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La présidente du Costa Rica veut défendre "la dignité fondamentale de l'être humain dès la conception"

Sur le site de l'agence de presse Zenit.org du 29 mai 2012, on retrouve cette nouvelle:

 

(La présidente du Costa Rica, Mme Laura Chinchilla Miranda)

 

ROME, mardi 29 mai 2012 (ZENIT.org) – La République du Costa Rica et le Saint-Siège se positionnent ensemble pour la défense de « la dignité fondamentale de l’être humain, dès sa conception ».

La présidente de la République du Costa Rica, Mme Laura Chinchilla Miranda, a été reçue par Benoît XVI, hier matin, lundi 28 mai 2012.

Au cours de leur conversation, rapporte un communiqué du Saint-Siège, le pape et la présidente ont mis l’accent sur « l’importance de défendre la dignité fondamentale de l’être humain dès la conception ».

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L'Organisme Catholique pour la Vie et la Famille appelle à soutenir Stephen Woodworth!

L'Organisme Catholique pour la Vie et la Famille, représentant des évêques du Canada pour les questions touchant à la famille et à la culture de la vie, lance un appel à tous pour que chacun s'implique auprès de son député:

(Michèle Boulva, directrice de l'OCVF)

 

Chers amis de la vie et la famille,

 

Dear friends of life and family,

Un très courageux membre du Parlement, l'Honorable Stephen Woodworth, a déposé la Motion 312
au mois de février, demandant qu'un Comité parlementaire soit créé pour étudier la définition de l'être humain - vieille de 400 ans - inscrite dans le Code criminel canadien. La sous-section 223(1) du Code affirme qu'un enfant ne devient humain que lorsqu'il est entièrement sorti du corps de sa mère. Le Député Woodworth demande au Parlement d'examiner cette loi à la lumière des avancées de la science médicale moderne puisque, dit-il, "nous ne devrions jamais accepter de loi qui affirme que certains êtres humains ne sont pas humains".

 

A very courageous Member of Parliament, the Honourable Stephen Woodworth, tabled Motion 312 in February, asking that a Parliamentary Committee be established to study Canada 's 400 year old definition of the human being. Canada 's Criminal Code (Subsection 223-1) states that a child becomes a human being only at the moment of complete birth. MP Woodworth is asking Parliament to closely examine this law based on modern medical science because, he says, "we should never accept any law that says that some human beings are not human".

 

L'initiative de M. Woodworth a provoqué une levée de boucliers parmi les défenseurs du soi-disant "droit" à l'avortement qui craignent la réouverture du débat sur l'avortement et la recriminalisation éventuelle de l'avortement.

 

Mr. Woodworth’s initiative has caused an outcry among advocates of the so-called “right” to abortion who fear the reopening of the abortion debate and the possible re-criminalization of abortion.

 

L'Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) encourage toutes les personnes respectueuses de la vie et de la dignité humaine à contacter leurs députés fédéraux pour leur demander de voter en faveur de la Motion 312. Le vote aura lieu d'ici la fin de juin ou au mois de septembre. Il est également important qu'en tant que citoyens nous prenions la parole dans les médias.

Michèle Boulva
Directrice, Organisme catholique pour la vie et la famille
Director, Catholic Organization for Life and Family
2500 promenade Don Reid Drive
Ottawa , ON , K1H 2J2
Tél./Tel.: (613) 241-9461 begin_of_the_skype_highlighting (613) 241-9461 end_of_the_skype_highlighting, poste/ext. 161
Fax: (613) 241-9048
www.colf.ca / www.ocvf.ca

The Catholic Organization for Life and Family encourages all people respectful of life and human dignity to contact their MPs to ask them to vote in favour of Motion 312. The vote will take place either before the end of June or in September. It is also important that, as citizens, we use our voices in the media.

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Le Québec vieillit plus vite que le reste du Canada

Le journal La Presse et le journal Le Devoir du 30 mai 2012 traite de la question du vieillissement de la population au Québec et au Canada que notre journaliste Agnès Colantuoni commentait sur ce blog. Voici un large extrait de l'article de La Presse:

 

 

Alors que le Canada compte désormais un nombre record de personnes de plus de 65 ans, les têtes grises sont encore plus visibles au Québec, où la population vieillit plus rapidement que dans la plupart des autres provinces.

