ne donne pas l’heure totalement juste. Il occulte les aspects positifs de la vie avec un enfant trisomique», affirme celle qui travaille à l’Association du Québec pour l’intégration sociale.

Ce qui dérange le plus les gens par rapport à la trisomie 21 est le fait qu’elle affecte le développement intellectuel, croit Mme Larose. «J’ai vérifié auprès de l’Association québécoise des personnes de petite taille et on n’incite pas à avorter les parents qui apprennent lors de l’échographie que leur enfant sera de petite taille. Ces enfants aussi feront face à des problèmes de santé», déclare-t-elle.

Selon elle, les médecins perçoivent les enfants trisomiques comme des bébés qui n’auraient pas dû naître. Celui qui lui a annoncé que sa fille Marie était porteuse de trisomie lui a plus tard confié qu’il aurait préféré devoir lui dire que son bébé était mort.

«Ce n’est pas vrai que c’est une vie qui ne vaut pas la peine, insiste Anik Larose. Est-ce qu’on peut porter un jugement sur la qualité d’une vie?»

Leucémie

C’est encore avec beaucoup d’émotions qu’elle revient sur la période où Marie a été hospitalisée à l’âge de deux ans pour guérir une leucémie. «Ç’a été plus difficile que l’annonce du diagnostic. Nous avons eu peur de la perdre. Nous ne voulons pas la perdre, c’est quelqu’un de précieux», raconte-t-elle, les yeux baignés de larmes.

«Est-ce qu’on peut porter un jugement sur la qualité d’une vie?» -

«Ma sœur est courageuse et persévérante», souligne Jean-Pascal, 13 ans, qui a appris récemment que sa sœur aînée a dû se battre contre le cancer.

Fierté

«Marie est très autonome. Elle est à son affaire, elle a une mémoire visuelle incroyable, énumère sa mère. Elle continue de faire des progrès au niveau de son langage, elle prend confiance en elle et ose davantage s’exprimer.»

Anik Larose parle avec autant d’admiration des succès de sa fille, qui aura bientôt 17 ans, que de ceux de ses deux autres enfants qui excellent à l’école. Après avoir été intégrée dans une classe régulière à l’école Des Ormeaux, la jeune fille fréquente maintenant l’école secondaire Leblanc.

Les personnes trisomiques n’ont pas seulement un chromosome de plus, fait remarquer Mme Larose. Comme tous les enfants, ils héritent des traits de caractère de leurs parents et sont influencés par leur milieu familial.

«L’aspect social est la force des personnes trisomiques. Elles sont sociales, affectueuses et aiment les fêtes. Dans le cas de Marie, au niveau de la sphère sociale, les tests ne montrent aucune déficience intellectuelle», décrit Anik Larose.

Mme Larose redoute que les services pour les personnes trisomiques soient réduits si elles sont moins nombreuses dans la population. Elle craint également une plus grande marginalisation, alors qu’elle estime que les enfants qui ont côtoyé sa fille ont pu développer une plus grande ouverture face aux différences.

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Un combat sans fin...

Aujourd’hui, c’est la semaine de la Marche pour la Vie. Combien serons-nous? Certainement plus que l’année dernière et moins que l’année prochaine. Les médias parleront le moins possible de notre marche, parleront des contre-manifestants qu’ils auront réussi à dénicher quelque part et de toute autre manifestation qui se déroulera au Québec.
 
Il faut être conscient que les adversaires de la culture de la vie sont pour un certain nombre en guerre contre la culture de vie, et non pas de simples ignorants de ces questions bioéthiques. Des gens au fait que l’avortement et l’euthanasie tuent un être humain et pleinement d’accord avec ces gestes.
 
Avec des gens qui s’interrogent sur la vie, qui se posent des questions sur les droits des femmes et ceux des enfants à naître, il est possible et nécessaire de discuter avec une grande écoute des préoccupations et des désirs légitimes d’aide aux femmes aux prises avec une grossesse non désirée. Le dialogue pour une meilleure compréhension de part et d’autre des arguments réciproques, pour une constatation de plus en plus claire de la réalité scientifique de l’enfant à naître et de son interaction avec sa mère sont très importants. Mais il y a des interlocuteurs qui ne se soucient pas de la réalité, si elle ne fait pas leur affaire…
 
On l’a vu avec la motion M-312 du député Stephen Woodworth visant à définir la notion d’être humain selon les données scientifiques actuelles et non selon celles des siècles passés. Il y a eu un refus total des députés, des féministes extrémistes et des journalistes de regarder la réalité de l’humanité de l’enfant à naître. On ne veut pas voir parce que la réalité pourrait enlever des « droits » à un mode de vie, la contraception jusqu’au bout, que l’on veut conserver à tout prix.
 
