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Cacher aux parents l'avortement de leur fille...

Sur le blog de Jeanne Smits du 6 juin 2012:

(John Merry, maire adjoint de Salford)

 

Angleterre : les responsables d'une école font avorter une jeune fille à l'insu de ses parents

Le maire adjoint de Salford, Angleterre, a justifié la décision des autorités sanitaires et scolaires de sa ville d'aider une jeune fille de quinze ans à avorter à l'insu de ses parents. Une histoire qui remue la presse locale et montre où en est arrivé la confiscation de l'autorité des parents au Royaume-Uni.

La jeune fille, paniquée et honteuse à l'idée d'être enceinte, s'était rendue dans un hôpital de Manchester où sa grossesse avait été confirmée. Conformément à sa demande, les responsables médicaux ne prirent pas contact avec ses parents mais avec son école. Et c'est au sein de l'école que ses professeurs l'ont « aidée » à prendre la décision d'avorter, vérifiant qu'elle était bien « à l'aise » (le mot anglais est confortable) avec cette idée.

Puis la jeune fille eut la possibilité de subir l'intervention pendant les heures de classe, afin que ses parents ne se doutent de rien. Elle reçut, tout au long de la procédure, le « soutien » de ses professeurs.

Ce n'est qu'une fois le fait accompli que la jeune fille en a parlé à ses parents.

Il faut croire que ce sont ceux-ci qui ont rendu l'affaire publique, puisque dorénavant la presse en parle et que les autorités locales affirment unanimement que cette affaire a été conduite exactement selon les règles et directives nationales de 2004. C'est donc l'adjoint John Merry, adjoint au maire à l'enfance et à la jeunesse, qui a officiellement approuvé les mensonges et les subterfuges, affirmant que « ces directives sont dans l'intérêt de l'enfant et ont été correctement suivies en ces circonstances ».

Les responsables de l'école de la jeune fille ont refusé de commenter le cas. Ils peuvent s'abriter derrière les textes qui autorisent aussi bien les professeurs, les médecins et les infirmières à fournir des « conseils et des traitements sexuels », y compris l'avortement aux enfants et aux mineurs ; rien ne les oblige à avertir les parents s'ils estiment l'enfant « assez mûr » pour prendre une décision. La loi protège ce droit ainsi que le droit à la confidentialité des mineurs dès lors que l'enfant reste « en sécurité ».

Commentant l'affaire, la porte-parole du groupe pro-vie britannique Life, Michaela Aston accuse les directives qui permettent à l'école de devenir « complice de l'occultation, et même complice tout court d'un événement majeur, controversé et potentiellement dommageable dans la vie de la fille de quelqu'un ».

Elle rappelle que les enfants ont besoin d'une autorisation écrite de leurs parents pour avaler ne serait-ce qu'une aspirine…

Pour ce qui est de l'efficacité de la politique publique concernant les grossesses adolescentes, on rappellera qu'en 2009, 2.366 mineures de la région du Grand Manchester sont tombées enceintes. La moitié d'entre elles ont subi un avortement.
 

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La mère du député Stephen Woodworth est gravement malade, le débat sur la motion M-312 est reporté

La mère du député Stephen Woodworth étant mourante, ce dernier a demandé à ce que l'heure de débat qui devait avoir lieu ce 7 juin 2012, soit reporté, ce qui lui a été accordé. Le site yahoo du 6 juin 2012 évoque ce changement:

 

La dernière heure de débat d'une motion touchant l'avortement a été déplacée de l'ordre de priorité de la Chambre des communes et donc remise à plus tard.

Le député conservateur Stephen Woodworth à l'origine de cette initiative a expliqué mercredi que sa mère était gravement malade. Conséquemment, une motion émanant d'un autre député, le libéral Scott Brison, sera débattue au moment où la sienne devait l'être, soit jeudi en fin d'après-midi.

M. Woodworth, un député pro-vie d'arrière-ban, souhaite qu'un comité soit créé pour étudier le moment où le foetus devient un «être humain». Le député ontarien trouve archaïque la définition actuelle du Code criminel, qui stipule qu'un enfant devient un être humain «lorsqu'il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère».