> Les points saillants du recensement 2011 

Le défi est double pour le Québec qui a aussi perdu plus de ses travailleurs qu'ailleurs au pays, alors qu'ils s'envolent vers la retraite.

Sans compter ceux qui migrent vers l'Ouest, à la recherche de l'or noir, ou du moins d'emplois bien rémunérés.

La situation vécue au Québec est aussi le lot des provinces de l'Atlantique. En gros, l'Est du pays vieillit pendant que l'Ouest rajeunit, à l'exception de la Colombie-Britannique.

Ces chiffres frais sur le vieillissement de la population sont lourds de conséquences. La pression sera énorme sur le système de santé, et sur les moyens de financement des gouvernements, sans oublier sur les familles qui auront de plus en plus à s'occuper de leurs aînés.

Car la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus a atteint un sommet historique en 2011, soit 14,8 % de la population canadienne, selon les chiffres dévoilés mardi par Statistique Canada, découlant du dernier recensement.

Une zone dangereuse vient d'être atteinte car le taux de croissance des 65 ans et plus est plus élevé que celui des enfants et des travailleurs.

Tout compte fait, il y a désormais près de cinq millions de personnes de plus de 65 ans.

Et l'on s'attend à ce que le vieillissement de la population s'accélère encore plus, alors que les baby boomers s'apprêtent à prendre leur retraite.

Statistique Canada prévoit d'ailleurs que les 65 ans et plus composeront 22,8 % de la population dans 20 ans et le quart des Canadiens en 2061.

Ce groupe d'âge ne formait que 13,7 % de la population en 2006, lors du recensement précédent.

C'est dans les provinces de l'Atlantique (plus de 16 %) et au Québec (15,9 %) que la proportion de personnes âgées était la plus élevée en 2011.

L'Alberta compte le moins de personnes de plus de 65 ans, notamment en raison du grand nombre de travailleurs qui y déménagent.

Ces différences entre les provinces sont attribuables en partie à la migration interne.

«Vous avez des personnes qui vont quitter le Québec ou les provinces de l'Atlantique vers des provinces comme l'Alberta où la situation économique attire les travailleurs», a expliqué la directrice de la division de la démographie chez Statistique Canada, Johanne Denis.

La palme de la ville québécoise la plus âgée revient à Côte-St-Luc sur l'Île de Montréal, suivie de la municipalité de St-Sauveur dans les Laurentides.

Dans la grande région de recensement de Trois-Rivières, une personne sur cinq est âgée de plus de 65 ans.

Cette proportion de personnes âgées est toutefois en progression constante depuis les années 1960.

«C'est dû à une fécondité qui est sous le seuil de remplacement des générations et à une espérance de vie qui augmente», a expliqué Johanne Denis.

Et dans à peine quatre ans, il y aura plus d'aînés au Canada que d'enfants.

Les données dévoilées mardi par Statistique Canada n'ont pas causé de surprise. Le recensement effectué en 2011 a toutefois permis de mesurer l'ampleur du phénomène.

Aux deux extrêmes, le nombre d'enfants de moins de quatre ans a augmenté pour la première fois en 50 ans et le pays compte 25 % de plus de centenaires en 2011 qu'en 2006.

Les plus de 100 ans sont désormais près de 6000 au pays.

La population du Canada demeure toutefois l'une des plus jeunes du G8 et peut se vanter d'être le deuxième pays du groupe qui a proportionnellement plus de personnes en âge de travailler.

Cela aussi va changer.

«On va les rattraper assez vite», a commenté Laurent Martel, un expert en démographie chez Statistique Canada. «Jusqu'à maintenant les baby boomers ont ralenti le processus de vieillissement de la population, mais ils s'apprêtent à l'accélérer au cours des 20 prochaines années».

Population active

En 2011, pour la première fois dans l'histoire du pays, il y avait plus de personnes près de la retraite (55 à 64 ans) que de jeunes (15 à 24 ans) prêts à entrer sur le marché du travail.

