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Oui, j'ai vu un avortement quand j'étais en 8e année et cette expérience a changé ma vie pour toujours.

 

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Par Melanie Pritchard de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Avant même d'avoir jamais entendu le mot avortement, je l'ai vu représenté sur un écran quand j'étais en 8e année à l'école catholique.

Après que mon professeur nous ait fait visionner The Silent Scream  (Le Cri silencieux) qui montre un avortement se déroulant sous nos yeux, j'étais là en état de choc et fâchée. Je suis revenue à la maison et j'ai demandé à ma mère : «Comment peut-on permettre l'avortement dans ce pays libre d'Amérique? Est-ce que ces bébés ne méritent pas de vivre?» Même dans ma naïveté, je comprenais le simple bon sens.

Ma mère a vu ma colère et a fait une suggestion qui allait me permettre de convertir ma passion en action. Elle a dit : «Allons à une clinique d'avortement et tenons-nous à l'extérieur en priant pour les femmes qui y entrent et pour les bébés qui vont perdre la vie.» Ce jour-là, je décidai que j'allais être une voix pour ceux qui ne peuvent parler pour eux-mêmes, les enfants à naître.

 

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J'ai vu la réalité de l'avortement parce que la mère d'un élève de mon école a apporté la vidéo au directeur et a mis le personnel au défi de montrer aux classes intermédiaires l'évidence de cette atrocité. J'applaudis cette mère et tous ceux qui sont assez courageux pour s'engager dans ces conversations inconfortables qui permettent à d'autres d'être éduqués dans la vérité et la réalité de l'avortement.

Quand je parle d'avortement dans les écoles, je rencontre souvent de l'opposition à en montrer la réalité visuelle. Les écoles, et même quelques écoles privées, veulent que je partage de l'information au sujet de l'avortement, mais vont souvent devenir mal à l'aise pour en montrer les images. Alors je leur partage comment j'ai vu ces images quand j'étais en 8e année. Ce sont les images que je n'oublierai jamais. Ce sont ces images qui m'ont donné la force de m'engager pour la vie.

Chaque livre d'histoire au secondaire montre les images horribles et détaillées de l'Holocauste. Pourquoi? Parce que c'est du visuel que les gens ont besoin. Quand ils voient l'horreur de ce qui est arrivé, ils ne peuvent plus l'oublier. Ce sont ces images de l'atrocité que nous avons vues qui nous inspirent à ne pas commettre les mêmes erreurs de nouveau.

J'ai parlé à beaucoup de défenseurs pro-avortement qui n'ont jamais vu de photos de ce que l'avortement fait vraiment à un enfant à naître. Ceci est inquiétant. Comment quelqu'un peut-il défendre quelque chose qu'il n'a jamais pris le temps d'examiner complètement ?

Pour certaines conversations, j'utilise des descriptions, mais pour d'autres j'ai besoin de photos détaillées pour illustrer mon point de vue. Par exemple, un jour quand j'étais dans la vingtaine, j'étais en train de prier devant une clinique de Planned Parenthood et un jeune homme accompagna sa copine à la clinique, puis sortit pour fumer une cigarette. Je lui ai demandé si nous pouvions parler. Il vint me rejoindre et je lui demandai pourquoi sa copine et lui avaient choisi l'avortement. Il me partagea qu'ils avaient eu un bébé sept mois plus tôt et qu'ils n'étaient pas prêts pour un autre. Je lui demandai s'il avait l'intention d'épouser cette fille. Il répondit : « Absolument pas; je ne vais pas l'épouser et c'est pourquoi je veux qu'elle se fasse avorter.» Je lui dis : « Pourquoi pas l'adoption ?» Il répliqua : «Je ne veux pas que mon enfant souffre dans le monde.» Je lui répondis : « Alors tu préfères que le corps de ton enfant soit démembré à l'intérieur de l'utérus de ta copine plutôt que de donner une chance de vivre à ton enfant parce que peut-être qu'il pourrait souffrir s'il était adopté.» Il insista rapidement:« Oh non, à ce stage, ce n'est pas encore un bébé.»

À ce moment, je réalisai qu'aucune mère n'avait apporté la preuve à sa classe de 8e année et demandé à l'administration de l'école de lui montrer la vérité sur ce que l'avortement fait à un enfant à naître.