Plusieurs voient dans sa démarche une tentative pour rouvrir le débat sur l'avortement, même si le premier ministre Stephen Harper a à maintes reprises signifié qu'il n'avait pas l'intention de rouvrir une telle boîte de pandore.

M. Harper a d'ailleurs clairement dit qu'il allait voter contre la motion de son député.

Une première heure de débat a d'abord eu lieu à Ottawa le 26 avril. Si la deuxième heure n'avait pas été reportée, le vote final aurait probablement eu lieu le 13 juin et l'affaire aurait été tranchée.

Comme la session parlementaire ne devrait pas s'étirer au-delà du 22 juin et que la motion de M. Woodworth figure désormais au quatorzième rang des affaires émanant des députés, la question ne sera sans doute pas débattue avant la reprise des travaux en septembre.

Tant le Nouveau Parti démocratique (NPD) que le Bloc québécois voteront unanimement contre la motion C-312, alors que le Parti libéral laissera ses députés voter selon leur conscience.

Les conservateurs ne devraient pas imposer de ligne de parti, mais selon certaines rumeurs, les proches de M. Harper tenteraient d'influencer le caucus pour s'assurer que la motion de M. Woodworth soit battue.

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Appels de Mère Teresa sur l'avortement

Mère Teresa a toujours eu des paroles très fortes pour dénoncer le crime abominable de l'avortement:

" Le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est le crime commis contre l'innocent enfant à naître.

Si une mère peut tuer son enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ? "

 

Lors de la réception de son prix Nobel, à Oslo, le 10 décembre 1979 :
"Je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l'avortement par l'adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons pu sauver des milliers d'enfants. Et des milliers d'enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n'y avait pas d'enfants !
Même si une mère pouvait oublier...
Mais aujourd'hui, on tue des milliers d'enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l'admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l'avortement.
Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l'enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu'elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l'enfant doit mourir."

Un appel à la Conférence mondiale des femmes en 1995, à Pékin:

Je prie Dieu qu'il fasse descendre sa bénédiction sur tous ceux et celles qui prennent part à la IVe Conférence mondiale sur la Femme, qui se tient à Pékin à l'heure actuelle. J'espère que cette conférence aidera tous et chacun à comprendre la place très spéciale que la Femme occupe dans le plan de Dieu, et nous amènera à adhérer pleinement à ce plan et à le mettre en oeuvre.

Je dois dire que je n'arrive pas à comprendre pourquoi certains affirment que l'homme et la femme sont exactement les mêmes et qu'ils en viennent même à nier la beauté des différences qui existent entre l'homme et la femme. Les dons de Dieu sont tous également bons mais ils ne sont pas nécessairement les mêmes. Je réponds souvent à ceux qui me disent qu'ils aimeraient pouvoir servir les pauvres comme je le fais: "Ce que je fais, vous n'êtes pas en position de le faire. Ce que vous faites, je ne suis pas en position de le faire. Mais vous et moi ensemble, nous pouvons faire quelque chose de beau pour Dieu."

Il en va ainsi des différences entre l'homme et la femme.
Dieu a créé chacun de nous, chaque être humain, en vue d'une plus grande chose: aimer et être aimé. Pourquoi Dieu nous a-t-il créés, les uns hommes, les autres femmes? Parce que l'amour d'une femme est l'un des visages de l'amour de Dieu. L'amour d'un homme est un autre visage de ce même amour. L'homme et la femme sont tous les deux créés pour aimer, mais chacun d'une manière différente; l'homme et la femme se complètent l'un l'autre, et tous les deux ensemble manifestent l'amour de Dieu beaucoup mieux qu'ils ne le pourraient chacun séparément.