Une statistique qui pourra donner des munitions au gouvernement conservateur qui veut augmenter - suscitant un tollé - de deux ans l'âge pour toucher les prestations de la sécurité de la vieillesse et aussi pour serrer la vis aux chômeurs en faisant valoir une pénurie de travailleurs.

Le recensement a démontré que près de 4 390 000 personnes lorgnent de près la retraite, alors qu'il y avait 4 365 000 jeunes de 15 à 24 ans.

Mais pour le moment il n'y a jamais eu autant de Canadiens en âge de travailler, soit 68,5 % de la population. Un chiffre gonflé par le fait que les baby boomers sont encore actifs sur le marché du travail.

Un état de fait qui va changer bientôt, même dès cette année, puisque les premiers baby boomers ont célébré leur 65e anniversaire en 2011.

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De sales biphobes: les personnes hétérosexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transgenres

Une nouvelle "discrimination" à laquelle nous n'avions pas penser et que certains avaient prédit lors de l'octroi de l'institution du mariage au personnes de même sexe. Une lettre d'un enseignant, parue dans la section "Idées" du journal Le Monde du 18 mai 2012:

Avec l'élection de François Hollande, l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe semble imminente. Je propose, au lieu d'ouvrir le mariage, de le supprimer, ou plutôt de le confondre avec le pacs en un contrat universel ouvert à davantage de possibilités, mais qui ne transforme pas les célibataires en pigeons de la farce.
 
Contrairement à ce qu'avancent les partisans du "mariage gay", le pacs n'est pas un "sous-mariage", mais plutôt un "surmariage", c'est pourquoi mieux vaudrait aligner le mariage sur le pacs que le contraire, tout en conservant ses avantages, bien sûr. La preuve ? Son incroyable succès chez les hétérosexuels, au point que le pacs devrait bientôt dépasser le nombre de mariages. Et encore, si, à défaut de ce contrat universel, l'on obtenait deux réformes minimes, cela accélérerait le processus. La première de ces réformes serait le droit d'assortir le pacs d'un mariage religieux ; la seconde serait de ne pas obliger les couples binationaux à se marier pour espérer la naturalisation.
 
Mariage ou pacs, le total des couples constitués est en augmentation. Les ennemis que furent naguère les prêtres de toutes religions et les militants homosexuels s'accordent dans l'apologie de la fidélité, assortie d'une prophylaxie maximale en matière sexuelle, VIH oblige. Dans le même ordre d'idée, le maintien des prostitué(e)s dans la précarité s'accommode bien de la promotion du "mariage gay". De plus en plus marginalisés, les célibataires, hétéros ou homos, sont d'autant plus matraqués par le fisc, qu'il faut compenser les droits coûteux octroyés à de plus en plus de couples.
 
Souvenez-vous : avant 1981, l'homosexualité était impensable. Puis François Mitterrand vint, et l'homosexuel cessa d'être un paria. L'intelligentsia se choisit alors un autre impensable : le "polygame". Ce n'est pourtant pas la polygamie que permettrait ce contrat universel, mais le "polyamour", qu'il soit sexuel ou non.
 
Mais n'y a-t-il pas un abîme entre condamner la polygamie sexiste et cantonner au nombre de deux les unions légales ? Un contrat universel rendrait possible des unions dans lesquelles chacun des contractants serait à égalité avec chacun des autres. Le "trouple" ou "ménage à trois" serait l'une des possibilités ; un tel contrat serait une alternative au divorce et une solution à de nombreux drames. Les militants homosexuels, qui se prétendent "LGBT" (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres), réclament au nom de l'égalité une institution matrimoniale excluant de fait les bisexuels, ou du moins les obligeant à renoncer, pour un contrat censé être "pour la vie", à l'une des deux inclinations de leur sexualité, donc à cesser d'être bi pour devenir soit homo, soit hétéro, à moins d'être infidèle, mais alors pourquoi se marier ?
 
Le mariage monogame est donc "biphobe", et ceux qui le réclament, et ne réclament que cela, le sont aussi, en dépit de leurs tours de passe-passe rhétoriques. Un contrat universel à trois ou quatre constituerait un cadre idéal pour ce qu'on appelle l'"homoparentalité".
 
