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La CSN se mêle d'avortement, c'est-à-dire de ce qui ne la regarde pas...

Sur le site de la CSN, un bel exemple d'abus de pouvoir. Un syndicat prétend parler au nom de ses membres et travailler contre la motion M-312 du député Woodworth. Nous appelons au contraire les membres de la CSN a prendre la parole et à demander aux dirigeants du groupe syndical de s'occuper des droits des travailleurs, plutôt que de perdre l'argent des cotisations syndicales pour des causes pour lesquelles ils ne sont pas mandatés. Sur le site de la CSN du 14 juin 2012:

 

Les délégués au conseil confédéral de la CSN, réunis cette semaine à Montréal, se sont prononcés aujourd'hui en faveur de l'appui de la centrale à la campagne de la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN), afin de contrer la menace que fait planer la motion du député Woodworth sur le droit des femmes à l'avortement et à la contraception.

Selon la vice-présidente de la CSN, responsable de la condition féminine, Denise Boucher, « depuis la décriminalisation de l'avortement en 1988, la droite conservatrice et religieuse exerce un lobby constant pour restreindre le droit des femmes de choisir et pour limiter leur accessibilité à des cliniques d'interruption de grossesse sécurisées.»

Près de 50 projets de loi et motions ont été déposés afin de restreindre le droit à l'avortement au Canada. La redéfinition du statut juridique du fœtus, préconisée par la motion 312 du député conservateur, aurait pour conséquence de rendre l'avortement illégal tout comme certaines méthodes contraceptives en accordant au fœtus un droit à la vie.

La CSN s'oppose à ce projet de loi privé qui rendra l'avortement illégal, criminalisera les femmes et les contraindra à mener des grossesses à terme, sans égard à leur santé mentale et leur intégrité physique. Le débat à la Chambre sur la motion, initialement prévu le 7 juin, a été reporté au 18 septembre prochain.

Toutes les organisations affiliées à la CSN sont invitées à soutenir la campagne, en contribuant à la « caisse de mobilisation et de sensibilisation » par l'achat d'un zine (magazine) au coût de 5,00 $.
 

Il s'agit plutôt de criminaliser les médecins. Y-a-t-il un membre de la CSN qui peut informer ses dirigeants que l'avortement est une atteinte à la santé mentale et à l'intégrité physique de la mère?

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Ça y est! Le gouvernement libéral du Québec choisit d'aller de l'avant avec l'euthanasie et met en place son calendrier final

C'est une honte, une tache historique sur l'évolution du parti libéral du Québec. En ce 14 juin 2012, les ministres Jean-Marc Fournier et Yves Bolduc chosissent l'euthanasie comme solution finale à la souffrance, selon le rapport de la commission Mourir dans la dignité, rapport qui ne tient pas compte de la majorité des experts et intervenants qui se sont prononcés clairement contre l'euthanasie. Vous pouvez écouter la conférence de presse en cliquant ici. Voici l'article de Radio-Canada du 14 juin 2012 sur le sujet:

Le gouvernement du Québec créera un comité de juristes experts qui se penchera sur le cadre juridique du droit à l'aide médicale à mourir. L'annonce, qui vient d'être faite par le ministre de la Justice et Procureur général du Québec, Jean-Marc Fournier, fait suite au rapport de la Commission parlementaire spéciale sur la question de mourir dans la dignité, déposé en mars dernier.

Il sera présidé par le juriste Jean-Pierre Ménard, un avocat réputé spécialisé en droit médical. M. Ménard sera aidé dans sa tâche par deux juristes externes, dont le criminaliste Jean-Claude Hébert. La nomination du deuxième juriste reste à déterminer. Des juristes du ministère de la Justice viendront appuyer le comité.

Le ministre Fournier, son collègue à la Santé, Yves Bolduc, ainsi que Me Ménard ont précisé au cours d'un point de presse le rôle du comité.

Évoquant un « défi » important, le ministre Fournier a expliqué que les recommandations de la Commission parlementaire, qui ouvrait la porte au suicide assisté et à l'euthanasie dans certaines conditions et proposait d'en fixer des balises, soulevaient des questions sur les dispositions du Code criminel, de compétence fédérale, qui prohibent l'aide au suicide, et sur la portée du pouvoir d'orientation du Procureur général au Directeur des poursuites criminelles et pénales.

« La frontière peut être difficile à tracer » entre les soins palliatifs, l'interruption de soins et l'aide médicale à mourir, de même qu'entre soulager la souffrance en abrégeant la vie et abréger la vie en ne faisant rien pour soulager la souffrance, a-t-il souligné.