Cette puissance spéciale d'amour qu'ont les femmes n'est jamais plus apparente que lorsqu'elles deviennent mères. La maternité est le don de Dieu fait aux femmes. Comme nous devons être reconnaissants à Dieu pour ce don qui apporte une si grande joie au monde entier, aux hommes comme aux femmes. Et pourtant ce don de la maternité, nous pouvons le détruire, et d'une façon toute spéciale par le mal de l'avortement, mais aussi par celui qui consiste à penser qu'il y a d'autres choses plus importantes que celle d'aimer, que celle de se donner au service des autres: la carrière, par exemple, le travail à l'extérieur du foyer. Aucun travail , aucun plan de carrière, aucune possession matérielle, aucune vision de "liberté" peut remplacer l'amour. De sorte que tout ce qui détruit le don de la maternité, qui est un don de Dieu, détruit le plus précieux des dons faits par Dieu aux femmes, celui d'aimer en tant que femme.

Dieu nous a dit: "Aimez votre prochain comme vous-mêmes." De sorte que je dois d'abord m'aimer moi-même, comme il se doit, et ensuite aimer mon prochain de la même manière. Mais comment puis-je m'aimer moi-même si je ne m'accepte pas telle que Dieu m'a, faite? Ceux qui nient la beauté des différences entre l'homme et la femme ne s'acceptent pas tels que Dieu les a faits, et ne peuvent donc pas aimer leur prochain. Ils ne peuvent apporter avec eux que division et malheur et détruire la paix du monde. Par exemple, comme je l'ai souvent affirmé, l'avortement est ce qui détruit le plus la paix du monde aujourd'hui. Et ceux qui veulent absolument que la femme et l'homme soient la même chose sont tous en faveur de l'avortement.

Au lieu de la souffrance et de la mort, apportons la paix et la joie au monde. À cette fin, nous devons demander à Dieu le don de la paix et apprendre à nous aimer et à nous accepter comme frères et soeurs, enfants de Dieu. Nous savons que l'endroit où l'enfant peut le mieux apprendre à aimer et à prier est la famille, en étant témoin de l'amour et de la prière de son père et de sa mère. Lorsqu'il y a rupture ou désunion dans la famille, les enfants, en grand nombre, grandissent sans savoir ce que c'est que d'aimer et de prier. Un pays où nombreuses sont les familles détruites de cette façon ne peut qu'être exposé à de nombreux problèmes. J'ai souvent té témoin, surtout dans les pays riches, du fait que les enfants cherchent refuge dans la drogue ou autres choses lorsqu'ils en sont réduits à faire face à l'indifférence ou au rejet de leur famille.

D'autre part, lorsque les familles sont fortes et unies, les enfants sont en mesure de voir dans l'amour de leur père et mère l'amour très spécial que Dieu a pour eux et peuvent ainsi arriver à faire de leur pays un endroit où l'on aime et où l'on prie. L'enfant est le plus beau don que Dieu puisse faire à la famille: il a besoin de son père aussi bien que de sa mère parce que l'un et l'autre manifestent l'amour de Dieu d'une façon spéciale. Une famille qui prie ensemble reste ensemble, et s'ils restent ensemble, ils s'aimeront les uns les autres confine Dieu les a aimés, tous et chacun d'entre eux. Et les oeuvres de l'amour sont toujours des oeuvres de paix.
Aussi, gardons tous en nos coeurs la joie d'aimer et partageons cette joie avec tous ceux qui se trouvent sur notre chemin. La prière que j'adresse à Dieu est que tous les délégués, et que toutes les femmes que la Conférence de Pékin cherche à aider, que toutes et chacune d'entre elles, dis-je, en arrivent à faire leur l'humilité et la pureté de Marie afin de pouvoir vivre en paix et en amour les uns avec les autres, faisant ainsi de nos familles et de notre monde un lieu de beauté pour Dieu. Ce qu'il faut, c'est la prière.

Tout pour la gloire de Dieu et le bien des âmes. Que Dieu vous bénisse tous !

MERE TERESA

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Alain Dubuc soulève le véritable problème québécois: la démographie

Sur le site du journal La Presse du 6 juin 2012:

(Alain Dubuc, éditorialiste au journal La Presse)

 

La crise sociale qui nous occupe est bien des choses. Elle est politique, idéologique, économique, sociale. Mais dans ce conflit, on l'oublie trop, il y a aussi beaucoup de démographie.