Créer une union pérenne
 
Combien de combinaisons de gays et de lesbiennes rendues possibles par la poésie des petites annonces se heurtent au bout de quelques années à la prose des contingences, et aboutissent à l'aliénation soit du père biologique réduit à l'état de donneur de sperme, soit de la maman, prêteuse de ventre ? Enfin, la crise aidant, nous serons sans doute contraints de partager des logements à plusieurs, inconnus, amis, famille ou amants.
 
Grâce au contrat universel, des mini-communautés, des familles élargies, des cohabitations d'immigrés tentant d'échapper à la rapacité de marchands de sommeil pourraient acquérir ensemble un lieu de vie et créer une union pérenne. Il me semble inéquitable que des paires de personnes bénéficient de déductions d'impôt et d'avantages divers sous le seul prétexte qu'elles sont soit mariées, soit pacsées, au détriment des célibataires. Ne serait-il pas temps de clarifier les choix divers de vie commune par un contrat universel, qui mette tout à plat et n'accorde des avantages aux uns - au détriment des autres - que pour des raisons incontestables ?
 
Accueillir les enfants, ou avoir une "personne à charge" me semble une raison légitime de bénéficier de droits, plutôt que simplement vivre en couple, ce qui constitue déjà un avantage en soi par rapport aux célibataires, qui ne peuvent mutualiser aucune dépense quotidienne. Au lieu de s'enferrer dans la voie sans issue du mariage, je propose de prendre le temps de réfléchir à un contrat universel qui nous entraîne vers une société plus libre, plus égalitaire, plus fraternelle.
 
Lionel Labosse, enseignant et écrivain

Dans un prochain article, nous vous expliquerons en quoi les personnes hétérosexuelles, homosexuelles, lesbiennes, transgenres et bisexuelles sont de sales "zoophobes"...

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Le député conservateur Maurice Vellacott veut empêcher la violence contre les enfants à naître

Sur le site du journal La Presse du 17 mai 2012:

 

(Le député Maurice Vellacott)

Le député conservateur Maurice Vellacott considère que les initiatives contre l'intimidation et la violence chez les jeunes qui surgissent un peu partout au pays devraient s'appliquer aussi aux foetus.

Selon le député fédéral de la Saskatchewan, la pire des violences est celle de l'avortement, qui conduit à la mort d'enfants à naître.

Maurice Vellacott a affirmé que selon une recherche, les nouveau-nés ressentaient eux aussi la douleur. Selon lui, une loi devrait les protéger contre ce qu'il considère de l'intimidation violente («bullying»).

M. Vellacott croit que les avortements sont des crimes pires que la violence que l'on retrouve dans les cours d'école ou dans le quartier.

Le député est bien connu pour son opposition farouche à l'avortement.

De son côté, le premier ministre Stephen Harper a rappelé encore récemment qu'il ne comptait pas rouvrir le débat sur l'avortement. Il a d'ailleurs voté contre une motion d'un autre député conservateur, qui voulait qu'un comité parlementaire étudie le moment où le foetus devient un être humain.

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L'eugénisme, un droit fondamental en Europe?

Sur le site de genethique.org du 17 mai 2012:

 

 