Me Ménard a de son côté fait valoir la nécessité d'élaborer des règles de sécurité simples, fiables et solides. Il a rappelé au passage que la Commission n'avait pas voulu donner plus de pouvoirs à l'État pour contrôler la fin de vie mais, au contraire, donner plus de pouvoirs aux citoyens pour contrôler le dernier épisode de leur vie.

Le ministre Bolduc a rappelé que les conclusions de la Commission avaient été bien reçues et souligné que ces consultations générales étaient sans contredit parmi celles ayant suscité le plus d'intérêt. Formée de 12 députés de toutes les formations politiques, elle a consulté une trentaine d'experts en médecine, en droit, en psychologie, en éthique et en sociologie en plus de sillonner huit villes du Québec pour entendre les citoyens sur cette question.

Le rapport du comité, dont le dépôt est attendu en octobre, devrait mener au dépôt d'un projet de loi en 2013, comme le préconisait la commission parlementaire.

 

"Il a rappelé au passage que la Commission n'avait pas voulu donner plus de pouvoirs à l'État pour contrôler la fin de vie mais, au contraire, donner plus de pouvoirs aux citoyens pour contrôler le dernier épisode de leur vie."

En refusant d'écouter l'avis des experts et groupes présents sur le terrain auprès des personnes en fin de vie, le gouvernement contrôlera la fin de vie comme il contrôle la natalité par la contraception fortement proposée dans les CLSC. Le citoyen sera libre de refuser à son médecin l'injection létale, mais lorsqu'il verra que son médecin lui propose l'euthanasie, comment pourra-t-il lui faire confiance? Dans un système où tous tirent la couverture pour chercher les fonds à mettre dans son organisme ou ministère, quel poids reposera sur les épaules du malade, seul face à une équipe médicale qui, même si elle ne dit pas un mot, jugera que les ressources donnés à ce patient sont gaspillées et qu'un autre devrait en profiter...

Le gouvernement peut bien adopter une attitude de naïveté volontaire, n'importe quel usager connait la différence de traitement entre les patients selon les jugements que l'équipe médicale porte sur eux... Qui n'a pas vu un patient seul et âgé être traité comme un numéro, un poids dont on aimerait se débarasser, où simplement, dont on a pas le temps de s'occuper?

Les citoyens auront le pouvoir de "choisir" l'euthanasie, après avoir introjecté une philosophie morbide sur la fin de vie, ou il auront le choix de supporter la désaprobation larvée des personnes qui trouveront qu'elle coûte chère au système...

Quel progrès! Nous sommes vraiment à une autre étape, une nouvelle époque comme s'en félicitent nos ministres...

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Le "droit" de ne pas connaître la vieillesse débattu en Europe...

De l'agence de presse zenit.org du 14 juin 2012:

 

 

 

ROME, mercredi 13 juin 2012 (ZENIT.org) – Ces prochains mois, le Conseil de l’Europe et la Cour européenne des droits de l’homme vont devoir une nouvelle fois se prononcer sur la question de l’euthanasie et du suicide assisté. Deux affaires actuellement pendantes seront bientôt jugées par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH - les affaires Koch contre Allemagne et Alda Gross contre Suisse). En parallèle, le Comité de Bioéthique du Conseil de l’Europe travaille actuellement à la rédaction d’un « Guide relatif au processus décisionnel en matière de traitements médicaux en fin de vie » portant notamment sur les décisions relatives à l’arrêt des soins actifs, sur le passage aux soins palliatifs et à la sédation palliative avec arrêt de l’hydratation et de l’alimentation. L’ECLJ a été autorisé à soumettre des observations écrites dans l’affaire Gross à la Cour.

Ces affaires et la rédaction de ce guide interviennent quelques semaines après que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a déclaré très clairement que : « L’euthanasie, au sens de tuer intentionnellement, par action ou par omission, une personne dépendante, dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite » (Résolution 1859 (2012) du 25 janvier 2012). Cette résolution intitulée « Protéger les droits humains et la dignité de la personne en tenant compte des souhaits précédemment exprimés par les patients » a pour objet de définir les principes applicables en Europe aux « testaments de vie », autrement appelées « directives anticipées ». L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe avait déjà rappelé « l’interdiction absolue de mettre intentionnellement fin à la vie des malades incurables et des mourants » dans sa Recommandation 1418 (1999) « Protection des droits de l'homme et de la dignité des malades incurables et des mourants ».