Au plan démographique, la génération Y, la cohorte de ceux qui sont nés entre 1980 et 2000, celle des étudiants en grève, est véritablement le dindon de la farce intergénérationnelle. C'est un élément dont il faut tenir compte dans la crise actuelle. Un élément qui contribue certainement au sentiment d'indignation des jeunes.

Il y a, au départ, un élément d'injustice évident dans la hausse des droits de scolarité. Cette hausse, malgré les assouplissements apportés par le gouvernement Charest, est raide. Pourquoi n'est-elle pas plus graduelle? Parce qu'on voulait rattraper le temps perdu. La note que les jeunes d'aujourd'hui doivent défrayer est relativement salée parce que ceux qui les précèdent ont été épargnés.

Mais cette hausse, malgré tout acceptable, est loin d'être ce qui arrive de pire aux étudiants. Les données du recensement publiées la semaine dernière par Statistique Canada nous révèlent à quel point le vieillissement de la population canadienne est bien établi. Une proportion croissante de vieux à un bout, et moins de jeunes à l'autre bout pour prendre la relève. Ce choc démographique aura des effets en cascade dont les jeunes seront les principales victimes.

On dit en substance aux jeunes que si on leur demande cet effort supplémentaire, c'est que les choses ont changé, que la prospérité est moins grande, que nous avons moins de moyens, ce qui force l'État à repenser la façon dont il finance les services publics. Les règles du jeu sont en train de changer. Dommage que ce soient les jeunes qui en fassent les frais.

Non seulement l'État sera moins généreux envers cette génération, il lui demandera davantage pour payer les dépenses liées au vieillissement, comme la santé ou les pensions fédérales, et surtout pour rembourser la dette qui nous étrangle. Cet effort sera d'autant plus grand que les travailleurs plus âgés, les baby-boomers, ne seront pas là pour les appuyer, puisqu'ils partent vite à la retraite, grâce à toutes les mesures qui facilitent la retraite anticipée. L'âge moyen de la retraite, au Québec, est de 60,9 ans. Dommage, encore une fois, que les jeunes n'auront pas droit à ces privilèges.

On assiste en effet à un prolongement de la vie active. Les pensions fédérales seront versées à 67 ans plutôt qu'à 65. Le secteur privé abandonne ses régimes de pension à prestations determinées, et quand il les garde, c'est souvent pour ses travailleurs plus âgés. Et tôt ou tard, les régimes publics devront suivre le courant.

C'est pour cela que les jeunes doivent étudier, avoir des diplômes, pour obtenir de bons emplois. Ils en auront besoin, parce que le monde dans lequel ils entreront ne sera pas aussi facile. Une croissance moins forte, notamment à cause des effets démographiques, un accès à la propriété difficile, un fardeau fiscal alourdi, et la perspective, peut-être, d'avoir un niveau de vie inférieur à celui de leurs parents.

Il y a toutefois une chose qui va s'améliorer, et c'est le taux de chômage. Parce qu'il y a plus de gens qui partent à la retraite que de jeunes qui arrivent sur le marché du travail, la population active va baisser. On va manquer de monde, on risque des pénuries. On a donc besoin des jeunes.

Et c'est là le grand atout de la génération Y. Les baby-boomers ont dominé les sociétés occidentales grâce au poids du nombre. L'atout des jeunes, c'est plutôt leur rareté, qui fait pencher le rapport de force en leur faveur.

 

Il manque des centaines de milliers de personnes au Québec, victimes de l'avortement. Chacune avait son rôle à jouer dans notre société. L'avortement est l'un des premier vecteur de crise et de troubles sociaux.