Devant un grand nombre de personnalités prêtes à tuer en connaissance de cause les enfants à naître plutôt que de restreindre le « droit » à la contraception par avortement, la discussion devient une perte de temps. Non pas qu’il ne faut pas discuter à toutes les occasions qui se présentent, mais, pour les enfants à naître il faut prendre tous les moyens moraux pour empêcher qu’ils ne soient mis à mort.
 
C’est ce qu’avait compris Joan Andrews et tant d’Américains qui ont déployé toutes leurs énergies pour sauver les enfants à naître. Dans ce qu’on appelle des opérations sauvetage, Joan et ses compagnons entraient dans les cliniques d’avortement et s’enchaînaient aux équipements de mise à mort des enfants à naître, pour empêcher les avorteurs de tuer. Le combat intense de prières, de paroles et d’actes des pro-vies américains fait que dans de nombreux États de ce pays, l’avortement est en régression et l’opinion publique est extrêmement partagée sur la question. Ce revirement est dû à la grande combativité des pro-vies américains. Il serait illusoire de penser que nous pourrons atteindre les mêmes résultats sans nous investir autant que nos voisins…
 
Je reprends l’exemple de Joan Andrews. Son mouvement avait établi une sorte de code de conduite que nous reproduisons pour illustrer leur détermination :
 
Instructions pour le mouvement :
 
Pour être un mouvement sérieux, l’Action directe pour la défense de la vie doit insister sur plusieurs valeurs.
 
1-     C’est vers Dieu que nous sommes tournés. Notre existence est entre ses mains. Ceci veut dire que notre vie doit comprendre :
-         Une solide vie de prière : prière privée et commune; demeurer proche des sources de la grâce : veillées, journées de récollection.
-         Sacrifices personnels : jeûnes; périodes de silence; la pratique de l’obéissance dans notre vie.
-         Agir toujours avec charité et amour, dans la fidélité à Dieu; ainsi nous ne trahissons jamais les autres en recherchant notre bien au détriment du leur; l’amour pour nos adversaires signifie la non-violence, et bien qu’il soit nécessaire que notre action et notre langage soient forts et véridiques, nous ne franchissons pas les limites de la bienséance.
 
2-     Un dirigeant qui a de l’autorité. C’est vital. Nous pouvons être en désaccord avec le dirigeant, nous pouvons essayer de le persuader d’adopter notre position sur un point, sur une tactique, mais néanmoins nous soutenons le dirigeant envers et contre tout et nous essayons de suivre le mouvement une fois qu’une décision a été prise, à moins qu’individuellement nous ne puissions le faire pour de sérieuses raisons personnelles ou familiales.
 
3-     Agir en union et solidairement, chaque fois que possible, avec les différents groupes de notre Mouvement Sauvetage : les dirigeants, avocats, sauveteurs, groupes de soutien. S’efforcer de ne jamais causer de dissensions. Discuter sur les diverses questions, pas sur les personnalités.
 
4-     Il y a trois parties dans notre tentative de sauvetage : le sauvetage en lui-même, la salle d’audience et la peine de prison. Toutes trois doivent être considérées comme les étapes du sauvetage, le souci premier étant le moyen de sauver des vies, présentes et futures.
— Le sauvetage. L’action menée à l’usine à avortement est le sauvetage essentiel de ces enfants soumis à une menace immédiate.
— Le procès. L’action menée dans la salle d’audience est un moyen secondaire, mais vital, pour exposer la vérité, la fidélité et l’amour envers les victimes présentes et passées.
— La prison. Une peine de prison est offerte comme pénitence et fournit une importante stratégie supplémentaire qui met en valeur l’initiative de sauvetage et qui attire les autres vers le mouvement et vers la vérité. (tiré de ANDREWS, Joan. Avortement, le crime étouffé, éd. Téqui, Paris, 1990, p.232)
 
Ces chrétiens sont aimants de toutes personnes, obéissants à leurs supérieurs, priants, déterminés. Pour beaucoup, ce sont des radicaux. Mais, ce n’est pas à l’école du Christ que l’on apprend à être tiède…
 
Plusieurs jugeront l’attitude de ces Américains comme guerrière et anti-évangélique, contraire à la charité chrétienne. Vraiment? Voici ce qu’écrivait Mère Teresa, la mère de la charité du 20e siècle, prix Nobel de la Paix, à Joan Andrews, alors que cette dernière se trouvait en prison pour ces actions de sauvetage :
 
« Chère Joan Andrews,
 
Ceci vous apporte ma prière et ma bénédiction pour que vous soyez toute à Jésus par Marie.
 
Vous avez tout offert à Dieu et accepté toutes les souffrances pour l’amour de lui – parce que vous savez que quoi que vous fassiez au moins ou pour le moins, vous le faites pour Jésus – parce que Jésus a clairement dit : Si vous accueillez un petit enfant en mon nom, c’est moi que vous recevez.
 
Nous prions tous pour vous. N’ayez pas peur! Toute cette souffrance n’est que le baiser de Jésus, le signe que vous êtes arrivée si près de Jésus sur la croix qu’il peut vous embrasser.
 
