M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Pendant huit ans, j’ai participé à l’assassinat des enfants non nés. Comment ai-je pu ne pas voir la vérité?

The_giver_baby_810_500_55_s_c1.jpgDans le film The Giver (Le Passeur) les bébés qui ne réussissent pas certains tests sont envoyés « ailleurs ». C'est ce à quoi j'ai moi-même participé. Jusqu'à ce que, comme le personnage principal du film, mes yeux ont été ouverts à la vérité.

Par Abby Johnson de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Il y a quelques mois, mon mari et moi sommes allés au cinéma pour regarder le film ‘The Giver’ (Le Passeur). J’avais entendu dire qu’il contenait un message pro-vie; j’étais donc assez excitée de le voir.

Le film a été très intense. Au moins pour moi, cela a été le cas.

Si vous ne l’avez pas encore vu, vous devriez vraiment. C’est un film traitant d’un type de vie futuriste, où il n’y a pas d’émotion, pas d’amour, pas de haine, pas guerre, et pas de mort. Bien sûr, les gens meurent. Mais ils ne l’appellent pas ‘mort’…mourir, c’est ‘aller ailleurs’. C’est une société où seuls les ‘meilleurs’ sont conservés (en vie). Ceux qui sont incapables de contribuer sont ‘envoyés ailleurs’. Les personnes âgées sont ‘envoyées ailleurs’. Et oui, les bébés qui ne passent pas les évaluations infantiles spécifiques sont aussi ‘envoyés ailleurs’.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

L’intrigue du film est trop compliquée pour la décrire en détail dans cet article, mais fondamentalement, à un jeune homme est donné le pouvoir de ‘voir’ l’émotion, d’avoir des émotions. Il est capable d’aimer. Et il est capable de voir la réalité derrière cette pratique ‘d’envoyer ailleurs’ les gens. Il se rend compte que sa société est en train de tuer des personnes. Une des meilleures lignes dans le film, c’est quand ce jeune homme dit : « Ils n’ont pas éliminé le meurtre…ils l’appellent simplement par un autre nom ». Hum ! Un peu comme notre société fait avec l’avortement.

Quoi qu’il en soit, ce jeune homme se rend compte que son père est une des personnes qui tuent ces bébés. Dans la scène de cette prise de conscience, il est furieux. Il crie des choses comme, « Comment peut-il faire cela? Il les tue! » Un vieil homme le regarde et lui dit : « Il ne le voit pas. Il ne voit pas ce qu’il fait ».

Cette scène m’a ébranlé profondément. Il y a cinq ans, c’était moi. Je tuais des bébés. Et moi non plus, je ne m’en rendais pas compte. J’ai regardé le reste du film, mais je ne pouvais pas sortir de ma tête ces mots. Je ne le voyais pas.

Lorsqu’on quitte l’industrie de l’avortement, les gens nous posent assez couramment certaines questions, telles que : Comment avez-vous pu ne pas voir qu’il s’agissait d’un bébé? Comment ne vous rendiez vous pas compte que vous tuiez des bébés? Pourquoi n’avez-vous pas tout abandonné après avoir vu ces bébés dans le laboratoire ‘POC’? (POC – Product of Conception – produit de la conception; laboratoire où l'on remet ensemble les parties du corps du bébé après un avortement). Comment avez-vous pu avoir un bébé et ne pas voir le problème dans ce que vous faisiez?

Ma réponse…

Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Cela n’a pas de sens. Je ne comprends pas. Je sais que je suis une personne intelligente, et pourtant, j’ai été dupée par l’industrie de l’avortement pendant huit ans. Pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour je que je voie la vérité? Je ne le sais pas.

Que je n’aie pas des réponses à ces questions ne fait qu’affirmer le fait que nous menons une bataille spirituelle. Nous combattons le mal…un mal qui, littéralement, nous rend aveugles à la vérité. Le péché rend aveugle.