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La liberté et la responsabilité d'une génération à l'autre

Un texte paru sur le site adpgranby.org du 4 juin 2012:

 

 

Le jeune soldat est assis dans sa tente. Durant ce moment de repos, il écrit une lettre à son épouse et lui répète combien il l’aime et combien il aimerait être de retour à la maison pour assister à la naissance de leur deuxième enfant. Bien sûr, le jeune père de famille n’avait pas planifié d’être envoyé au front en plein moment de guerre, mais il le fait malgré tout. Et il sait qu’il a une bonne raison de se battre. Et dans quelques mois, son épouse accouchera et il aura une raison de plus. C’est ce qui lui permet d’espérer. Il veut croire qu’il fait tout ceci pour eux. Il veut croire qu’un jour cette guerre prendra fin et qu’il pourra retourner aux projets qu’il entretient avec sa femme de voir leurs enfants grandir et avoir une vie heureuse.

À côté de lui, son camarade écrit aussi. Il promet à sa fiancée qu’ils se marieront dès son retour et qu’il pense à elle tous les jours. Quelques minutes auparavant, il a lu la lettre que ses parents lui ont écrite. Eux lui disaient combien ils étaient fiers de lui en ajoutant qu’ils priaient pour qu’il leur revienne en vie. Ils ajoutent que toute la famille était triste qu’il ne soit pas parmi eux au souper de l’Action de grâces, mais qu’ils espèrent qu’il pourrait être de retour pour Noël.

C’était la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, la vie en communauté était appréciée. Tous se connaissaient dans le quartier, et lorsqu’une nouvelle famille emménageait dans le voisinage, on allait souvent frapper à sa porte pour lui offrir une tarte aux pommes qu’on avait cuisinée nous-mêmes à la maison. Les repas communautaires le dimanche après l’église n’étaient pas rares. Et si une famille vivait un malheur, tel un incendie, il n’était pas rare que tous mettent la main à la pâte et l’aide à reconstruire sa maison. La nouvelle d’un nouveau bébé était toujours une réjouissance, et les enfants, jeunes et moins jeunes, connaissaient la discipline et les bonnes manières. Ces gens n’étaient ni nous, ni nos parents. Il s’agit davantage de nos grands-parents et leurs parents à eux.

Plus tard (environ 25 ans) arrivèrent la guerre du Vietnam et le mouvement appelé « Peace and Love ». Ce dernier amena avec lui une certaine révolution sexuelle qu’on appela plus poliment « l’amour libre ». Et « libre », il l’était. Mais libre de quoi au juste ?

Comparons avec les générations des paragraphes précédents, qui elles, se responsabilisaient envers leur pays, leurs familles, leurs parents, leurs enfants, et même leurs fiancées. La génération de « l’amour libre », elle, se voulait libre d’avoir des relations « amoureuses » (lire ici : sexuelles) libres de toutes les responsabilités qui accompagnaient par nature de tels actes. Des responsabilités comme l’engagement, la fidélité, être redevable, etc. C’est ainsi que l’acte du mariage a perdu beaucoup de sa valeur aux yeux de cette génération, de même que l’abstinence. La contraception est devenue de plus en plus répandue, et même là, la responsabilisation n’a pas suivi — avec le temps l’avortement est devenu presque aussi acceptable que la simple contraception. Certains regroupements féministes ont grandement profité durant cette époque. La promotion des droits des femmes, un idéal qui aurait pu servir à grandement ajouter de la force à la nation, a été pervertie en quelque chose de plus sournois, de plus dénaturé, qui a volé aux femmes beaucoup de leur noble héritage sous prétexte de les rendre… libres !

Libres, nous le fûmes ! Des mères qui ont tout de même enfanté ont dû apprendre à recourir aux tribunaux pour recevoir du soutien financier de certains pères qui ne se sentaient pas très « responsables »…

Le docteur Spock (psychologue) nous a influencés à ne pas dicter de discipline à nos enfants, mais à plutôt les laisser « libres ». (Quel beau mot — il s’utilise à toutes les sauces…) Nous avons ainsi créé la première génération d’enfants-Rois…

[Note : Aujourd’hui on semble reconnaitre le problème de comportement des enfants,mais étrangement, on semble aussi innocents quant à ce qui a pu en être la cause...] Évidemment cela n’empêche pas certains militants de tenter de rendre toute forme de punition corporelle (la petite tape sur les fesses y compris) un geste criminel punissable par la loi.