Ne craignez pas! Jésus vous aime! Vous lui êtes très précieuse! Il vous aime!
 
Ma prière est toujours près de vous et pour vous.
 
Que Dieu vous bénisse. »
 
Nous aimerions que tous les défenseurs de la vie au Canada aient une attitude comparable à celle d’une Joan Andrews. Charité, prière, obéissance, fermeté, vérité. Pour la vie des enfants à naître. Les Américains et les Polonais également nous ont prouvé qu’il est possible de renverser les situations apparemment désespérées. Gardons la foi!
 
 

Campagne Québec-Vie continue sa campagne de financement du printemps. Merci de nous aider à être vos mains et votre voix pour la défense des droits de l’enfant à naître!
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Petite histoire cauchemardesque de techniques criminelles...

Une histoire paru sur le site du journal Le Nouvelliste du 7 mai 2012:

(«Si j'ai un autre enfant, mon garçon se sentira moins seul, créé comme ça.»)

 

 (Trois-Rivières) On trouve de tout sur Internet. Quelques clics et moyennant une indemnité pour service rendu, on peut y dénicher tous les ingrédients essentiels pour faire un enfant.

 

«Recherchée: donneuse d'ovules». C'est le titre d'une petite annonce placée sur le web par un couple nouvellement établi à Trois-Rivières. Comme une bouteille jetée à la mer, Louise (prénom fictif) et son conjoint espèrent être entendus par celle qui leur permettra d'agrandir leur famille.

La femme qui acceptera de leur offrir un gamète en cadeau doit être âgée entre 20 et 28 ans, avoir les cheveux blonds, voire platine quand elle était une fillette (photo à l'appui), et, idéalement, être gratifiée de yeux bleus.

Louise n'a rien contre les brunes aux yeux bruns. C'est ce qu'elle est. À vrai dire, la dame rêve d'avoir un enfant qui aura les mêmes traits que son grand frère, un blondinet présentement âgé d'un an et demi qu'elle a porté pendant neuf mois, enfanté et allaité. Au niveau purement génétique par contre, le bambin ne ressemblera jamais à celle qui est considérée comme sa mère, ni à celui qui se veut son père.

Le petit garçon était l'embryon congelé d'un autre couple lorsqu'il a été «adopté» par Louise et son conjoint.

Cette fois-ci, la Trifluvienne est à la recherche d'une femme qui lui fournira l'ovule pouvant être fécondé en laboratoire par les spermatozoïdes de son mari. Comme pour la première fois, elle se charge du reste : offrir un nid. Sa tête et son coeur sont prêts. Son corps aussi, mais le temps file.

Compliqué tout cela? Pas quand on veut des enfants à tout prix...

Âgée dans la quarantaine, Louise a rencontré son mari sur le tard. Malgré toutes leurs tentatives pour concevoir un enfant, ils ont jusqu'à ce jour été confrontés aux caprices de la nature quand on n'est plus au top de sa fertilité.

Contre toutes attentes, ils ont décidé il y a quelques années d'avoir recours à l'insémination artificielle dans une clinique des États-Unis donnant accès à une banque d'ovules et d'embryons.

Louise et son conjoint ont adopté douze embryons tous issus de la même fécondation in vitro. Il s'agissait d'embryons inutilisés par un couple d'Américains qui était passé par les mêmes étapes qu'eux avant de devenir les heureux parents de jumeaux. Leur famille étant complète, ils avaient décidé de faire don de leurs embryons restants.

Des six embryons qui ont d'abord été décongelés, quatre ont survécu et ont été implantés dans l'utérus de Louise qui a donné naissance à un fils.

À l'hiver dernier, la Trifluvienne est retournée aux États-Unis pour récupérer les six autres embryons qui patientaient toujours bien au froid. Parmi eux, espéraient la femme et son époux, allait se trouver un petit frère ou une petite soeur pour leur garçon.

Comme pour la première fois, quatre embryons ont subsisté à l'étape cruciale de la décongélation et ont été transférés dans la cavité utérine de Louise. «Mais ça n'a pas marché...», regrette Louise qui n'a pas mis un terme pour autant à son désir quasi viscéral d'avoir un deuxième enfant.

Depuis le mois d'avril, elle multiplie les petites annonces sur Internet, à la recherche d'une donneuse d'ovule originaire du Québec. Plus que jamais, la dame mise sur la générosité d'une femme prête à lui faire ce cadeau inestimable.

Louise ne s'en cache pas: elle n'a plus les moyens de se tourner vers la clinique américaine d'où origine le garçon qu'elle a mis au monde. Travailleuse autonome dans le domaine du graphisme, la Trifluvienne et son époux, un fonctionnaire fédéral, y ont englouti près de 30 000 $.

