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Les mères au foyer désavantagées par le droit du Québec

Sur le site du journal La Presse du 13 mai 2012, cette nouvelle:

 

 

 

Les mères au foyer sont désavantagées par le droit social et le droit privé au Québec, montre une étude.

«On a parlé des mères au foyer lors de l'implantation des garderies subventionnées, mais il y a beaucoup d'autres cas», explique Dominique Barsalou, qui a fait l'étude dans le cadre de sa maîtrise. «Par exemple, les allocations familiales sont deux fois moins importantes à partir du deuxième enfant. Ailleurs dans le monde, ce n'est pas nécessairement le cas. Or, les mères au foyer ont tendance à avoir plus d'enfants.»

N'y a-t-il pas des économies d'échelle quand on a plusieurs enfants? «Ce qui est le plus dommageable, c'est la perte de revenus à long terme, l'impact sur la RRQ. Pour ça, il n'y a pas d'économies d'échelle, parce que les pertes financières augmentent à partir du deuxième enfant.»

Le droit privé est aussi défavorable aux mères au foyer. «Au Québec, on est les champions des enfants hors mariage, dit Me Barsalou. Or, les femmes qui ne sont pas mariées sont désavantagées pour le partage du patrimoine familial en cas de séparation.»

Même les femmes au foyer mariées ne sont pas aussi bien protégées au Québec qu'ailleurs au pays. «Ici, on hésite à accorder une pension alimentaire pour la mère, dit Me Barsalou. Sur le plan des mesures sociales, le Québec est très favorable aux femmes, mais pour le droit privé, le Québec est plus conservateur.»

***

12%: Mères québécoises au foyer

17%: Mères canadiennes au foyer

Note: Ces mères en couple sont au foyer par choix et non chômeuses.

Sources: Statistique Canada et Université de Montréal

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La joie de Vivre!

C’est le thème qui aurait pu être choisi pour cette Marche pour la Vie 2012! Beaucoup de jeunes qui sont particulièrement sensibilisés à la cause de la vie, surtout qu’ils sont les survivants de la décriminalisation de l’avortement, ont voulu parler pour les 4 millions de jeunes de leur génération qui furent éliminés par l’avortement au Canada. Pleins de vie, ils ont chanté leur slogan, leur goût de vivre et ont marché dans la joie. Voici quelques photos de l’événement. Vous pouvez regarder également le reportage de ECDQ.TV sur notre site Facebook!

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Au Japon, les couches pour adultes se vendent plus que celles de bébé!

Sur le site du journal Le Soleil du 11 mai 2012, cette nouvelle surprenante:

 

 

 

Au Japon, dont la population jouit d'une longévité record, les ventes de couches pour adultes viennent pour la première fois de dépasser celles pour bébés, a annoncé vendredi Unicharm, le plus gros fabricant nippon.

Quelque 23% des Japonais sont âgés de 65 ans ou plus, une proportion unique dans le monde, et si le taux de naissances continue de baisser, ils seront plus de 40% en 2060, indique une étude officielle publiée en janvier.

Un porte-parole d'Unicharm a révélé qu'au cours de l'année budgétaire qui s'est terminée en mars, les ventes de couches pour adultes ont «légèrement surpassé» celles pour bébés, pour la première fois depuis que le fabricant s'est lancé sur le créneau des séniors en 1987.

Le vieillissement de la population est un casse-tête pour le gouvernement qui doit assurer le financement des retraites et des dépenses de santé avec une population active qui décline d'année en année du fait de la baisse de la natalité.

Le Japon comptait 127,7 millions d'habitants au 1er octobre 2011, soit un recul de 259 000 personnes, ou de 0,2%, par rapport au 1er octobre 2010, selon le ministère des Affaires intérieures.

La durée de vie moyenne des femmes, déjà exceptionnelle, devrait passer de 86,39 ans en 2010 à 90,93 ans en 2060, et celle des hommes de 79,64 ans à 84,19 ans.

D'après une étude officielle publiée fin janvier, si les tendances actuelles se poursuivent, la population nippone va chuter de 32,3% entre 2010 et 2060, et s'établir à 86,74 millions d'habitants.

Un chercheur de l'Université du Tohoku, Hiroshi Yoshida, a lui poussé l'extrapolation encore plus loin, en annonçant que le Japon risquait de ne plus avoir d'enfant d'ici un millier d'années.

