Sur le site du Journal de Montréal du 30 avril 2014, l'article de Denise Bombardier « Bébés québécois fabriqués en Inde » dont voici un extrait :
(Photo : Asclepias sur wikimedia.org, licence creative commons)
ils placent des embryons dans l’utérus de deux ou trois mères porteuses, des couveuses à vrai dire, qui vivent toute leur grossesse dans des centres réservés à cette fin. (...)
Il arrive que toutes les femmes qui ont reçu ces embryons tombent enceintes, auquel cas l’on en avortera une ou deux selon le désir des « clients » d’avoir un ou deux enfants.
De l'esclavage « patenté » au Québec.
Et l'article de Lise Ravary « Qui se tait consent » dont voici un extrait :
Coût de l’opération? Environ 70 000 $ US. La mère porteuse reçoit 4000 $. L’histoire ne dit pas combien sont payées celles qui doivent avorter.
En janvier 2013, le gouvernement indien a interdit le recours aux mères porteuses pour les couples homosexuels, mais la loi, dit-on, est facilement contournée.
(...)
Comme le soulignait le propriétaire d’une agence de Boston qui organise ces voyages au magazine français Le Nouvel Observateur : «Avec 250 millions de pauvres, l’Inde offre un vivier illimité de femmes.» Sans compter toutes celles qui se font bourrer d’hormones pour produire les ovules utilisés par ces cliniques.
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