Bien des couples auraient abandonné depuis longtemps. Difficile de comprendre pourquoi depuis plusieurs semaines, Louise passe des dizaines d'heures par semaine devant son ordinateur, à poursuivre ses recherches qui vont paraître audacieuses pour les uns, discutables pour les autres. La femme est consciente des questions d'éthique qu'elle soulève.

«Si j'ai un autre enfant, mon garçon se sentira moins seul, créé comme ça. Car un jour, il sera curieux et nous lui expliquerons. Il aura alors quelqu'un à qui parler de ce qu'il ressent», dit-elle pour justifier sa petite annonce sur Internet.

«Ça peut être une vraie belle chose!»

Aux yeux de Louise, compenser une donneuse ne veut pas dire acheter ses ovules, un acte illégal au Canada.

Le don d'ovule anonyme et gratuit est permis au Québec. Il serait même fortement recommandé quand une femme âgée dans la quarantaine se présente, comme Louise (prénom fictif), dans une clinique de fertilité.

Les activités médicales liées au don d'ovule (prélèvement, formation, conservation et transferts d'embryons) sont couvertes par le Programme québécois de procréation assistée. La donneuse doit résider au Québec et posséder une carte d'assurance maladie. Sur présentation de reçus, les cliniques peuvent également dédommager des donneuses pour leurs déplacements.

"Mais au Québec, il faut trouver nous-mêmes notre donneuse. Ça complique les choses", fait savoir la dame qui mise sur le web pour trouver celle qui acceptera de répondre à son appel pressant sans rien demander en retour. Ou presque.

La commercialisation du matériel reproductif humain existe bel et bien sur le marché noir. Des ovules, il y en a pour tous les goûts et pour tous les coûts. Louise ne veut pas aller sur ce terrain-là. Elle préfère s'en tenir au cadre légal même si les donneuses comme celles qu'elle recherche ne courent pas les rues.

Plus que jamais, la Trifluvienne espère toucher le coeur d'une femme qui acceptera de lui offrir un oeuf aussi précieux. "Ça peut être une vraie belle chose. C'est un don de vie!", insiste-t-elle.

Louise s'engage à rembourser les autres dépenses encourues par la donneuse pour passer à travers le processus qui implique différentes étapes, dont la stimulation ovarienne, la ponction, etc.

"Je trouve ça normal de compenser une donneuse. C'est quand même un gros effort. Il y a des injections et un peu de douleur", admet Louise qui est prête à assumer financièrement les journées de travail perdues par la donneuse qui devra se rendre à quelques reprises dans une clinique de fertilisation de Montréal. Elle n'hésitera pas non plus à lui payer ses repas, encore moins à défrayer les examens médicaux qui viennent souvent en sus.

Difficile d'évaluer le tout : 2000 $, 3000 $...? "J'offre ce que ça va lui coûter", répond Louise qui est consciente d'ajouter une autre difficulté à sa requête. Elle veut convaincre l'éventuelle donneuse de maintenir un certain lien avec l'enfant issu de son ovule. Louise aimerait que cette femme soit ouverte à l'idée d'être contactée dans le futur, au besoin.

Selon le Code civil du Québec cependant, la procréation assistée ne crée aucun lien de filiation entre l'"auteur de l'apport génétique" (la femme qui donne l'ovule ou l'homme qui fournit le sperme) et l'enfant qui en est issu.

"Mais un enfant créé de cette façon finit par avoir des questions sur son background", prétend la maman qui souhaite avoir des réponses à donner, notamment sur son bagage génétique.

Louise a d'ailleurs l'intention de se mettre un jour à la recherche de celle qui a donné ses ovules au couple d'Américains de qui elle a adopté ses douze embryons. La Trifluvienne aimerait retrouver celle qui a fourni le gamète sans qui son fils n'existerait pas.

"J'ai sa photo et son numéro de donneuse", indique Louise qui voue une admiration sans bornes pour celle qui "a accepté de lui donner une partie d'elle-même."

Pour le moment par contre, la femme met toutes ses énergies dans la recherche d'une nouvelle donneuse. Pour agrandir sa famille, Louise ira jusqu'au bout, en fait, jusqu'à ce que l'âge en décide autrement, sans possibilité d'aller en appel du verdict.

"Je ne vais pas lâcher", affirme la dame avant de demander à laisser son courrier électronique ([email protected]), au cas où.

Une obsession folle voulant justifier la congélation et décongélation d'enfants à naître, dont plusieurs en mourront sans que cela ne pertube en aucune façon les "parents"? Peut-on parler de désir criminel? Que faire de cette épidémie d'embryons congelés par des médecins sans conscience?

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Passeport Canada songe à imiter l'Australie et vous laisser choisir d'être d'un autre sexe que masculin ou féminin

Sur le site du journal La Presse du 7 mai, cette nouvelle choquante sur les réflexions du gouvernement canadien:

 

(Si seulement on pouvait dire qu'il vaut mieux en rire!)