Cette dé-responsabilisation nous a laissé avec une société de je-me-moi. Un monde qui ne veut pas entendre parler de faire des sacrifices. Un monde où l’individu est le centre de l’univers et lui impose ses droits. Une société de revendications continuelles accompagnée d’une impression quasi omniprésente de toujours mériter tout ce que nous désirons, et d’avoir le droit de le laisser tomber dès l’instant où nous n’en voulons plus. On s’en débarrasse telles des poubelles que l’on met au bord de notre demeure sans vouloir se soucier d’où elles seront empilées. C’est ainsi que nous traitons la liberté, héritage que nous ont procuré nos grands-parents par leurs sacrifices et leur sens des responsabilités.

C’est ici le fléau de la liberté sans responsabilisation. La liberté obtenue sans s’être accompagnée du sens des responsabilités sera souvent temporaire et toujours illusoire. Si ce n’est pas nous qui la perdons, ce sera la génération suivante. Plus tôt notre société réalisera l’importance de ce principe, et plus elle aura de chance de préserver une réelle liberté. La vraie liberté se gagne par le sens des responsabilités.

Stéphane Gagné

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Amnistie Internationale travaille au génocide des enfants à naître

Voici encore un texte d'Amnistie Internationale, du 4 juin 2012, mettant en évidence la dégénérescence de l'organisation:

 

 

Amnistie internationale est profondément préoccupée par les déclarations du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan annonçant de nouvelles dispositions législatives sur l'avortement qui, si elles étaient adoptées, restreindraient l'accès des femmes et des filles à des soins de santé dont elles ont besoin, enx violation de leurs droits fondamentaux. Lors d'une récente manifestation publique, le Premier ministre a comparé l'avortement à un meurtre et a demandé au ministre de la Santé de faire adopter une nouvelle loi en la matière, plus restrictive.

(...)

Amnistie internationale demande au gouvernement turc de faire en sorte que les droits fondamentaux des femmes soient pleinement protégés et qu'aucune mesure restreignant l'accès des femmes à un service d'avortement sûr et légal ne soit mise en place.

Si vous donniez encore à cet organisme, il est temps de changer et d'aviser Amnistie Internationale que vous voulez dorénavant soutenir un organisme qui défend les personnes dont la vie est en danger, plutôt qu'un organisme qui fait la promotion de la torture et de la mise à mort des plus faibles.

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Le projet de loi 13 adopté, une nouvelle étape dans le combat des parents ontariens pour la reconnaissance de leurs droits

TORONTO, Ontario 5 juin 2012 (Source LifeSiteNews.com, traduction CQV) – Le projet de loi controversé du gouvernement McGuinty sur les « droits » des homosexuels, projet de loi qui impose les clubs d'activistes homosexuels dans les écoles de la province, y compris dans les écoles catholiques, a été adopté par un vote final de la législature mardi.
 
Le projet de loi 13 a été adopté à 11 h 50, lors d'un vote de 65 pour et 36 contre, avec le soutien des partis libéraux et NPD — , et le rejet par les progressistes-conservateurs.
 
L’adoption de la loi jette les bases pour une éventuelle bataille constitutionnelle avec les évêques catholiques de la province.
 
« La bataille commence », a déclaré Mary Ellen Douglas, présidente de la campagne de la Coalition ontarienne de la vie. « Le ministre de l'Éducation a dit qu'elle va forcer la présence des “alliance gai-hétérosexuel” dans les écoles catholiques. Que cela leur plaise plus ou moins ou non ».
 
 
«J'espère que les évêques de l'Ontario vont réaliser quelles sont les implications de ce vote pour les écoles catholiques et qu’ils s’opposeront fermement avec la population derrière eux, » a-t-elle poursuivi. «Nous devons réveiller les gens qui paient les impôts sur ce qui vient de se produire à l'Assemblée législative aujourd'hui.’
 
Le ‘projet de loi anti-intimidation» est confronté depuis des mois à des manifestations par les parents et profamilles qui croient que l’accent mis sur l'homosexualité liée à l'intimidation représente une menace pour les droits parentaux et la liberté religieuse.
 