Le maintien de la condamnation de l’euthanasie et du suicide assisté demeure ferme au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et des Etats membres, où seuls le Benelux et la Suisse acceptent ces pratiques sur les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe. Cependant, la jurisprudence de la CEDH a actuellement renoncé à imposer aux Etats l’interdiction de principe de ces pratiques et leur accorde sa permission. Cependant, certains voudraient que la Cour fasse plus encore, et qu’elle aille jusqu’à imposer une obligation pour tous les Etats de reconnaître un « droit à la mort » par la reconnaissance préalable d’un « droit au suicide ». Tel est l’objectif des nouvelles affaires Koch c. Allemagne et Gross c. Suisse, dans lesquelles les requérants demandent la création d’un droit fondamental à recevoir les moyens de mourir « de façon sûre et indolore ».

Dans l’affaire Koch c. Allemagne (n° 497/09), Mme Koch atteinte de tétraplégie s’était vu refuser la délivrance d’une substance létale en Allemagne. Son mari et elle avaient formé un recours contre ce refus mais immédiatement après, sans en attendre l’issue, ils étaient allés en Suisse où elle a fait l’objet d’un suicide assisté. Son mari a poursuivi la procédure mais a été déclaré irrecevable par les juridictions allemandes car il n’était pas lui-même victime du refus litigieux. Il a alors présenté une requête à la Cour européenne, se plaignant d’une part de ce que le refus portait atteinte au droit à la vie privée de sa femme et au sien propre (article 8), d’autre part de l’absence de recours effectif (article 13) puisqu’il avait été déclaré irrecevable en son action. La Cour a décidé d’examiner aussi la situation au regard de l’article 6-1, le droit d’accès à un tribunal. Même si la Cour ne s’est pas encore prononcée sur le fond de l’affaire, elle a déjà déclaré la requête recevable le 31 mai 2011, et décidé de joindre l’examen de la qualité de victime du requérant à celui du fond. Ceci est surprenant, d’abord parce que la Cour se montre habituellement très stricte sur les conditions de recevabilité, ensuite parce que dans une affaire exactement similaire (suicide assisté d’un tétraplégique), Sanles Sanles c. Espagne (48335/99, 26 octobre 2000), elle avait déclaré la requête de la belle-sœur et héritière du défunt irrecevable ratione personae. Il pourrait en être autrement cette fois.

Dans l’affaire Alda Gross c. Suisse (n° 67810/10) introduite à la Cour le 10 novembre 2010, la requérante, qui n’est atteinte d’aucune maladie particulière et qui ne veut pas vieillir, se plaint de ce qu’elle ne peut se procurer de substance létale sans ordonnance, et de ce qu’aucun médecin n’a accepté de lui en délivrer une. Selon elle, l’Etat aurait une obligation positive de lui fournir les moyens de se suicider de façon sûre et indolore. Elle prétend que ce refus constitue une atteinte à son droit à la vie (article 2), puisqu’elle a renoncé à vivre, et un mauvais traitement (article 3) car elle devra endurer la vieillesse.

Précédemment, dans l’arrêt Pretty contre le Royaume-Uni (n° 2346/02) du 29 avril 2002, la Cour européenne avait affirmé que l’article 2, garantissant le droit de toute personne à la vie, « ne saurait, sans distorsion de langage, être interprété comme conférant un droit diamétralement opposé, à savoir un droit à mourir ; il ne saurait davantage créer un droit à l'autodétermination en ce sens qu'il donnerait à tout individu le droit de choisir la mort plutôt que la vie ».1 Cependant, dans un arrêt du 20 janvier 2011 dans l’affaire Haas contre la Suisse, la Cour a pris plus clairement position en faveur d’une permission de principe de l’euthanasie et du suicide assisté. Pour ce faire, elle s’est placée non plus sur le terrain du « droit à la vie » (article 2), mais sur celui du « droit à la vie privée » (article 8) qui, selon elle, contiendrait un droit au suicide : un « droit d’un individu de décider de quelle manière et à quel moment sa vie doit prendre fin » (Haas § 51). Ce droit existerait à la seule condition que l’individu « soit en mesure de former librement sa volonté à ce propos et d’agir en conséquence ». La volonté, l’autonomie du candidat à la mort, est ainsi à la fois la justification théorique et la condition pratique de l’acceptabilité du suicide assisté. Dans l’arrêt Haas, la Cour a adopté la logique libérale selon laquelle les Etats qui légalisent le suicide assisté et l’euthanasie doivent justifier les restrictions qu’ils imposent à l’exercice du « droit au suicide », les autres Etats restant « libres » par ailleurs de « donner plus de poids à la protection de la vie de l’individu qu’à son droit d’y mettre fin », c'est-à-dire de ne pas permettre le suicide assisté et l’euthanasie. L’inversion de perspective est totale, car il ne fait aucun doute que les rédacteurs de la Convention, à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale et des procès de Nuremberg, voulaient justement lutter contre ce genre de pratiques.