 

 

(Ottawa) Une troisième désignation de sexe, «X», pourrait-elle s'ajouter aux «F» et «M» inscrits sur les passeports canadiens?

Passeport Canada examine sa politique sur le sexe indiqué sur le document officiel de voyage, dans la foulée de changements apportés en Australie l'automne dernier, a appris La Presse.

Selon les nouvelles règles australiennes, les personnes transgenres peuvent y choisir le sexe de leur choix sans avoir subi de chirurgie au préalable.

Les personnes intersexes, dont l'anatomie ne permet pas de les identifier formellement à un sexe ou à un autre, ou qui ne se reconnaissent ni comme un homme ni comme une femme peuvent y faire inscrire un X, à condition de fournir un billet du médecin.

Au Canada, une personne transgenre ne peut en principe faire inscrire sur son passeport un sexe autre que son sexe biologique sans subir de chirurgie. Et seules les lettres «H» (pour homme) et «F» (pour femme) sont indiquées.

Mais les choses pourraient changer. «La politique de Passeport Canada en ce qui concerne le genre indiqué sur les passeports fait l'objet d'un examen», peut-on lire dans une note d'information obtenue par La Presse en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.

Une porte-parole de Passeport Canada nous a confirmé que cet examen était en cours.

Au Québec aussi?

Par ailleurs, le gouvernement du Québec pourrait lui aussi étudier la possibilité d'assouplir ses règles en ce qui a trait aux personnes transgenres.

Les règles de la province prévoient en effet que seules les personnes qui ont subi une chirurgie peuvent officiellement changer de sexe dans les registres civils.

«Nous envisageons d'analyser prochainement la question reliée à la modification de genre sur l'acte de naissance quant aux personnes n'ayant pas subi d'opération chirurgicale», a confirmé dans un courriel envoyé à La Presse l'attaché de presse du ministre Fournier, David Couturier.

«Nous n'avons pas attendu que cet enjeu soit judiciarisé, a-t-il ajouté. Le ministre est très sensible à la question.»

Questions litigieuses

Dans une décision rendue il y a quelques semaines, le Tribunal des droits de la personne de l'Ontario a décrété que d'obliger une personne à subir une opération de changement de sexe pour pouvoir modifier son acte de naissance était discriminatoire.

Une autre controverse liée aux personnes transgenres avait aussi fait surface il y a quelques mois à Ottawa. Selon de nouvelles règles fédérales, les compagnies d'aviation ne peuvent plus admettre à bord d'un appareil un passager dont l'apparence n'est pas conforme au sexe indiqué sur ses pièces d'identité.

Aucun cas d'interdiction de voyager n'a été signalé depuis ce changement réglementaire. Le gouvernement insiste de plus pour dire qu'une personne visée pourrait être admise à bord si elle présente un billet du médecin.

Des membres et groupes de la communauté transgenre continuent néanmoins à dénoncer ces changements et estiment que le dossier n'est pas réglé.

«Heureux»

Julie-Maude Beauchesne, porte-parole du Conseil québécois des gais et lesbiennes, applaudit toutefois la nouvelle d'un examen en cours à Passeport Canada. «On est heureux que le gouvernement bouge là-dessus. Le passeport, c'est problématique justement pour les personnes qui sont en transition. Et surtout pour les personnes en transition qui ont besoin de voyager pour leur travail ou même des vacances.»

La note d'information destinée au ministre des Affaires étrangères, John Baird, trace les grandes lignes des changements apportés en Australie et dresse un portrait de la situation au Canada.

Les auteurs rappellent que la responsabilité de Passeport Canada n'est pas d'identifier le sexe d'un demandeur de passeport, mais de vérifier leur identité (incluant leur sexe) à partir de pièces d'identité reconnues.

«Passeport Canada ne considérera l'impression d'un sexe autre que celui inscrit sur les preuves documentaires de citoyenneté que lorsqu'un demandeur a subi une chirurgie de réassignation de sexe ou qu'il s'apprête à le faire», peut-on lire.

La responsabilité de Passeport Canada n'est certainement pas d'approuver tous les sexes imaginaires...

Vous pouvez répondre à la "Question du Jour" du journal La Presse:

"Sur le passeport canadien, seriez-vous favorable à une troisième désignation de sexe (le "x") pour les transgenres?

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Par votre présence à Ottawa, par vos prières, par vos dons, Campagne Québec-Vie a besoin de vous!

 
Comme vous avez pu le constater avec la motion M-312 du député Woodworth, il semble y avoir une quasi-unanimité dans les médias, dans la société civile et chez les députés pour le droit de tuer les enfants à naître. C’est loin d’être le cas. Tout comme au NPD ou au Bloc Québécois par exemple, un opposant à l’avortement convaincu ne peut accéder au poste de député, de même pour les médias, vous n’entendrez jamais un éditorialiste parler pour le droit des enfants à naître, même s’il est d’accord avec la politique énoncée. Dans l’apparente unanimité des journalistes, vous n’entendrez pas Richard Martineau ou Normand Lester, ou Denise Bombardier, venir conforter l’idée qu’un bébé prématuré est un être humain qu’il soit dans le ventre de sa mère ou pas… Ils le feront à d’autres moments, de façon très épisodique, pour ne pas risquer de perdre leurs amis, leur carrière, le temps de parole qui leur sera accordé. La censure s’applique tout aussi bien aux députés qu’aux journalistes et personnalités publiques.
 