Il a mis au point une «pendule démographique» qui montre que l'archipel compte un enfant de moins toutes les 100 secondes. En partant du chiffre de 16,6 millions d'enfants et du faible taux de naissances actuel, le chercheur en arrive à la conclusion que le Japon n'aura plus aucun enfant en 3011.

 

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19 500 personnes ont marché pour la Vie!

D'année en année, le nombre de participants augmente. La couverture médiatique également!. Le site Lifesitenews nous apporte ces informations:

OTTAWA, Ontario, le 10 mai 2012 (LifeSiteNews.com) - Sous la menace constante de la pluie qui ne s’est pas matérialisée, une foule exubérante record de près de 20.000 militants pro-vie se sont réunis sur la Colline du Parlement aujourd'hui à Ottawa.
 
L'événement annuel marque le passage de l'infâme "projet de loi omnibus» en 1969, de Pierre Elliott Trudeau, qui a invalidé l'interdiction de l’avortement au Canada et ouvert la voie à l'avortement sur demande.
 
Comme il le fait chaque année, Jim Hughes, le président national de la Campaign Life Coalition, se tenait sur le bord de la route pour compter les marcheurs. Hughes disait à Lifesitenews qu’il était préoccupé par des estimations faussées des deux côtés (pro-choix et pro-vie) lors des années passées.
 
Aujourd'hui, il compte quelque 19.500 participants, pulvérisant le précédent record, établi lors de l'événement l'an dernier, de 15.000.
 
Un groupe d'environ 75 pro-avortement contre-manifestants étaient également présents.
 
La Marche annuelle pour la Vie, qui est maintenant le plus grand rassemblement annuel sur la Colline du Parlement, n'a cessé de croître des quelques milliers en 1999, au record d’aujourd'hui.
 
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Si vous ne pouvez être de la marche, vous pouvez écrire dans les journaux et parler dans les tribunes!

Vous pouvez envoyez vos commentaires au journal Le Devoir en espérant que la censure, submergée par le nombre de vos courriels, en publiera quelques-uns! Voici l'article du journal:

 

Le mouvement pro-vie tiendra aujourd’hui sur la colline parlementaire à Ottawa sa 15e grande manifestation contre l’avortement, mais le discours sera légèrement différent cette année. Le mouvement braque cette fois les projecteurs sur « l’hypocrisie » des gens se disant pro-choix, mais qui condamnent du même souffle les avortements de foetus féminins.

« Il est très hypocrite d’être pour l’avortement, mais contre l’avortement sélectif », lance Alissa Golob, la coordonnatrice jeunesse de la Coalition nationale pour la vie. « La seule façon d’être favorable à l’avortement, c’est si vous pensez qu’un enfant non encore né n’est pas un être humain et s’il n’est pas humain, cela ne devrait pas faire de différence qu’il soit féminin ou masculin. » Selon Mme Golob, l’intérêt grandissant des médias pour cet enjeu « est positif pour le mouvement pro-vie. Si vous êtes pro-avortement, vous ne pouvez pas gagner avec ce débat ».
 

L’avortement de foetus féminins est un phénomène galopant en Inde, en Chine et en Corée, mais une récente étude canadienne tend à démontrer que les ressortissants de ces pays auraient peut-être importé cette pratique au Canada.
 

En avril, le chercheur Joel G. Ray a fait état des résultats d’une étude sur toutes les naissances en Ontario entre 2002 et 2007 selon les origines ethniques des mères. En temps normal, il y a 105 naissances de garçons pour 100 naissances de filles, et ce, partout dans le monde. Or, les Sud-Coréennes avaient plutôt 120 garçons pour 100 filles à leur deuxième enfant. Les Indiennes en avaient 111 à leur deuxième enfant et 136 au troisième. Sur le total des troisièmes enfants de mères indiennes, ce sont donc 500 garçons de plus qui sont nés en Ontario (1883 contre 1385 fillettes). Les chercheurs ont mis en garde contre les conclusions hâtives, notamment parce qu’ils n’ont pas déterminé le sexe des précédents enfants. Le sujet a fait suffisamment couler d’encre pour qu’on découvre que certains hôpitaux refusaient de dévoiler le sexe des foetus dans certains quartiers multiethniques.
 