Le projet de loi exige que tous les établissements scolaires financés par les fonds publics permettent les ‘alliances gai-hétérosexuels’, et la commissaire en chef de l'Ontario Human Rights Commission a laissé entendre que le projet de loi pourrait même être appliqué aux écoles privées.
 
(…)
 
"Les droits des catholiques à leur propre système scolaire, qui est garanti en vertu de la l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, sont bafoués », a déclaré Douglas. « C’est le temps pour les catholiques de se tenir debout pour leurs droits."
 
Elle a également prévenu que le projet de loi 13 n'est pas un «événement spécifique à  l'Ontario.’ ‘Croyez-moi, cela viendra pour toutes les provinces maintenant. Elles ont besoin d’être attentives aussi », dit-elle.
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Les parlementaires ontariens débattront aujourd'hui de l'imposition des clubs "gai-hétérosexuel" aux écoles catholiques.

Sur le site de Radio-Canada du 5 juin 2012:

(Des manifestations de parents se sont déroulées à Toronto pour dénoncer cette attaque contre la responsabilité parentale de l'éducation des enfants) 

Les députés ontariens débattront, mardi, en troisième et dernière lecture du projet de loi libéral sur l'intimidation à l'école, qui a soulevé l'ire des conseils scolaires catholiques.

Même l'archevêque catholique de Toronto, le cardinal Collins, a dénoncé un amendement qui forcerait les écoles catholiques à accepter la formation de groupes d'élèves gais-hétérosexuels. Selon lui, cette politique contrevient aux enseignements de l'Église.

À l'heure actuelle, ces groupes, lorsque les écoles catholiques les tolèrent, sont appelés « clubs arc-en-ciel » pour éviter toute référence à l'homosexualité.

Financement

De leur côté, les conservateurs accusent le gouvernement libéral de chercher des prétextes pour sabrer le financement des conseils catholiques, ce que rejette la ministre de l'Éducation.

Le NPD appuie le projet de loi, dont les mesures devraient entrer en vigueur à la prochaine rentrée, en septembre.

Le projet de loi a finalement été adopté avec 65 députés qui ont voté pour et 36 contre.

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La famille éclatée du Québec...

Sur le site du Journal de Montréal du 5 juin 2012, ces statistiques de Jean-Marc Léger sur la situation des familles du Québec:

 

 

Les deux tiers des gens au Québec vivent dans une famille dysfonctionnelle. Pire, 45 % des gens ont subi personnellement un des 9 préjudices majeurs. Que ce soit des problèmes de décrochage ou d’échecs scolaires, d’alcool, de toxicomanie, de violence physique ou verbale, de santé mentale, de sévices sexuels ou encore de démêlés avec la justice.

Imaginez, plus du quart des Québécois ont un niveau de stress tel qu’ils devraient consulter un spécialiste. C’est vrai que le monde ne tourne pas rond.

Santé mentale

Au cours de leur vie, 14 % des gens disent avoir eu un problème de santé mentale. Cela pourrait aller d’un burn-out à la démence. 11 % estiment que leurs parents ont aussi vécu ce problème. Au total, si on y ajoute les autres membres du foyer, nous retrouvons 37 % des familles québécoises qui ont subi un traumatisme léger ou lourd de santé mentale.

Violence

En deuxième lieu, les sévices les plus importants sont les violences verbales ou physiques. 26 % disent avoir subi des violences verbales et 12 % ont souffert de violences physiques. Souvent, ce sont les mêmes familles.

Décrochage

Suivent les problèmes scolaires. 11 % disent avoir décroché de l’école et 10 % d’avoir subi des échecs scolaires difficiles.

Agression sexuelle

Pire, nous retrouvons 8 % de gens qui disent avoir été victimes d’agression sexuelle. Au total, 14 % des foyers auraient eu à subir ces moments difficiles. Ce taux apparaît très élevé, mais il inclut tous ceux qui croient avoir été victimes d’agression sexuelle. Pour certains, avoir été frôlé constitue une agression sexuelle alors que d’autres ont pu être des victimes non consentantes d’une relation sexuelle, mais n’estiment pas avoir été victimes d’une agression sexuelle. Ce 8 % représente uniquement ceux qui pensent avoir été victimes et non ceux qui ont été véritablement victimes d’agression sexuelle. Cette nuance est fort importante.