 
Nous ne pouvons compter que sur la grâce pour percer la muraille de censure qui afflige notre pays. L’un de ces moyens que nous croyons inspiré par la gràce est la Marche pour la Vie. Par l’ampleur de la manifestation, nous obligeons les journalistes à parler de ce qu’ils ne voudraient pas, à avouer que la question n’est pas close, que le débat est toujours là. Mais pour que cette manifestation ait du poids, nous avons besoin de monde! N’hésitez pas, ne vous dites pas que d’autres le feront à votre place. Que chacun se fasse un devoir, s’il en a la moindre possibilité raisonnable, de venir à la marche pour la Vie. Il y a encore de la place dans les autobus (appelez-nous au (514) 344-2686) qui vous amèneront et ramèneront pour cette joyeuse promenade vers Ottawa, pour faire entendre la voix des enfants à naître. Vous êtes leurs voix!
 
Si malheureusement, pour différentes raisons vous ne pouvez venir, nous comptons sur vos prières…
 
Enfin, nous comptons également sur vos dons, pour la campagne de financement de ce printemps. Nous savons combien vous êtes sollicités, nous le sommes aussi! Mais si vous avez la cause de la vie à cœur, n’hésitez pas à nous aider. Vous pouvez être certain que notre équipe met toute son énergie pour défendre partout où elle peut accéder, le droit des enfants à naître. De nombreux bénévoles se joignent également à nous pour mettre en œuvres les activités que nous offrons. Sans eux, nous n’aurions pas le même impact.
 
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Ne respectez pas vos promesses, M. Hollande!

C'est le souhait que l'on peut faire pour la douce France! Voici un résumé de quelques aberrations contenues dans le programme de François Hollande, parue sur le site Yahoo.fr du 7 mai 2012:

(François Hollande, nouveau président de la France)

 

François Hollande, élu dimanche soir président de la République, est favorable à l'ouverture du mariage pour les homosexuels en France et à une évolution de la loi Leonetti qui encadre la fin de vie, mais est hostile à la dépénalisation de la consommation de cannabis.

*DROIT DES HOMOSEXUELS:

François Hollande est favorable à l'ouverture du droit au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels, qui font partie de ses 60 engagements présentés aux Français. Une loi dans ce sens devrait intervenir "au plus tard au printemps 2013", s'il est élu.

Il est également favorable à la Procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples lesbiens "dans les conditions actuelles d'âge et dans le respect de l'anonymat du don de gamètes", mais il se dit "hostile à la gestation pour autrui" (GPA).

*DROGUE:

La question des drogues ne figure pas dans les 60 propositions du candidat François Hollande, mais ce dernier a affirmé qu'il ne reprendrait pas la proposition du sénateur-maire PS de Dijon François Rebsamen, son conseiller pour la sécurité, visant à transformer en contravention le délit de consommation de cannabis.

"Je ne la reprendrai pas pour des raisons qui tiennent à la nécessité de l'interdit qui ne doit pas être affaibli", a-t-il expliqué en avril sur RTL.

"Je ne veux pas donner le moindre signal de renoncement à une dissuasion par rapport à cette consommation de cannabis", a-t-il ajouté, précisant que "nous pouvons rester sur une logique pénale, y ajouter une logique de soin".

*EUTHANASIE:

François Hollande propose "que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d'une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité".

Sans utiliser le mot d'"euthanasie", il estime qu'"il faudra une procédure: quand une personne demande, parce qu'elle n'en peut plus (...) d'en terminer avec cette souffrance".

"Il ne s'agit pas de dépénaliser mais d'encadrer cette mort dans la dignité", selon le candidat PS qui juge que la loi Leonetti qui encadre la fin de vie est "utile" mais qu'il y a un "manque considérable" et qu'il "faut davantage de soins palliatifs".

Une bonne réflexion sur la drogue, mais absence de réflexion sur bien d'autres questions...

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En France, un réseau de soins palliatifs pour couvrir tout le territoire!

Sur le site du gouvernement français du 14 février 2012, on trouve cette information:

 

 

Le Premier ministre François Fillon a reçu, ce 14 février 2012, le rapport 2011 de l’Observatoire national de la fin de vie. Ce rapport, remis par son président le Pr Régis Aubry, fait le point sur les débats et les avancées de la recherche en matière de fin de vie. Il revient également sur l’avancement du programme de développement des soins palliatifs 2008-2012.