Le point faible de cette logique libérale est qu’elle est littéralement contraire à la Convention : cette logique oblige à faire abstraction de l’interdiction stricte, posée par la Convention, d’infliger la mort à quiconque intentionnellement, même avec son consentement. Ainsi l’affirmation d’un droit au suicide, puis au suicide assisté et à l’euthanasie, fondé sur la vie privée (art.8), viendra toujours se heurter à l’interdiction stricte de tuer et à l’obligation de protéger la vie (art.2).

La logique à l’œuvre est similaire à celle suivie pour l’avortement. Il s’agit de faire évoluer la perception juridique de l’interdiction à la permission, pour aboutir à l’obligation, c'est-à-dire à la création d’un droit à l’euthanasie ou à l’avortement. L’affirmation d’un droit à l’avortement au titre de la vie privée a échoué avec l’arrêt de Grande Chambre A B C contre Irlande du 16 décembre 2010 (n° 25579/05) dans lequel la Grande Chambre s’est clairement prononcée contre. Il faut espérer qu’à l’occasion des affaires Koch et Gross, la Cour se prononce avec la même clarté contre un prétendu « droit à la mort » au titre de la vie privée : il n’existe pas de « droit » au suicide, le suicide est une faculté mais pas un droit exigible.

De plus, non seulement l’euthanasie ou le suicide assisté ne peuvent pas constituer des droits, mais cette pratique ne devraient pas être permise ou tolérée par la Convention, car elle est en soi une violation flagrante de l’article 2. En effet, cet article fait obligation aux Etat de respecter et de protéger la vie de toutes personnes, sans exception, et pose le principe selon lequel « la mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement ». S’il est vrai que les Etats n’ont qu’une obligation relative de prévenir le suicide, ils ont en revanche une obligation absolue de ne pas y prendre part, tant par action (en fournissant les moyens) que par omission, en ne s’opposant pas à ce qu’une personne soit intentionnellement tuée par un tiers. La Convention ne prévoit pas que le consentement de la victime puisse exonérer de sa responsabilité l’auteur d’un homicide volontaire ou l’Etat qui l’aurait laissé agir.
 

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La Chine reconnaît l'avortement forcé...

Sur le site de Yahoo du 14 juin 2012:

 

 

 

Les autorités chinoises ont confirmé jeudi qu'une femme avait été obligée d'avorter à sept mois de grossesse, après avoir promis de faire toute la lumière sur cette affaire qui a provoqué une avalanche de réactions indignées.

La photo sur l'internet de Feng Jianmei, montrant la jeune femme sur son lit d'hôpital, son foetus sanguinolent auprès d'elle, a entraîné de nombreux commentaires outrés des internautes chinois ces derniers jours.

Des associations de défense de droits de l'Homme de la province septentrionale du Shaanxi avait expliqué que Feng, déjà mère d'un enfant, avait été forcée à avorter, faute de pouvoir payer les 40.000 yuans (4.880 euros) d'amende pour non respect de la politique de l'enfant unique.

Les autorités du Shaanxi ont annoncé dans un communiqué jeudi que l'enquête préliminaire avait confirmé que cette affaire était "pour l'essentiel vraie" et que les enquêteurs avaient recommandé des sanctions contre les responsables -- non désignés -- de cet avortement forcé.

"Il s'agit d'une violation sérieuse de la politique de la Commission de la population et du planning familial qui porte atteinte au travail de contrôle de la population et a provoqué un malaise dans la société", a déclaré le gouvernement provincial sur son site, assurant que les avortements tardifs étaient proscrits depuis 2001.

Les autorités du district de Zhenping, où a eu lieu l'avortement forcé, s'étaient auparavant engagées à "une enquête transparente" menée par une commission spéciale.

Une annonce postée précédemment sur le même site, qui assurait que Feng avait consenti à l'avortement, ce qu'un de ses proches avait démenti auprès de l'AFP, avait été effacée jeudi.

Un responsable de la Commission nationale de la population et du planning familial, a indiqué de son côté, sous couvert de l'anonymat, que la Commission considérait cette affaire comme "sérieuse" et que l'enquête avait été ouverte au plus haut niveau.

Les internautes ont été très nombreux à exprimer leur indignation, comparant même les responsables de l'avortement forcé aux nazis ou aux féroces "diables japonais" de la guerre sino-japonaise.