Joyce Arthur, coordonnatrice de la Coalition pour le droit à l’avortement, rejette les accusations d’hypocrisie parce que le mouvement pro-choix n’a jamais condamné les avortements sélectifs. « Nous appuyons le droit des femmes d’obtenir un avortement, que nous aimions leurs raisons ou pas », dit-elle, insistant sur le fait que personne n’aime ce genre d’avortements. « Ce sont eux qui sont hypocrites. On ne protège pas les droits des femmes [les foetus féminins] en retirant des droits aux femmes. »

La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexa Conradi, rappelle que les avortements sélectifs ne posent pas problème au Canada dans la mesure où 97 % des avortements sont faits « avant de connaître le sexe » de l’enfant à naître. Le phénomène, s’il existe au Canada, « on le déplore, mais ce n’est pas une raison pour remettre en question le droit des femmes à l’avortement ».

Et vous pouvez lire l'article de Radio-Canada.

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Serez-vous présent à La Marche pour la Vie?

Sur le site de Lifesitenews du 9 mai 2012, on peut lire cette information:
 
Ottawa, 9 mai, 2012 (LifeSiteNews.com) - Le jeudi 10 mai 2012, des milliers de Canadiens se réuniront à Ottawa sur la Colline Parlementaire pour la 15e Marche nationale pour la Vie pour exiger une protection juridique pour tous les êtres humains à partir du moment de la conception jusqu’au moment de la mort naturelle. L'événement marque le passage du tristement célèbre projet de loi omnibus de Trudeau, en 1969, qui a dépouillé les enfants à naître au Canada de toute protection.
 
« Au cours des quarante dernières années, quatre millions d'enfants à naître (au Canada) ont été tués par l'avortement, et plus récemment les études montrent que ceux-ci comprennent les avortements sélectifs », a déclaré Jim Hughes, président national de Campaign Life Coalition. « Contrairement au mouvement pro-avortement qui se targue de soutenir les droits des femmes, mais ignore le sort des femmes à naître, les participants à la Marche seront debout pour le droit à la vie de tous les êtres humains. »
 
Avec plusieurs membres du Parlement, de nombreuses personnalités pro-vie seront présentes, y compris l’archevêque d’Ottawa, Mgr Terrence Pendergast, l'archevêque de Québec Gérald Cyprien Lacroix, Primat du Canada, l’archevêque de Montréal Mgr Christian Lépine, Steven Mosher, président de l’Institut de recherche sur la population et spécialiste de la politique de l’enfant unique en Chine, le révérend Patrick J. Mahoney, porte-parole de Operation Rescue, les membres de l'Alliance évangélique du Canada, et les dirigeants des autres communautés religieuses.
 
« La Marche pour la Vie est de plus en plus populaire, comprenant des milliers de personnes chaque année et en 2011, plus de 15.000 personnes ont participé. Nous espérons attirer encore plus de monde ce jeudi », a déclaré Mary Ellen Douglas, l’organisatrice nationale de la Marche. « Il n'y aura jamais de paix sur la question de l'avortement au Canada jusqu'à ce que l'enfant à naître soit reconnu comme un être humain dès le moment de la conception et qu’il soit protégé par le droit canadien. »
 
Le rallye débute sur la Colline du Parlement à 12 h et de milliers de personnes vont défiler dans les rues du centre-ville d'Ottawa à 13 h 30. Près d'un millier de jeunes adultes se sont inscrits pour prendre part à une conférence pour les jeunes le vendredi 11 mai pour en savoir plus sur l'actualité pro-vie ici, au Canada.
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Le dépérissement de la Chine est prévisible...

Sur le site de onestopnewsstand.com du 9 mai 2012, cette nouvelle sur les graves difficultés qu'engendre l'avortement pour le pays:

 

 

Demain, la Chine ne sera plus

C’est ce que clame la publicité des Éditions Fayard entourant l’essai d’Isabelle Attané, Au pays des enfants rares: la Chine vers une catastrophe démographique. C’est ce qui m’a incité à lire cet ouvrage qui décrit comment un tel scénario, contraire à toutes les prévisions, repose sur une seule et unique raison: une démographie trop lourde à porter, qui coupera les ailes du phénix chinois.

Après deux ans d’enquête, Isabelle Attané livre une radiographie décapante du «pays aux enfants rares».

Le titre réfère, bien entendu, à l’obsession des fils uniques, mais il y a aussi l’infanticide des filles, les ravages démographiques de la pauvreté, de la malnutrition et du sida. Autant de bombes à retardement.