Dans son édition du 19 mai 2012, L’homme nouveau fait le point sur les enjeux d’une affaire actuellement pendante devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) (cf Synthèses de presse Gènéthique du 5/04/2012, du 23/04/2012 et du 9/05/2012).
L’affaire Kruzmane contre Lettonie "a commencé avec l’histoire d’une jeune mère lettone, Anita Kruzmane, en procès contre son médecin qui (…) aurait (…) manqué à l’obligation de lui prescrire un test de dépistage de la trisomie." Ayant accouché d’une petite fille trisomique, celle-ci s’est tournée vers la CEDH. Elle considère que ce défaut de prescription est source d’un préjudice : celui de n’avoir pas pu avorter.
Pour Thierry de la Villejégu, directeur de la Fondation Lejeune, "le simple fait que la Cour ait accueilli cette demande sans la rejeter d’emblée souligne bien que le danger de (…) [la] reconnaissance [de l’eugénisme, comme droit fondamental] est réel. En effet, la Cour "aurait pu rejeter la plainte pour non-respect des critères de recevabilité ou pour abus de droit. "
Même si "la date de rendu du jugement n’est pas connue ", Thierry de la Villejégu insiste sur la nécessité de se mobiliser car "les juges peuvent étudier le cas à tout moment." C’est pourquoi la Fondation Lejeune ainsi que "d’autres associations européennes de défense des personnes handicapés", réunies sous le label stopeugenicsnow, s’attachent à sensibiliser l’opinion publique sur cette affaire, en invitant à signer une déclaration en ligne, rappelant que " l’avortement n’est pas (…) un droit de l’homme inscrit dans la législation européenne. " Le directeur de la Fondation Lejeune insiste : " si l’eugénisme devenait un droit fondamental, une pression certaine pèserait sur la liberté de conscience. Qui demain s’opposera à un droit fondamental ? "
" Les enjeux de ce jugement sont [donc] immenses, d’autant que la trisomie n’est qu’une parmi beaucoup d’autres maladies que nous sommes ou serons bientôt en mesure de dépister. "

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Histoire de l'évasion de Chen Guangcheng

À travers l'histoire de Chen Guancheng, c'est toute la barbarie du régime communiste chinois qui est rappelée au monde, la barbarie de la politique de l'enfant unique, que les Nations-Unies et les États-Unis ne veulent pas voir... Sur le site de La Presse du 18 mai 2012:

 

Chen Guangcheng, l'emblématique militant chinois des droits civiques, confie avoir risqué sa vie lorsqu'il s'est évadé de sa résidence surveillée, une épreuve de plus de 20 heures durant lesquelles il s'est terré dans une porcherie puis a rampé, le pied cassé.

Chen a relaté ces moments dramatiques dans un entretien par téléphone à l'AFP, depuis l'Hôpital de Pékin où il est soigné et où il ne peut recevoir ni ses amis ni la presse.

Les détails sur cette incroyable évasion remontant au 20 avril émergent peu à peu, au fur et à mesure que se desserre l'étau sur les personnes qui ont aidé l'avocat aveugle à parvenir à se réfugier à l'ambassade des États-Unis, à Pékin.

Mais au début, Chen, 40 ans, est seul quand il se lance dans sa folle tentative, malgré les dizaines de gardes déployés dans son village rural de la province du Shandong (est).

Ces vigiles, qui ont prouvé leur tempérament violent en repoussant à coups de briques des journalistes étrangers, sont chargés de le surveiller et d'empêcher qu'il communique avec l'extérieur.

«Il y avait au moins 60 personnes chargées de me surveiller dans le village. S'ils avaient découvert que je m'étais échappé, ils m'auraient probablement battu à mort. C'était vraiment très, très dangereux», a relaté Chen tard jeudi.

Après avoir durant plusieurs jours prétendu être malade, afin d'endormir la vigilance de ses gardiens, l'aveugle entreprend sa «belle» en plein jour, dans un village et ses environs qu'il connaît bien malgré sa cécité depuis l'enfance.

Le premier obstacle est de taille: un mur de deux mètres de haut, construit autour de son logis par ses geôliers. Il réussit à le franchir, mais au prix d'une fracture au pied.

De là, il parvient à se réfugier dans une porcherie toute proche, redoutant d'y être découvert.

«Je suis resté dans la porcherie pendant des heures... C'est à ce moment que j'ai été le plus inquiet», précise «l'avocat aux pieds nus».

À la tombée de la nuit, il entreprend de tenter de sortir du village, ce qui va lui prendre des heures. Trébuchant à chaque pas, voire rampant sur le sol, Chen Guangcheng progresse très lentement. À chaque bruit suspect, il s'immobilise.

Il lui faut notamment franchir une rivière. Heureusement, la géographie des lieux est gravée dans sa mémoire et l'aveugle parvient à se glisser sur le pont qui enjambe le cours d'eau. Un endroit où est théoriquement posté en permanence un garde, mais par miracle celui-ci ne remarque rien. Peut-être dormait-il, avance aujourd'hui Chen.

