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Mme Conradi ne mentionne pas les faits sur l’avortement sélectif et ne veut aucun compromis. Réplique non publiée par Le Devoir

Dans une lettre au journal Le Devoir du 30 janvier 2013, la présidente de la Fédération des femmes du Québec(Alexa Conradi, à droite sur la photo) affirme qu’ : « Il n’existe pas d’étude, autre qu’anecdotique, pour déterminer avec assurance que la pratique existe au Canada. »
Anecdotique? L’étude menée par l’épidémiologiste Joel G Ray de l’Hôpital St Michael de Toronto, basée sur plus de 766 000 naissances, publiée dans le Canadian Medical Association Journal, calculait le ratio garçons filles selon l’origine du pays de la mère. En fait, cette étude fut menée sur « toutes les naissances uniques vivantes survenues en Ontario de 2002 à 2007 ».
Les résultats? Rien de particulier, un ratio environnant le 1,05 garçon par fille, ce qui est habituel, sauf pour les mères originaires de Corée du Sud (1,20) et de l’Inde (1,11). Pour un deuxième enfant d’une mère indienne, le ratio était de 1,36 garçon par fille. Un troisième enfant après deux filles? Un ratio de 1,90 garçon par fille… Anecdotique dit Mme Conradi.
Mme Conradi ajoute : « Dans les pays où l’avortement sexo-sélectif est répandu, l’interdiction et le contrôle des femmes sont inefficaces. L’Inde, où la pratique est interdite, a connu une augmentation de la pratique. »
 Vraiment? Pourtant,l’Agence France presse nous donnait ce communiqué du 31 juillet 2012 : « Jusqu'en 2004, Nawahshahr, dans l'État rural du Pendjab, était connu pour son déséquilibre abyssal entre les sexes, avec un ratio annuel de 795 filles pour 1.000 garçons à la naissance.
Mais la situation s'est profondément modifiée ces huit dernières années. En 2011, le ratio s'était redressé à 949 filles pour 1.000 garçons, revenant presque à l'équilibre naturel de 952 pour 1.000.
Ce succès fulgurant dans un pays où les femmes restent soumises à une forte pression sociale pour engendrer des garçons, vus comme une chance pour la famille, s'explique par les vigoureuses méthodes des autorités : elles surveillent les grossesses et font pression sur les parents, quitte à leur faire honte si elles cherchent à supprimer les filles.
Menée conjointement à une campagne de sensibilisation contre le foeticide de filles et l'avortement sélectif, cette stratégie a vite payé. »
Après avoir mis en doute l’existence du problème au Canada et nié les solutions apportées avec efficacité en Inde, Mme Conradi affirme que seules les femmes ont le droit de décider. Mais, avec plus de 60 % de la population canadienne favorable à une interdiction des avortements sélectifs, Mme Conradi ne peut prétendre parler au nom de ces femmes contre l’avortement selon le sexe de l’enfant. Elle ne représente que les membres de sa Fédération et, par son refus d’accepter la réalité, les représente très mal…N’est-il pas temps de constater que l’aveuglement idéologique de la Fédération des femmes du Québec, alors que la majorité de la population désire une interdiction de l’avortement sélectif?
Campagne Québec-Vie demande que les solutions appropriées soient apportées pour résoudre le problème de l’avortement sélectif au Canada. En ce sens, nous appuyons la Motion 408 du député Warawa qui ne fait que dénoncer cette pratique indigne de notre pays.
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