En Chine, comme ailleurs, les parents souhaitent donner à leur enfant les meilleures qualités possibles; cela comprend des bons soins de santé et une bonne éducation.

«Mais la plus grande qualité que l’on souhaite à son enfant, c’est incontestablement d’être un garçon.»

Les jeunes parents ne deviennent respectables que s’ils donnent un héritier à leurs ancêtres. «En donnant naissance à un fils, ils accomplissent le premier devoir du confucianisme: celui de piété filiale.»

Héritier d’une lignée familiale, ce fils unique est «investi d’une charge affective démesurée».

En Chine, on trouve, à un extrême de l’échelle sociale, des enfants uniques formés à l’excellence dès le plus jeune âge et, à l’autre extrême, des millions d’enfants dépourvus de tout ou presque. «La santé, la possibilité de s’instruire, le droit à la parole, le respect de ses droits, le logement, le mariage… tout s’achète, tout se consomme; rien ne coule de source, rien ne revient de droit.»

Sinologue et démographe, Isabelle Attané note sans équivoque que l’avortement s’impose comme une solution largement acceptable quand le sexe n’est pas celui désiré.

«Chaque année, au bas mot, un demi-million de fillettes sont éliminées de la sorte.»

Il faut savoir que, dans la tradition chinoise, ce sont les fils qui sont tenus de prendre en charge leurs parents âgés. «Ce devoir d’assistance est d’ailleurs une obligation légale stipulée par loi sur le mariage de 1980 et par la Constitution de 1982.» On dit que l’enfant unique chinois a bien mauvaise réputation. Il serait égocentrique, capricieux et incapable d’accepter la moindre critique.

Mais il peut se permettre de se comporter en «petit empereur» car, depuis quelques années, «la Chine est devenue le pays du monde comptant la plus forte proportion d’hommes dans sa population, c’est-à-dire celui dans lequel, d’un point de vue strictement démographique, la situation des femmes est la plus mauvaise.»

En 2050, la main-d’œuvre de la Chine, celle qui fait aujourd’hui toute la force de son économie, aura été amputée de 160 millions d’actifs. Les fils uniques très/trop qualifiés auront de plus en plus de mal à s’intégrer sur le marché du travail.

Sans compter que les personnes âgées, auxquelles l’État n’est toujours pas en mesure d’accorder des conditions de vie décentes, deviendront un fardeau insoutenable pour les jeunes générations.

La Chine sera «vieille» avant d’être riche et, sur ses enfants devenus rares, pèseront des attentes démesurées.
Isabelle Attané, Au pays des enfants rares: la Chine vers une catastrophe démographique, essai, Paris, Éditions Fayard, 2011, 276 pages, 34,95 $ .

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Le maire d'Ottawa déclare le 10 mai journée du Respect de la Vie!

Pour toute autre manifestation, vous auriez des entrevues à la télévision avant l'événement ainsi que de nombreux billets dans les journaux. Mais pour la Marche pour la Vie 2012, on peut trouver ce maigre récit déplorant l'initiative du maire d'Ottawa, de déclarer la journée du 10 mai, journée du respect de la Vie! Sur le site du journal Le Droit du 9 mai 2012:

En dépit de la controverse que le geste avait suscité, l'an dernier, le maire Jim Watson proclamera jeudi la journée du respect de la vie à Ottawa, à la demande des différents groupes pro-vie qui marcheront en après-midi sur la colline parlementaire.

Chaque année, des milliers de manifestants prennent d'assaut la capitale pour interpeller le gouvernement fédéral sur la question de l'avortement.(...)

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La Belgique, le modèle de notre commission sur l'euthanasie, passe à la prochaine étape...

Sur le blog de Jeanne Smits du 8 mai 2012, cette nouvelle que tout le monde prévoyait, sauf les députés membres de la commission "Mourir dans la dignité", qui n'y verront d'ailleurs toujours pas, de pente glissante...

(Marleen Temmerman)

Il aura fallu moins de quinze jours pour qu'une proposition de l'association « humaniste » belge (l'Association des libres penseurs humanistes) se traduise en proposition de loi. Elle sera présentée en ce mois de mai par deux sénatrices socialistes flamandes, Myriam Vanlerberghe et Marleen Temmerman sous la forme de deux textes de lois visant à légaliser l'euthanasie pour les mineurs d'une part, et pour les personnes en voie de devenir démentes et celles tombées dans un état d'inconscience permanent. L'initiative a été annoncée samedi dernier, à l'occasion d'un symposium organisé à Bruxelles pour marquer le dixième anniversaire de l'euthanasie en Belgique.