Le Premier ministre a souligné, à cette occasion, les résultats particulièrement significatifs obtenus grâce à ce programme, mobilisant au total 230 M€ et qui constitue l’une des priorités de santé publique du président de la République. Vingt unités de soins palliatifs supplémentaires ont été créées, permettant désormais de couvrir l’ensemble du territoire. En outre, 4 900 lits dédiés permettent la prise en charge des personnes en fin de vie dans près de 800 hôpitaux et cliniques. Au total, notre pays dispose donc de plus de 6 000 lits de soins palliatifs, soit 2 000 lits supplémentaires depuis le début du programme. Notre pays compte désormais 362 équipes mobiles de soins palliatifs et 22 équipes régionales pédiatriques, créées en 2011. La France est le seul pays au monde à proposer une telle offre pour la prise en charge des enfants en fin de vie et pour l’accompagnement de leurs familles.

François Fillon a réaffirmé la volonté du Gouvernement d’intensifier ces efforts pour développer une culture de la prise en charge palliative encore récente dans notre pays. Il a demandé à Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale et Nora Berra, secrétaire d’Etat chargée de la Santé de préparer le nouveau cadre qui permettra la continuité et le renforcement de l’action publique en matière de soins palliatifs.

Il nous faut un réseau semblable pour couvrir tout le territoire du Québec!

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Les pays d'Europe refusent l'euthanasie, à part le minuscule Benelux...

Sur le site de Genethique.org du 4 mai 2012, ce rappel important:

 

 

Dans son numéro d’avril 2012, la revue Etudes publie un article d’Yves-Marie Doublet relatif à "La fin de vie en Europe".

A cette occasion, le quotidien La Croix relève deux points majeurs développés par l’auteur de l’article. En premier lieu, ce dernier précise que l’Europe ne semble pas vouloir légaliser "l’aide active à mourir". Pour Yves-Marie Doublet, si le Benelux a légalisé l’euthanasie, ce n’est pas le cas de l’ensemble des autres pays de l’Union européenne comme l’Allemagne où "l’homicide est pénalement sanctionnable même s’il a lieu à la demande du patient" ou encore, comme la Suède où "tout acte médical provoquant délibérément la mort est prohibé".
Au contraire, et c’est le second point développé, les pays européens n’ayant pas légalisé l’euthanasie ont fait le choix de développer les droits des malades en fin de vie par la lutte contre l’acharnement thérapeutique ou encore contre la douleur.
Dans cette même idée, et à l’occasion du "Tour de France" contre l’euthanasie effectué par l’Alliance Vita, Antoine Pelletier, pneumologue en soin palliatifs, précise que "la demande d’euthanasie est en réalité une demande à vivre autrement ? A nous de trouver ce qui se joue là". A titre d’exemple, le pneumologue précise que l’utilisation de sédatifs est un moyen pour soulager de grandes souffrances, car "l’euthanasie, c’est s’interdire de chercher et de trouver des réponses".

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Chen Guangcheng aurait la possibilité de quitter le pays avec sa famille à une date indéterminée...

Sur le site du journal La Presse du 4 mai 2012:

 

 

 

Le militant des droits civiques Chen Guangcheng devrait pouvoir obtenir rapidement un passeport et un visa américains pour gagner les États-Unis avec sa famille, mettant un terme à une crise ouverte lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade des États-Unis la semaine dernière.

«Le gouvernement chinois a indiqué qu'il allait accepter la demande de M. Chen d'obtenir les documents de voyage appropriés», a déclaré la porte-parole du département d'État, Victoria Nuland.

«Les États-Unis s'attendent à ce que le gouvernement traite rapidement sa demande» concernant ces documents, «les États-Unis accorderont alors une attention prioritaire à sa demande de visa et à celle de sa famille proche», a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Mme Nuland a indiqué que Chen Guangcheng avait reçu une offre de bourse de la part d'une université américaine, où il pourrait se rendre accompagné par sa femme et ses deux enfants.

Afin de ménager une sortie de crise honorable à la Chine, qui a exigé des États-Unis des excuses pour avoir hébergé le militant dans leur ambassade, le communiqué américain n'avance pas de date pour le départ du dissident, et ne mentionne aucune assurance ferme donnée par Pékin.

La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton avait estimé en fin d'après-midi que des «progrès» avaient été accomplis sur la situation de Chen Guangcheng.

L'affaire de cet avocat aveugle pourfendeur des avortements forcés a provoqué une crise dans les relations entre les États-Unis et la Chine, réunis vendredi à Pékin pour le deuxième et dernier jour de leur «dialogue stratégique et économique» annuel.

À l'issue de cette rencontre, Mme Clinton a souligné que les droits de l'Homme étaient «essentiels dans tous les pays».

«Nous abordons les cas individuels et les situations spécifiques chaque fois que c'est nécessaire», a ajouté le chef de la diplomatie devant des dirigeants chinois.