Au mépris de la douleur qui irradie de son pied -il ignore encore qu'il a une triple fracture- Chen Guangcheng progresse en plein champ, franchissant les clôtures les unes après les autres.

Une vingtaine d'heures après le début de sa fuite, il parvient à rallier Xishiguzhuang, village distant de seulement un kilomètre. Il retrouve la porte du logis d'un ami, dont l'AFP taira le nom par sécurité. Ce dernier envoie discrètement un message à Chen Guangfu, le frère de l'évadé.

«Personne ne croyait que j'arriverais à m'échapper, ils ont été choqués quand ils m'ont vu», se souvient Chen.

Le frère réussit à informer quelques militants des droits de l'homme, par ces mots immédiatement compris: «L'aveugle s'est échappé». En même temps, Chen Guangfu organise un trajet en voiture pour conduire Chen à Xintai, la ville la plus proche en dehors de la juridiction locale.

Il y retrouve, le 22 avril, les militants venus de Pékin qui vont se charger de la suite, au péril d'une lourde peine de prison: contacter l'ambassade des États-Unis et amener Chen dans la capitale.

Heureusement, les vigiles mettront plusieurs jours à se rendre compte de l'évasion. Un temps qui permet à Chen d'arriver à Pékin, où les autorités redoutent qu'il trouve refuge dans une chancellerie occidentale.

Le «contact» final a lieu le 26. Même si toutes les voitures de l'ambassade des États-Unis sont suivies, l'une d'entre elles arrive à prendre en charge l'aveugle et à semer les poursuivants, dans un scénario de guerre froide.

Après un imbroglio diplomatique entre Pékin et Washington et des négociations secrètes, Chen Guangcheng est transféré en milieu hospitalier. Il a annoncé jeudi espérer quitter la Chine pour les États-Unis dans les deux semaines.

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Le musée des sciences et de la technologie du Canada présente une exposition pornographique

Sur le site du journal Le Droit du 17 mai 2012:

 

 

 

Le ministre du Patrimoine canadien, James Moore, juge que le contenu de l'exposition Sexe: l'expo qui dit tout, qui débute ce jeudi au Musée des sciences et de la technologie du Canada (MSTC), «est insultant pour les contribuables».

«Le mandat du Musée national national des sciences et de la technologie est de promouvoir la culture scientifique et technologique à travers le Canada. Il est clair que cette exposition ne correspond pas à ce mandat. Ce contenu ne peut être défendu et est insultant pour les contribuables», a indiqué Sébastien Gariépy, porte-parole du ministre Moore.

M. Gariépy a fait savoir que le bureau du ministre du Patrimoine canadien a exprimé ses «vives inquiétudes» à la présidente du musée. «Nous encourageons les Canadiens qui sont préoccupés à faire de même», souligne M. Gariépy en précisant, dans sa réponse, que le président du MSTC est Denise Amyot. M. Gariépy a indiqué que le financement accordé au MSTC «ne sera pas affecté» par la présentation de l'exposition.

Sexe: l'expo qui dit tout est une exposition créée par le Centre des sciences de Montréal qui s'adresse aux adolescents de 12 à 17 ans. Sa présentation dans la métropole québécoise et à Regina, en Alberta, n'avait suscité aucune controverse.

Dans la capitale fédérale, cependant, le MSTC dit avoir reçu une cinquantaine de plaintes en lien avec cette exposition. Avant même que l'exposition ne débute ce jeudi, la direction du musée a donc décidé de faire passer de 12 ans à 16 ans l'âge minimum requis pour la visiter sans être accompagné d'un adulte.

La contraception, la masturbation et l'homosexualité font partie des thèmes abordés dans l'exposition qui sont à l'origine des plaintes logées au musée. Le MSTC précise sur son site Internet que ces sujets sont traités «de la façon la plus universelle possible».

 

Dans cette exposition, les jeunes sont encouragés à avoir des relations sexuelles annales et sont informés que dès l'âge de 14 ans, ils n'ont pas besoin de la permission de leur parent pour avoir un avortement. Un vidéo présentant des jeunes se masturbant fut retiré après des plaintes des visiteurs.

