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Mon fils a été conçu suite à un viol, mais j’ai refusé l’avortement car il est innocent

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Par Save the 1 - traduit par Campagne Québec-Vie

Ce matin, je suis sortie pour dix minutes, le temps de faire quelques courses, pendant que mon petit chou prenait une sieste. Alors que je rentrais, j’ai entendu des pleurs. Mon bébé s’était réveillé dès que j’étais sortie. J’ai demandé à la femme qui m’aidait si mon fils était réveillé. Dès qu’il entendit ma voix, mon garçon se rassura, sourit et commença à bouger sa petite tête pour voir où j’étais. J’en étais aux larmes.

Quand j’étais enceinte, plusieurs personnes avaient mis beaucoup de pression sur moi afin d’éliminer ce petit prince. Pourquoi? Car un homme très mauvais, qui était obsédé de moi depuis 2012, avait décidé de me violer. Il pensait que s’il ne pouvait pas m’épouser, il pourrait peut-être abuser de ma personne et détruire mon avenir. Au tout début, il semblait avoir réussi.

Je suis chrétienne, élevée dans une famille chrétienne. Il était donc important que j’épouse un chrétien. De plus, je travaillais dans une organisation chrétienne. Je me détournais donc de tout prétendant qui ne partageait pas ma foi. C’était la raison pour laquelle j’avais décliné la proposition de mariage de cet homme.

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J’ai rencontré cet homme près de chez moi, et il a rapidement commencé à me courir après pour que je l’épouse. Il était médecin et prétendait travailler pour l’hôpital John Hopkins. Il a promis qu’il ferait n’importe quoi pour moi. Tout ceci m’importait peu car j’avais appris à ne jamais mettre ma confiance en un homme qui n’aimait pas le Christ. Je me suis détournée de lui, mais pour lui, c’était comme si je lui avais demandé de continuer de me déranger. Il m’a même demandé si je prendrais une tasse de thé avec lui. Enfin, je l’ai rencontré pour une tasse de thé, quelques fois, mais près de chez moi, pour pouvoir rentrer rapidement en cas de problème.

Je pense que c’était pendant ces quelques rencontres que cet homme a appris ce que je prenais à boire, car c’était invariablement un Coke. Alors, le 13 mai 2015 à 18:00, je reçus un appel de cet homme, après plusieurs mois sans contact. Il voulait me parler. Je lui ai dit être occupée, mais il me dit qu’il était près de chez moi, juste à l’extérieur. Je ne pouvais pas le laisser entrer chez moi car j’étais seule. Je sortis donc à l’extérieur pour lui parler, et il suggéra tout de suite de me conduire à un resto proche où nous pourrions parler. Il semblait aimable, alors je ne m’y suis pas opposée. Je ne savais pas que cet homme avait déjà préparé un plan pour me violer.

Quand nous sommes arrivés au resto, j’ai demandé un Coke, comme d’habitude. Je ne peux expliquer très bien, mais j’ai commencé à sentir une certaine chaleur et un malaise. Lorsque je me suis réveillée, j’étais dans la voiture de ce mauvais homme, sans culotte, très faible, maladive et en douleur. Il était évident que j’avais été violée. Lui, de son côté était tout souriant. J’étais horrifiée et en colère, mais c’était trop tard. Le monstre repartit avec son auto; c’était la dernière fois que je le voyais. Quand j’ai rapporté le crime à la police, ils m’ont assurée qu’ils seraient capables de l’appréhender. Mais jusqu’à ce jour, je n’ai eu aucune nouvelle.

J’ai fait des tests de grossesse et de dépistage du VIH. J’ai découvert que je n’avais heureusement pas contracté le VIH, mais j’étais enceinte… A l’époque, chacun raisonnait avec conviction que je devais recourir à l’avortement. Mes amis et ma famille apprirent que la grossesse était le résultat d’un viol, et tout le monde pensait que je n’avais qu’à prendre une pilule, car le viol était très récent. On m’a aussi rappelé que j’étais chrétienne et que les gens de mon entourage porteraient des jugements sur une jeune femme enceinte et non-mariée. J’ai perdu mon emploi, et toutes mes épargnes, d’une valeur de 10 000$, car l’organisation où je travaillais ne voulait pas être mal vue en ayant une employée célibataire et enceinte.

C’étaient là des arguments puissants, mais pas assez bons pour me convaincre d’attenter à la vie de ce petit garçon adorable (qui sera quelqu’un de bien dans ce monde) à cause des actions d’un homme mauvais. Le violeur était réellement mauvais et trompeur en tout - le début d’enquête révéla qu’il n’était pas médecin et ne travaillait pas à l’hôpital John Hopkins.

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Quand mon fils est né, je lui ai donné le nom de Ellis, ce qui veut dire « consacré à Dieu ». Je suis heureuse d’avoir gardé mon bébé, malgré le prix que j’ai dû payer pour cette décision. J’étais moi-même orpheline et savait combien il était difficile de s’en sortir. J’étais donc déterminée à bien m’occuper de mon fils. Je veux l’aimer, prendre soin de lui et le guider à devenir la meilleure personne possible. Je veux qu’il ait une excellente éducation, d’excellents soins de santé et toutes les bonnes choses pour l’aider à grandir. En ce moment, cela veut dire que je dois trouver un emploi. Par contre, un emploi m’éloignerait de mon fils neuf heures par jour, et ce n’est pas ce que je désire. Je veux être proche de lui pour répondre à ses besoins.

Je rêvais que si j’avais encore mes 10 000$, j’ouvrirais une épicerie, emploierais deux ou trois personnes, et aurais encore du temps pour mon fils. J’étais déterminée à ne pas me laisser défaire par la pauvreté au point de rechercher le violeur pour qu’il pourvoie aux besoins de mon bébé. Que le Seigneur m’aide à ne jamais tomber à ce niveau de désespoir. Je ne voudrais jamais que cet homme mauvais voie mon fils ni sache qu’il existe. C’est pourquoi j’ai choisi de ne pas faire connaître mon nom en public.

Quand j’étais enceinte, cherchant quelque chose pour me remonter le moral, j’ai été sur l’internet et j'ai trouvé le site Save the 1. Je suis très reconnaissante pour toutes les bonnes personnes que j’ai rencontrées par le biais de Save the 1, des gens qui avaient un parcours similaire au mien – des gens comme Rebecca qui m’ont donné de l’espoir et des raisons pour persévérer. Je sais qu’ils comprennent ma douleur et comment je peux la surmonter. J’espère qu’un jour on pourra m’entraîner pour que moi aussi je puisse aider des femmes dans ma situation. J’ai tellement appris de l’expérience d’autres personnes à travers cet organisme. J’aurai toujours une grande estime pour eux. Que Dieu bénisse Save the 1 abondamment.

En ce moment, ma situation financière est très précaire. Comme je l’ai mentionné plus haut, je suis orpheline et je n’ai donc pas de famille pour m’aider. Je n’arrive pas à payer le loyer, et donc le propriétaire a débranché le courant et menace de nous expulser. Mais mon fils Ellis est plus important que toutes ces difficultés. Je ne regretterai jamais de l’avoir mis au monde.



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