Voyez-vous, en tant que travailleuse dans une clinique d’avortement, j’ai fait l’expérience du mal d’une manière telle que peu en ont fait (remercions le Seigneur). J’ai physiquement connu le mal. J’ai ‘touché’ le mal lorsque je remettais ensemble les parties de ces bébés. Je l’ai vu, lorsque je jetais leurs corps dans ces petits plats en verre. J’ai entendu le mal, alors que la machine à succion tirait violemment ces petits corps hors du ventre de leurs mères. Et oui, j’ai senti son odeur. L’avortement a une odeur très spécifique. Une odeur que l’on n’oublie jamais.

Lorsque le mal rentre dans votre vie de manière aussi réelle et tangible, il vous change. Et savez-vous quoi? Vous ne le voyez même pas. Vous ne vous rendez pas vraiment compte de ce que vous faites.

Et puis un jour, vous voyez clair. L’aveuglement est éliminé. Non pas par des mains humaines, mais grâce aux ‘mains’ de l’Esprit Saint.

Alors ma question, c’est : Comment pouvons-nous condamner ceux qui sont vraiment aveuglés par le mal? Nous ne le pouvons pas. Nous ne devrions pas. Comment pouvons-nous amener à la conversion ceux qui vivent dans la cécité? Grâce à l’amour. À travers la vérité dans la charité. En offrant le pardon. En offrant la miséricorde. Avec la prière.

J’ai entendu des personnes pro-vie crier aux travailleurs des cliniques d’avortement : « Repentez-vous ». Mais, qu’ils se repentent de quoi? Ils ne voient pas ce qu’ils font comme quelque chose de quoi ils devraient se repentir. Pourquoi? Parce qu’ils sont aveugles. Pensez-vous que leur crier enlèvera cette cécité? C’est peu probable.

Ils ne s’en rendent pas compte. Ils ne savent pas ce qu’ils font. Cela semble familier, n’est-ce pas?

« Père, pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu’ils font ». Voyez-vous, le Christ a reconnu la cécité spirituelle chez les autres; toutefois, nous ne sommes pas en mesure de voir. Cela fait partie de notre propre aveuglement.  Le Christ nous a donné le parfait exemple de comment nous devrions traiter ceux qui vraiment ne savent pas, ne voient pas. Nous prions pour eux. Nous leur pardonnons. Nous les aimons. Mais de toute façon, certains pensent qu’ils savent mieux que Christ. C’est aussi de la cécité.

Nous sommes tous affligés par notre propre aveuglement spirituel. C’est ce que le péché fait avec nous.  Nous ferions mieux de regarder dans nos propres cœurs et faire face à notre propre péché, au lieu de condamner le péché des autres.

Est-ce-que cela veut dire que nous ne devons pas discerner entre le bien et le mal? Bien sûr que non. Je ne parle pas de prendre position concernant les absolus moraux. L’avortement est-il absolument mauvais? Oui. Les personnes qui travaillent dans ces cliniques sont-elles complètement mauvaises? Non. Pourquoi? Parce qu’elles ont la capacité de changer. Elles peuvent recevoir l’amour et le pardon du Christ. L’avortement ne change pas. La réalité, c’est que l’avortement tuera toujours un être humain. Il viole toujours les droits d’un individu. Rien ne changera jamais à ce sujet. Les travailleurs d’avortoirs peuvent changer. Et ils changent. J’ai changé. Nous avons, dans notre ministère (www.abortionworker.com), 132 travailleurs qui ont changé.

Ne doutons pas de la puissance de Dieu, qui peut changer tout cœur. Étendons l’amour à ceux que le Christ est en train de changer. Ne faisons rien qui puisse perturber Son travail acharné.

Ils sauront que nous sommes des chrétiens par notre amour. La haine engendre la haine. L’amour engendre l’amour. Choisissons d’aimer, et d'aimer bien.



Laissez un commentaire