Pour vous plaindre de voir vos impôts utilisés pour financer cette exposition:à

Denise Amyot
Président, Musée canadien des sciences et technologies

Phone: (613) 991-3044
E-mail: [email protected]

James Moore, Canadian Heritage Minister
E-mail: [email protected]

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Des passeports pour Chen Guangcheng et sa famille d'ici 15 jours?

Une nouvelle parue sur le site du journal La Voix de l'Est du 17 mai 2012:

 

 

L'imbroglio diplomatique entre Pékin et Washington semblait en passe d'être réglé jeudi, Chen Guangcheng ayant effectué les formalités pour obtenir les passeports qui devraient lui permettre de quitter la Chine pour les États-Unis avec sa famille dans les deux semaines.

«Des responsables sont venus hier (mercredi). Nous avons rempli les formulaires de demande de passeport pour moi, ma femme et mes enfants», a dit le militant aveugle joint au téléphone par l'AFP à l'hôpital de Pékin où il se trouve depuis son départ de l'ambassade des États-Unis où il s'était réfugié.

«Ils ont dit que les passeports devraient être prêts d'ici 15 jours», a-t-il ajouté, donnant ainsi la première indication que son départ en exil était toujours à l'ordre du jour.

Ce champion de la lutte contre la politique chinoise de l'enfant unique, impliquant stérilisations et avortements forcés, avait provoqué une crise diplomatique en se réfugiant à l'ambassade des États-Unis à Pékin après s'être évadé fin avril de sa résidence surveillée de la province du Shandong (est) dans des conditions rocambolesques.

Chen avait quitté la mission américaine début mai au bout de six jours, alors que la secrétaire d'État Hillary Clinton se trouvait à Pékin, une concomitance malencontreuse pour les diplomaties américaine et chinoise.

Un accord entre Pékin et Washington avait ensuite été obtenu après d'âpres négociations, la Chine acceptant de donner «au plus vite» à Chen Guangcheng et à sa famille des passeports pour qu'ils puissent partir, et Washington de leur délivrer tout aussi rapidement des visas.

Mais depuis, l'avocat autodidacte aveugle n'avait rencontré qu'une seule fois, le 7 mai, les responsables chinois de l'émigration. Rien n'avait apparemment bougé pour lui permettre, avec sa femme et ses deux jeunes enfants, de partir aux États-Unis, où Chen a reçu une proposition de bourse de l'Université de New York pour étudier le droit.

«Les responsables gouvernementaux ne sont pas venus (depuis une semaine). Je ne comprends pas pourquoi c'est retardé», avait dit Chen lundi à l'AFP, «c'est peut-être pour sauver la face».

Chen a également déclaré à l'AFP jeudi que les autorités lui avaient promis d'enquêter sur les accusations d'homicide volontaire pesant sur son neveu Chen Kegui, qui avait blessé un responsable local ayant fait irruption chez lui en pleine nuit -sans le tuer toutefois.

Depuis son évasion, Chen a accusé les autorités locales de se venger sur les membres de sa famille restés dans son village de Dongshigu, y compris en début de semaine dans un appel téléphonique au Congrès américain.

L'organisation Défenseurs des droits de l'homme en Chine (CHR), a affirmé que la police avait torturé Chen Guangfu, frère aîné de Guangcheng et père de Kegui, fin avril.

Ils «ont menotté Chen Guangfu et lui ont attaché les jambes, et ensuite lui ont fouetté les mains avec une ceinture en cuir, l'ont frappé aux côtes et lui ont sauté très fort sur les pieds», a expliqué la CHRD tard mercredi dans un communiqué.

Chen Guangfu reste placé sous un «strict contrôle» et ne peut entrer en contact avec d'autres membres de sa famille, dont de nombreux sont également surveillés, ajoute l'organisation.

Deux avocats ont tenté mercredi de rendre visite en prison à Chen Kegui, mais «ils n'ont pas été autorisés par la police à le voir», a déploré Chen.