Plusieurs associations de libre-penseurs et de partisans de l'euthanasie entouraient à cette occasion le professeur Wim Distelmans, souvent cité sur ce blog : cet oncologue, spécialiste des soins palliatifs, est également l'un des grands promoteurs de l'euthanasie en Belgique.

Les socialistes belges ont annoncé une lutte acharnée pour obtenir l'adoption des propositions Vanlenberghe et Temmerman : ce sera, disent-ils, une « seconde révolution d'éthique ».

Il s'agit plutôt d'un lent mais inexorable glissement dans la logique de l'euthanasie légale : on vise à l'ouvrir progressivement à des enfants, des personnes privées de jugement, voire des personnes inconscientes, alors qu'au départ tout le monde assurait qu'elle était acceptable dans la mesure où elle serait pratiquée uniquement sur des personnes qui en feraient la demande en pleine possession de leurs moyens.

Bien sûr, les socialistes belges s'inspirent de l'exemple du voisin néerlandais où l'euthanasie des mineurs est autorisée avec l'accord des parents dès 12 ans et moyennant une simple consultation des parents dès 16 ans. L'euthanasie des personnes en voie de devenir démentes mais suffisamment en possession de leurs moyens est approuvée et s'étend depuis plusieurs années, tandis qu'en 2011 l'euthanasie d'une personne en phase plus avancée d'Alzheimer a été jugée conforme par l'ensemble des commissions d'évaluation.

La proposition belge relative aux mineurs propose de ne pas instaurer un âge minimum, au motif qu'il y a des enfants de 7 ou 10 ans qui sont assez « adultes » pour prendre une telle décision. L'euthanasie pourrait être pratiquée dès lors qu'il y aurait un « consensus » entre l'enfant, ses parents et l'équipe médicale. Ne seraient exclus que les enfants très jeunes qui ne sont pas en mesure de prendre des décisions en pleine connaissance de cause puisqu'il s'agit là d'une condition de l'euthanasie légale. On notera que la presse belge souligne que pour ces enfants, la question de l'administration de la fin de vie se pose autrement…

 
 

Pour les personnes démentes, la solution (finale) proposée par Marleen Temmerman, médecin, diffère également de la pratique néerlandaise. Elle suggère que les personnes en voie de devenir démentes puissent faire un testament de fin de vie applicable lorsqu'elles n'auraient plus cette possibilité de prendre la décision de demander la mort en pleine connaissance de cause. Et à cette fin elle propose que la durée de validité du testament de vie soit prolongée bien au-delà des cinq ans actuels.

Pour l'heure, ce sont les sénateurs wallons qui s'opposent de la manière la plus nette à la libéralisation de l'euthanasie. Le socialiste Philippe Mahoux estime ainsi qu'il est « impossible de déterminer juridiquement à quel moment une personne doit être considérée suffisamment démente pour appliquer son testament de vie antérieur ».
 

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La Caroline du Nord veut inscrire la définition du mariage dans la constitution

Un article paru sur le site de La Presse du 8 mai 2012:

 

 

 

Les électeurs de Caroline du Nord étaient appelés mardi à se prononcer sur un projet d'amendement constitutionnel définissant le mariage comme l'union entre un homme et une femme, un texte qui renforcerait l'interdiction du mariage homosexuel dans cet État.

Ces derniers jours, des membres de l'administration de Barack Obama ont exprimé leur soutien au mariage homosexuel et l'ancien président Bill Clinton a enregistré des messages téléphoniques appelant les électeurs à rejeter l'amendement.

De leur côté, des responsables religieux ont appelé les fidèles dimanche à voter en faveur du texte. L'influent révérend Billy Graham est apparu dans des publicités publiées dans des journaux pour soutenir l'amendement. Selon les observateurs, le texte devrait être adopté bien que la Caroline du Nord soit plutôt considérée comme politiquement modérée.

La Caroline du Nord proscrit déjà le mariage homosexuel, comme neuf autres États du pays, mais l'amendement renforcerait cette interdiction en l'inscrivant dans la Constitution locale. Vingt-huit États du pays ont déjà adopté un amendement constitutionnel définissant le mariage exclusivement comme l'union d'un homme et d'une femme.

Une excellente nouvelle!

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