Drogues et alcool

Nous retrouvons 4 % de gens disant avoir eu des problèmes d’alcool et 4 % ayant eu des problèmes de toxicomanie. Contrairement à la question précédente, les sondages ont tendance à sous-estimer la réalité, car plusieurs sous-estiment leur véritable condition.

Antécédents criminels

4 % ont des antécédents criminels ou ont eu des démêlés importants avec la justice. Au final, plus de deux millions de personnes, auront connu, à un moment ou l’autre de leur vie une des neuf conditions difficiles de vie testées. Au total, 69 % des familles ont eu au moins un membre de leur famille ayant lutté contre l’un ou l’autre de ces fléaux. C’est énorme. C’est aussi vrai que les gens plus pauvres et moins scolarisés subissent davantage ces difficultés, mais le facteur le plus important demeure votre équilibre familial. Plus votre famille vit des difficultés et plus vous avez des chances de vivre les mêmes difficultés.

La famille

En somme, la crise économique, la crise des finances publiques et l’endettement des ménages n’aident pas, mais c’est surtout l’éclatement de la famille qui crée des conditions perdantes pour plusieurs Québécois. Aujourd’hui on ne demande plus aux parents combien ils ont d’enfants, mais aux enfants combien ils ont de parents. Si l’on veut un Québec plus fort et plus en santé, on doit donner un meilleur environnement à nos enfants. Cela prend tout un village pour élever un enfant (proverbe africain).

Voici un extrait d'un article paru en 2009 sur le site mamanpourlavie.com sur la situation matrimoniale des québécois:

La famille québécoise n'a pas fini de se transformer. Trois enfants québécois sur cinq naissent hors mariage et la proportion de mariages rompus par un divorce atteint 52,4 %, indique le dernier rapport annuel du ministère de la Famille et des Aînés.

Mariage et unions libres
La proportion des naissances hors mariage atteint un nouveau sommet en 2005 avec 59,2 % de l’ensemble des naissances. Ce qui signifie qu’un nombre sans cesse croissant de couples opte pour l’union libre plutôt que pour le mariage pour former une famille. D’ailleurs, si les conditions observées en 2006 persistent à l’avenir, seuls 28 % des hommes et 30 % des femmes se marieraient avant leur cinquantième anniversaire. Une autre statistique témoigne que des changements s’effectuent au sein des couples : la proportion de mariages rompus par un divorce atteint un nouveau sommet avec 52,4 % en 2004.

Naissances
En 2007, pour une quatrième année consécutive, le nombre des naissances s’est accru. Selon les récentes estimations, 84 200 enfants sont nés au cours de cette dernière année comparativement à 82 100 en 2006, donc 2 100 naissances de plus en 2007 par rapport à 2006. Le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer se situe à 1,65 en 2007 comparativement à 1,62 l’année précédente, à 1,52 en 2005 et à 1,48 en 2004. Cette progression, si elle se confirme, permet au Québec d’accéder au rang des juridictions à fécondité modérée. Par ailleurs, il est bien connu que les femmes ont leur premier enfant à un âge de plus en plus tardif. De 25,37 ans en 1980, l’âge moyen s’est haussé graduellement jusqu’à 27,95 ans en 2007.

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Il est temps de contacter son député pour lui demander d'appuyer la motion M-312!

La seconde heure de débat sur la motion M-312 aura lieu ce jeudi 7 juin à 17h30. Le parlement votera sur cette motion le 13 juin. Un appel, une visite à votre député a certainement une influence, pour lui faire prendre conscience qu'il est inacceptable que l'enfant à naître ne soit pas reconnu comme "être humain".  Pour trouvez les coordonnées de votre député, cliquez ici. Ces enfants pourront-ils compter sur notre appui?

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