En attendant son passeport, l'un des plus célèbres dissidents chinois est de facto en résidence surveillée à l'hôpital de Pékin où il est soigné pour des fractures au pied, stigmates de son évasion de son village du Shandong.

Avec sa femme, son garçon de neuf ans et sa fille de six ans également confinés, il se retrouve dans la même situation que lors des 20 mois qu'il vient de passer en résidence surveillée, les violences physiques en moins.

Auparavant, il avait été emprisonné quatre ans, jusqu'en septembre 2010, pour son combat contre les abus de la politique de l'enfant unique en Chine et des expropriations.

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Des députés conservateurs travaillent de pair avec des pasteurs pour lutter contre l'avortement

Sur le site du journal Le Droit du 17 mai 2012:

(Le député Pierre Lemieux dans une autre de ces excellentes campagnes!)

 

Des membres du caucus pro-vie du Parti conservateur font campagne dans les églises pour relancer le débat sur l'avortement.

L'action coïncide avec un appel lancé par la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) lundi pour inciter les fidèles à exprimer davantage leurs convictions sur la place publique, y compris dans les débats politiques.

Ces messages ont été entendus à Bourget, dans l'Est ontarien. Depuis dimanche dernier, le prêtre des paroisses Sacré-Coeur et Saint-Pascal-Baylon appelle ses fidèles à signer une pétition contre l'avortement, qui lui a été envoyée par le député conservateur local, Pierre Lemieux.

Cette pétition appelle le gouvernement à modifier l'article 223 du Code criminel, afin de donner le statut d'être humain au foetus, ce qui ouvrirait la porte à la criminalisation de l'avortement.

«Nous avons reçu une lettre du député Pierre Lemieux, a expliqué le père Édouard Ntiyankundiye. J'ai encouragé les paroissiens à signer la pétition.»

M. Lemieux n'a pas donné suite à nos demandes d'entrevue. La pétition en question émanait de l'un de ses collègues conservateurs, Stephen Woodworth. Autre député de l'Ontario, M. Woodworth est l'instigateur de la motion 312, qui vise à créer un comité pour étudier le statut légal du foetus au Canada.

Une recherche sur l'internet permet de trouver des publicités pour quelques discours prononcés par M. Woodworth dans des églises des environs de sa circonscription de Kitchener. L'un d'eux est prévu pour mardi prochain à l'assemblée pentecôtiste de Waterloo.

Joint par La Presse, le député de Kitchener-Centre a indiqué qu'il n'y avait pas de stratégie concertée de sa part ou des autres membres du caucus pro-vie pour faire campagne auprès des institutions religieuses. «Nous n'avons pas identifié les églises en particulier, mais tant mieux si elles peuvent aider», a-t-il ajouté.

Le vote pour la motion 312 devrait avoir lieu vers l'automne. Mais les chances qu'elle soit adoptée sont minces: le premier ministre Harper a déjà annoncé qu'il se prononcerait lui-même contre.

Lettre pastorale

La conjoncture semble néanmoins favorable à une meilleure coordination entre l'action politique et religieuse. Dans une «Lettre pastorale sur la liberté de conscience et de religion», rendue publique lundi, le Conseil permanent de la CECC a invité les croyants à «enrichir la société de leurs innombrables contributions à la culture, la vie politique et économique, à l'éducation et au domaine de la santé».

En entrevue à La Presse, l'archevêque de Gatineau et porte-parole francophone du CECC, Mgr Paul-André Durocher, a expliqué que cet engagement social pouvait prendre plusieurs formes, dont la forme politique. «Nous invitons les catholiques à prendre la place qui leur revient dans ce processus-là, en tant que citoyens de plein droit», a-t-il déclaré.

Le document ne parle pas expressément des démarches de Stephen Woodworth. Il évoque plutôt des enjeux tels que le droit d'un médecin de refuser de faire des gestes contraires à ses croyances religieuses, comme l'avortement.

«Je suis une directive de l'Église, indique tout de même le père Édouard Ntiyankundiye, de Bourget. En suivant la directive de l'Église, et personnellement comme catholique, j'appuie le droit à la vie.»

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