Le conseiller d'État chinois Dai Bingguo a rétorqué que la question des droits de l'Homme «ne devrait pas être utilisée pour s'ingérer dans les affaires intérieures» d'un pays ni «perturber les relations d'État à État».

Peu avant, le ministère chinois des Affaires étrangères avait indiqué que s'il voulait «étudier à l'étranger», Chen Guangcheng pouvait «comme les autres citoyens chinois, déposer une demande auprès des autorités compétentes par la procédure habituelle».

Vendredi matin, ce militant avait déclaré à l'AFP, de son lit d'hôpital à Pékin, qu'il était «en grand danger». Il avait ajouté espérer que le gouvernement allait «honorer les engagements signés entre la Chine et les États-Unis pour garantir (ses) droits de citoyen».

«Ma situation est très, très critique», avait-il estimé.

Un peu plus tôt, Chen Guangcheng s'était adressé directement au téléphone au Congrès américain qui avait organisé une audition sur son cas, appelant sur son téléphone portable un militant associatif, Bob Fu, présent à la réunion.

Chen Guangcheng, avocat autodidacte, s'est dit très inquiet pour la sécurité de sa mère et de son frère, restés dans son village du Shandong (est) et dont il n'a pas de nouvelles.

Ce militant est hospitalisé pour une blessure au pied - résultat de sa fuite le 22 avril de sa maison où il était en résidence surveillée.

Un avocat chinois venu lui apporter son soutien, Jiang Tianyong, a été emmené par la police jeudi soir et battu de telle sorte qu'il «est maintenant sourd d'une oreille et n'entend presque rien de l'autre», a déclaré à l'AFP son épouse, Jin Bialing.

Champion de la lutte contre les avortements forcés, Chen s'était réfugié à l'ambassade des États-Unis la semaine dernière après s'être évadé de chez lui, au nez à et à la barbe de dizaines de gardes qui le maintenaient en résidence surveillée depuis plus d'un an et demi.

Il avait quitté la mission américaine mercredi, ayant obtenu des assurances pour sa sécurité et celle de ses proches en Chine.

Mais après ses retrouvailles avec son épouse et ses amis, Chen Guangcheng a déclaré qu'il voulait quitter son pays, craignant des représailles contre lui-même et ses proches s'il restait en Chine.

Tant que les projecteurs des médias sont sur lui, Chen Guangcheng a une chance de s'en tirer. Mais s'il ne quitte le pays et que les caméras des journalistes disparaissent, comment ne pourrait-il connaître un sort pire que son ami avocat?

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Le taux de réussite de la fécondation in vitro? 30%...

Sur le site de Canoe.ca, cette information:

 

 

L'explication des statistiques du taux de réussite d'une clinique de fertilité

Il y a une grande diversité de mesures qui pourraient servir à évaluer les taux de réussite des technologies de reproduction assistée (TRA), et l'éventail des choix peut donner le sentiment de ne pas être à la hauteur à la personne qui doit prendre une décision. Parmi les façons de présenter le taux de réussite de la fécondation in vitro (FIV), on retrouve généralement l'un des exemples ci-après :

  • un pourcentage calculé à partir de tous les cycles de traitement commencés à un moment donné qui se terminent par une grossesse. Cette méthode est souvent désignée le taux de grossesses par cycles de traitement commencés;
  • le pourcentage de transferts d'embryons menant à une grossesse. On qualifie souvent cette méthode le taux de grossesses par transfert d'embryon. Le taux de grossesses par cycles de traitement commencés sera toujours plus faible que le taux de grossesses par transfert d'embryon parce que cette méthode ne tient pas compte du nombre de cycles annulés avant le transfert embryonnaire;
  • le taux de naissances vivantes, qui diffère du taux de grossesses, car approximativement 15 % des grossesses obtenues par les TRA se terminent par des avortements spontanés. Le taux de naissances vivantes est donc vraiment le nombre de naissances vivantes par cycles de traitement commencés.

Comme ces méthodes pourraient vous sembler déroutantes, voici un autre exemple qui vous aidera à mieux comprendre. Dans celui-ci, 100 cycles ont été commencés, 90 cycles ont atteint le stade du transfert embryonnaire, 40 ont mené à des grossesses et 6 à un avortement spontané, autrement dit :

  • le taux de grossesses par cycles de traitement commencés est alors de 40 % (40 grossesses pour 100 cycles) :
  • le taux de grossesses par transferts d'embryons est de 44 % (40 grossesses pour 90 transferts d'embryons);
  • le taux de naissances vivantes par cycles de traitement commencés est de 34 % (100 cycles, avec 40 grossesses, 6 avortements spontanés et 34 naissances vivantes).

D'après la Société canadienne de fertilité et d'andrologie, les données canadiennes pour 2010 et 2011 sont les suivantes :

  • le taux de grossesses moyen par cycles de traitement commencés est 32 %;
  • le taux de naissances vivantes moyen par cycles de traitement commencés est 30 %.

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