Les avortements forcés sont très fréquents en Chine, pays le plus peuplé de la planète avec 1,34 milliard d'habitants qui a mis en place une politique drastique de limitation des naissances à la fin des années 1970.

En règle générale, les Chinois dans les villes peuvent n'avoir qu'un enfant et ceux des campagnes deux lorsque le premier est une fille.

Le militant aveugle des droits civiques Chen Guangcheng, qui a pu partir aux Etats-Unis le mois dernier après un mois de crise, a été emprisonné plusieurs années après avoir dénoncé des centaines de cas dans sa province du Shandong (nord-est).

Tant qu'il y aura cette stupide politique de l'enfant unique, approuvée par les États-Unis et les Nations-Unies, il y aura des avortements forcés. Ce gouvernement chinois est hypocrite et barbare, le dissident Chen Guangcheng a été prisonnier des années pour avoir dénoncé ces avortements et stérilisations forcées.

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Texte humoristique avec des réflexions intéressantes sur l'avortement

Sur le site de France Catholique du 4 juin 2012:

 

 

Il n’appartient pas à un chroniqueur scientifique de donner son avis sur l’avortement, ni d’ailleurs sur l’assassinat. Du point de vue scientifique, je suis incapable de voir quels phénomènes observables distinguent la mort d’un prix Nobel de celle de n’importe quel mammifère supérieur, cheval, singe ou cochon, et je serais très heureux, s’il en existe une, qu’on veuille bien me l’indiquer.

Il est vrai que M. Jacques Monod, prix Nobel, est d’un avis différent. Je veux dire que, selon lui, la science aurait quelque chose à nous apprendre sur le problème moral de l’avortement.

« L’avortement n’est pas un infanticide, a-t-il déclaré à la radio. Un fœtus de quelques semaines n’est pas un être humain. La personnalité humaine ne vient qu’au moment où se forme le système nerveux central. Le fœtus n’en possède pas, il n’a donc pas de conscience. Ce n’est pas un individu avant le cinquième ou le sixième mois de grossesse. C’est l’absence de conscience (que donne l’électro-encéphalogramme plat) et non l’arrêt des battements de cœur qui décide du moment où l’on peut prélever un organe à un être humain, cliniquement mort. Pour un fœtus, l’absence de conscience fait qu’il n’est pas un être vivant. Il est donc faux de dire que ce fœtus doit être défendu par une loi qui sert à défendre les êtres humains. »

L’insomnie du gêneur

Voilà qui est clair. Le critère d’humanité, selon M. Monod, c’est la conscience. J’espère que MM. les assassins feront leur profit de cette intéressante décision. Quand ils auront quelqu’un à supprimer, qu’ils prennent soin de procéder à son exécution pendant son sommeil, alors que l’électroencéphalographe, juge suprême en la matière, enregistrera les ondes delta du sommeil profond, attestant l’absence totale de conscience.

Si par malheur le gêneur était atteint d’insomnie, que MM. les assassins ne se découragent pas, le critère de M. Monod leur permet de résoudre avec élégance cette difficulté mineure. Ils n’auront qu’à commencer par asséner un vigoureux coup de poing sur la tête du sujet, juste assez fort pour qu’il tombe dans les pommes. Je sais bien que le coup de poing est un délit réprimé par la loi, mais cela ne va pas chercher bien loin devant un tribunal. L’essentiel est que le candidat au trépas soit inconscient. Dès qu’il est inconscient, il ne saurait plus être reconnu pour un être humain selon le critère de M. Monod, on peut donc le supprimer sans se faire de souci. « Mais, monsieur le Président, il ronflait à poings fermés ! » Voilà ce qu’il vous suffira de répondre quand on vous demandera des explications sur la mort prématurée de votre oncle à héritage.

On me saura gré, j’espère, de réfuter quelques sophismes opposés à cette irréfutable théorie par un mien ami, esprit chagrin que rongent les scrupules et que les règles les plus claires ne satisfont pas.

« Mais, m’a-t-il dit, ce n’est pas du tout pareil. Un dormeur, et même un homme dans le coma, c’est un homme, puisqu’il finira par se réveiller si vous le laissez faire. Alors, il aura un électro-encéphalogramme pleinement humain. Si donc vous le tuez, c’est un homme que vous tuez, et votre acte est un assassinat. » Pour respecter les préjugés de mon interlocuteur, j’ai bien voulu reconnaître que c’est, en effet, ainsi qu’on en jugeait naguère, et même depuis toujours.