Je lui dis tristement : «Tu as été mal informé. Ton bébé a un cœur qui bat, des poumons, des bras et des jambes comme un petit bébé». Il me regarda avec un air réellement incrédule et de ma poche arrière, je sortis des images et je lui montrai des représentations de la vie humaine, de sorte qu'il puisse voir à quoi ressemble son bébé au stage où il était. Puis je sortis un autre paquet de photos pour lui montrer ce que la procédure d'avortement ferait à son enfant. Stupéfié et horrifié, il me regarda et dit : «Je dois aller chercher ma copine, je dois aller sauver mon bébé.»

Il saisit mes photos et s'en alla les montrer à sa copine à l'intérieur de Planned Parenthood. Plus tard, il est sorti la tête baissée et je lui ai demandé ce qui s'était passé. Il répondit d'un ton sombre : «J'ai essayé de lui montrer. Elle ne voulait pas regarder; elle ne voulait pas écouter et elle ne quittera pas. Qu'est-ce que je fais ? Comment puis-je sauver mon enfant ?» Il y avait un désespoir dans ses yeux que je n'oublierai jamais. Je lui ai dit d'essayer encore d'y aller et de lui parler et que je prierais ici à l'extérieur pour qu'elle change d'idée.

Il avait le coeur brisé. Sa copine et lui ont pris une grave décision sans avoir suffisamment d'information juste pour prendre une décision éclairée. Pourquoi le mouvement pro-choix a-t-il peur de révéler ce qu'est réellement l'avortement ? Est-ce parce que les gens pourraient faire exactement ce que cet homme a fait – changer d'idée ? Je n'ai jamais oublié ce jeune homme. J'ai dû partir avant que sa copine sorte de la clinique, mais je ne pense pas qu'elle ait changé d'idée. Il est devenu le père d'un enfant mort ce jour-là; il n'avait jamais su que c'était une vraie personne humaine, parce que le mouvement pro-choix avait essayé de cacher l'évidence de l'avortement en utilisant le verbiage et la tromperie.

Même la féministe pro-choix Naomi Wolf a défié son propre groupe quand elle a écrit dans Our Bodies, Our Souls (Nos corps, nos âmes) en 1996, en disant : «Le mouvement pro-choix traite souvent avec mépris la pratique des pro-vie de nous montrer en pleine face leurs images troublantes... Mais comment pouvons-nous protester que cela est ignoble et répugnant de la part des pro-vie de brandir ces images ignobles et répugnantes, si ces images sont vraies ? Insister que la vérité est de mauvais goût est le sommet de l'hypocrisie. D'ailleurs, si ces images sont souvent la réalité de la chose, et si nous prétendons que c'est offensant pour les femmes pro-choix d'être confrontées à ces images, alors nous portons le jugement que les femmes sont fondamentalement trop faibles pour affronter la vérité d'un sujet sur lequel elles devront prendre une grave décision. Cette façon de voir est indigne du féminisme.»

Dr. Bernard Nathanson, l'homme qui a tourné la vidéo que j'ai vue en 8e année, était un des docteurs qui ont fait le plus grand nombre d'avortements jamais vus dans ce pays. Il a performé plus de 60 000 avortements y compris celui de son propre enfant. Qu'est-ce qui l'a fait changer d'idée ? C'était l'invention de l'échographie. L'évidence visuelle a prouvé clairement que ce choix impliquait le meurtre d'un être humain. Avec cette nouvelle découverte, il ne pouvait plus continuer à faire des avortements. Dorénavant, il va devenir l'un des défenseurs pro-vie les plus en vue. Il va aller jusqu'à produire The Silent Scream (Le Cri silencieux) pour informer le public que le choix de l'avortement entraîne le meurtre d'un bébé vivant.

Je dois dire merci à lui et à la mère qui a convaincu les responsables que ma classe de secondaire 2 était assez mature pour regarder la réalité d'une décision avec laquelle quelques unes de nous serions inévitablement confrontées dans l'avenir. C'est fascinant de penser au nombre de vies changées ce jour-là dans cette classe en regardant ce film. Quelques uns en sortaient pour dévouer leur vie à la protection des enfants à naître. D'autres, j'imagine, ont fait des choix pour éviter toute situation qui pourrait mener à un avortement. Et quelques étudiants qui le regardaient avec moi se trouvaient peut-être dans une situation de grossesse et ont choisi la vie pour leur enfant, parce qu'ils réalisaient que l'avortement aurait fait d'eux un père ou une mère d'un enfant mort.

L'avortement est une tragédie inutile; une tragédie qui pourrait être évitée si plus de soi-disant «choix» étaient informés.



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