« Vous me dites qu’il suffit d’attendre un peu. Eh ! mais c’est qu’avec le fœtus aussi, si, comme vous dites, on le laisse faire ! On a vu des comas durer deux ans, presque trois fois plus qu’une grossesse. Puisque donc on peut supprimer un fœtus qui viendra à la conscience au bout de quelques mois, à plus forte raison est-il logique qu’on ait le droit d’expédier un comateux qui ne se réveillera que Dieu sait quand, si même il se réveille jamais. Car vous n’ignorez pas que certains comas sont irréversibles.

« À la réflexion d’ailleurs, ai-je poursuivi, je pense que le critère électroencéphalographique de M. Monod est encore plus libéral qu’on ne l’a compris tout d’abord. Car le premier singe venu a exactement les mêmes tracés encéphalographiques que l’homme. Il est rigoureusement impossible, à ne voir que l’agitation des aiguilles de l’électroencéphalographe et leur tracé sur la bande de papier qui se déroule, de dire si le crâne où sont fixées les électrodes est celui d’un orang-outang ou le vôtre, ou même celui de M. Monod.

« Oui ou non, continuai-je, avez-vous le droit de trucider un orang-outang qui vous embête ? Oui ou non, l’électroencéphalographe est-il le critère de la conscience ? Oui ou non, votre oncle à héritage a-t-il le même encéphalogramme que le premier orang-outang venu ? Allez, allez, trêve de parlottes, ai-je dit à mon ami, courez de ce pas assassiner monsieur votre oncle. M. Monod viendra sûrement témoigner à votre procès et nous partagerons l’héritage. Vous me devez bien cela. »

Nous en sommes là de notre discussion et le problème de l’oncle est toujours pendant. Mon ami, qui est, je l’ai dit, une âme pleine de doutes, m’affirme que, même lauréat du prix Nobel, on peut parfois dire des sottises. Il pousse le paradoxe jusqu’à affirmer que le rôle du prix Nobel est de permettre aux savants qui en sont couronnés de dire des sottises impunément, alors qu’un savant ordinaire en est empêché par la nécessité de toujours mesurer ses paroles. Car, dit-il, le savant qui veut garder le respect de ses collègues doit se conformer aux règles très strictes de la méthode scientifique, ne rien avancer que de contrôlable, ne pas se contredire, ne pas proférer d’évidentes contre-vérités.

Au lieu que le prix Nobel dispose d’une attestation irréfutable et indélébile de son autorité scientifique. Son diplôme est inusable : il a fait une découverte importante, c’est écrit et garanti, le roi de Suède l’a certifié de sa main.

Je trouve d’ailleurs que M. Monod exploite bien timidement son critère électroencéphalographique. Si c’est l’eeg qui définit l’homme, d’un côté on ne peut plus mettre à mort aucun mammifère supérieur adulte et il va falloir se passer de bifteck. C’est le côté négatif. Mais en revanche, on peut se débarrasser des enfants jusqu’à un âge assez avancé puisque les tracés électroencéphalographiques différenciés de l’adulte (avec les ondes alpha, delta et bêta) ne s’établissent que lentement sous leur forme définitive et que, comme le souligne le professeur Rimbaud dans son Précis de neurologie (a), ils ne prennent leur forme typique que peu avant la puberté. Bref, les propos de M. Monod ouvrent une période pleine de promesses pour les théoriciens de la criminologie, et peut-être pas seulement pour les théoriciens.

Du moins, si on les prend au sérieux, ce qui ne semble pas le cas, surtout en ce qui concerne les savants.

« J’ai entendu la déclaration du professeur Monod, dit par exemple le professeur Lejeune, qui enseigne la génétique fondamentale à l’Université de Paris. J’en suis navré pour des raisons scientifiques. Il affirme qu’il n’y a pas de système nerveux central avant le cinquième mois de grossesse. C’est sans doute un lapsus de sa part. Les étudiants de seconde année de médecine apprennent que le système nerveux central est mis en place pendant le deuxième mois... »

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Une autre photo-témoignage d'un avortement forcé en Chine fait réagir...

Une photo où le silence en dit plus que les mots sur la barbarie du gouvernement communiste chinois. Sur le site du Salon Beige du 13 juin 2012:

 

 

 

Un enfant a été avorté à 7 mois de vie intra-utérine car sa mère n'avait pas les moyens de payer l'amende exigée pour avoir enfreint la loi de l'enfant unique. Le scandale de ce meurtre et de la terrible violence faite à la mère par un Etat qui se croit tout-puissant est amplifié par la photo qui circule sur internet où l'on voit l'enfant mort à côté de sa mère dans son lit d'hôpital.

Sans être forcés, on pratique aussi au Québec des avortements tardifs au dernier trimestre de la grossesse.

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Une nouvelle source de cellules souches?

Sur le site de genethique.org du 13 juin 2012:

 

 

Le 12 juin 2012, la revue Nature Communications a publié une étude selon laquelle une équipe de chercheurs français est parvenue à démontrer qu’il "est encore possible de récupérer des cellules viables dans les muscles de cadavres humains".
L’équipe, dirigée par le Pr Fabrice Chrétien (Institut Pasteur/ Hôpital Raymond Poincaré), en collaboration avec le Pr Shahragim Tajbakhsh (Institut Pasteur/CNRS), montre que "les cellules souches du muscle survivent 17 jours post-mortem chez l’homme et 16 jours post-mortem chez la souris". Une fois remises en culture, il s’avère que les cellules "redeviennent parfaitement fonctionnelles".
La question qui se pose est de comprendre comment ces cellules adultes peuvent survivre alors qu’elles n’ont plus d’oxygène. Les chercheurs expliquent que les cellules "ont besoin de manquer d’oxygène pour atteindre cet ‘état de dormance’ qui leur permet de survivre et de résister à un environnement extrêmement hostile". Ils ajoutent qu’elles "passent à l’état de dormance en réduisant au strict nécessaire leur métabolisme : très peu de mitochondries avec effondrement de leur réserve énergétique".

Par la suite, les chercheurs se sont rendu compte que ce même phénomène se produisait avec des cellules souches issues de la moelle osseuse. Il a été constaté que celles-ci restent "viables 4 jours post mortem et conservent elles aussi leur capacité à reconstituer les tissus après greffe de moelle". Le Pr Lemaître émet simplement une réserve : "il ne faudrait pas que ces cellules aient certains endommagements irréversibles non détectés sur l’ADN par exemple".

Cette découverte permet ainsi d’envisager une nouvelle source de cellules souches qui pourrait "pallier la pénurie de tissus et de cellules", mais également d’envisager un "nouveau moyen de conservation", pour un usage thérapeutique (leucémie, myopathie).
"Un brevet international a été déposé pour couvrir les applications de cette découverte".
 

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L'Ontario veut s'attaquer à la discrimination selon "L'IDENTITÉ SEXUELLE"!

Il ne s'agit plus de combattre la discrimination selon le sexe biologique, masculin ou féminin, mais selon le sexe que vous imaginez avoir et le comportement que vous adopter: transgenre, bisexuel, hétérosexuel, homosexuel, autre à inventer... Sur le site de Radio-Canada Ontario du 13 juin 2012:

 

L'Ontario s'apprête à devenir la première province canadienne à protéger les droits des transsexuels en vertu du Code des droits de la personne.

Le projet de loi de la néo-démocrate Cherry Dinovo ajoutera dans la Charte que la discrimination en fonction de l'identité sexuelle est illégale.

Les députés voteront sur ce projet de loi mercredi, mais Cherry Dinovo a déjà reçu suffisamment d'appuis des conservateurs et des libéraux minoritaires pour que son projet soit adopté.

Elle espère que le projet de loi ontarien permettra de mieux protéger cette minorité. 80% des transsexuels ont pensé au suicide, alors que 50% vivent dans la pauvreté.

Cherri DiNovo affirme qu'il est temps que les transsexuels puissent obtenir un passeport ou une carte d'assurance-sociale qui indiquent le sexe de leur choix.

 

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Les cliniques d'échographies au Canada participent au processus d'avortement sélectif

Que les avorteurs avortent pour n'importe quelle raison, cela prouve pour qui en doutait qu'ils ne sont pas là pour rendre service à des femmes se trouvant dans des situations difficiles, mais qu'ils sont des gens d'affaires cupides. Il est bon que les médias et la population en prennent conscience par le biais de la question des avortements sélectifs. Mais ils ne sont pas les seuls avides de gains dans ce domaine. Les cliniques privées d'échographie ont senti également la bonne affaire... Sur le site de Radio-Canada du 13 juin 2012:

 

Une enquête de la CBC montre qu'un grand nombre de cliniques privées d'échographie 3D au pays, notamment dans la région de Toronto, révèlent le sexe du foetus avant 20 semaines de grossesse, ce qui pose le risque d'avortements sélectifs.

Selon une étude, publiée en avril dernier, du Journal de l'Association médicale canadienne, le ratio garçons-filles dans la communauté indo-ontarienne est anormalement élevé. En d'autres mots, certains parents se débarrassent du foetus lorsqu'ils apprennent qu'il s'agit d'une fille, plutôt que d'un garçon, une pratique rencontrée en Inde et en Chine.

L'équipe d'enquête de la CBC a visité 22 centres privés d'échographie au pays; 15 de ces établissements ont accepté de procéder à un examen par ultrasons avant la 20e semaine de grossesse, contrairement à la directive suivie dans les hôpitaux.

La période d'avortement se limite généralement à 20 semaines au Canada.

Le directeur de la clinique Modern Non Diagnostic Imaging Centre de Brampton, Ravi Thakur, a offert à une journaliste de la CBC, qui disait être enceinte de 14 semaines, de lui révéler le sexe du bébé immédiatement, pour 600 $.

« C'est leur problème, pas le mien (ce que les clients font avec l'information). » — Ravi Thakur, directeur de la clinique Modern Non Diagnostic Imaging Centre

Pratique connue?

Pour sa part, une employée d'une clinique de la chaîne UC Baby à Richmond, en Colombie-Britannique, a même parlé ouvertement à une journaliste de la CBC, qui se faisait passer pour une cliente, de l'idée de faire avorter son foetus. « Vous ne voulez pas une autre fille, c'est ça? » lui a-t-elle dit.

La présidente de la chaîne, Tina Ureten, assure, elle, que la politique de l'entreprise interdit aux employés de révéler le sexe aux parents avant 20 semaines de grossesse.

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Les lobbys gais ontariens sont prêt à contester la liberté de religion en cour...

Les lobbys gais menacent de contester la doctrine catholique en cour si les écoles ontarienne n’appliquent pas le projet de loi 13.
 
 
(Le premier ministre McGuinty)
 
 
 
par Peter Baklinski
 
Mar. 12 juin 2012 13 h 16 HNE
 
ONTARIO, juin 12, 2012 (LifeSiteNews.com) — Comme les évêques catholiques de l'Ontario se démènent pour trouver une façon de concilier la nouvelle loi imposée par le gouvernement McGuinty sur les alliances gais-hétérosexuels avec la doctrine catholique sur la moralité sexuelle, des groupes d'activistes homosexuels disent qu'ils sont prêts à contester la doctrine catholique en justice à la rentrée.
 
Après que l'évêque catholique Fred Colli de Thunder Bay ait fait des déclarations la semaine dernière selon lesquelles les clubs GSA dans les écoles catholiques seraient « fidèle aux enseignements de notre Église », l’avocat Doug Elliot de la coalition pour les alliances gais-hétérosexuels d’Ontario affirme que si les catholiques « entraînés par la position du Vatican » pensent qu'ils ont trouvé une faille dans la législation, alors ils seront traînés devant les tribunaux.
 
 
Monseigneur Fred Colli
 
« Si les écoles essaient de finasser avec les enfants... la loi est claire.(…) Si vous n'êtes pas conforme à la loi, alors nous allons vous poursuivre en justice. C'est aussi simple que cela. » affirme M. Elliott.
 
Noa Mendelsohn Aviv, avocate et directrice du programme d'égalité avec l'Association canadienne des libertés civiles, explique dans le journal Xtra! De la semaine dernière que le projet de loi 13 garantit aux étudiants le droit de se sentir en sécurité et acceptés à l'école. Elle a dit que si l'enseignement catholique sur la moralité sexuelle fait que les élèves se sentent « dangereux, honteux ou humiliés » (dans les mots du journaliste Xtra! S), alors la doctrine elle-même peut être contestée devant un tribunal.
 
« Quand la doctrine ou la politique est utilisée de manière discriminatoire, y compris pour la création d'une atmosphère empoisonnée pour les jeunes vulnérables, alors oui, je pense que ce serait attaquable, » a dit Mendelsohn Aviv. 
 
L'Église catholique enseigne dans le Catéchisme que les personnes ayant des tendances homosexuelles « doivent être accueillies avec respect, » et que « toute discrimination injuste doit être évitée. » Cependant, il dit aussi que les actes homosexuels sont « des actes de dépravation grave » et sont « intrinsèquement désordonnée », car ils sont « contraires à la loi naturelle » en ce qu'ils » ils ferment l'acte sexuel au don de la vie. « Le Catéchisme affirme qu’“ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas [les actes homosexuels]” et appelle à la chasteté les personnes qui éprouvent une attraction sexuelle envers des personnes du même sexe.
 
Mendelsohn Aviv a fait remarquer que McGuinty a clairement indiqué le mois dernier lors du débat sur ​​le projet de loi 13, que le gouvernement provincial, et non pas l'Église catholique, est désormais l'autorité dirigeante dans les écoles catholiques de l'Ontario.
 
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