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Lettre à une citoyenne de Montréal qui a subi un avortement

Voici une note anonyme que nous avons trouvée dans notre coffre de vigile la semaine dernière. Et la réponse de deux priants des 40 jours pour la vie :

Bonjour,

Je respecte le droit de parole et votre moyen de manifester votre opinion.  Avez-vous idée du nombre de femmes que vous faites souffrir à jour par contre?  Combien de femmes ont pris la décision de ne pas mettre au monde un enfant qui aurait été battu ou négligé?  Elles, certaines, dont moi, passent devant vous à chaque jour et se sentent tristes, coupables.  Je me sens triste, même si j'ai chanté des berceuses à cet enfant alors que je savais qu'il était en train de mourir en moi.  Je me suis fait avorter, mais je sais que je suis une bonne personne.  Respectez-moi.

Je suis en colère contre vous et si je prends le temps d'écrire, c'est que je ne suis certainement pas seule dans ma situation.  

- Citoyenne de Montréal

 

Chère Citoyenne de Montréal,

Chère Madame,

Merci pour votre petit mot, merci de nous avoir partagé votre peine. Et comme vous dites, vous n’êtes sûrement pas seule à la ressentir en nous voyant prier pour la fin de l’avortement. Je voudrais bien que vous lisiez ces lignes, mais sinon vous, peut-être que d’autres avec des sentiments semblables vont les lire.

Quel dommage que vous ne puissiez voir à l’intérieur de nos cœurs, vous verriez qu’il y a beaucoup plus que juste le respect . . .

Pensez-vous vraiment que nous passerions des heures dans le froid, sous la neige, sous la pluie pour manifester notre opinion ? Et pourquoi est-ce que notre opinion vous rendrait triste ou vous donnerait des sentiments de culpabilité ? Évidemment, si nous prions en public pour la fin de l’avortement, tout le monde sait que nous n’approuvons pas l’avortement. Mais si nous nous imposons tant de peine, ce n’est pas pour convaincre quelqu’un que l’avortement n’est pas une bonne idée, mais plutôt pour implorer Dieu, en qui nous croyons, de nous libérer de ce terrible mal qui fait souffrir tant de femmes comme vous et compromet l’avenir de notre société dans son ensemble.

C’est l’avortement lui-même, ce souvenir d’une vie qui était là et qui a été supprimée, qui est la cause de cette tristesse, de la colère et des sentiments de culpabilité que vous ressentez quand vous nous voyez. Il y a sûrement d’autres situations qui vous rappellent cet événement tragique et éveillent en vous des sentiments semblables. Tant de femmes souffrent terriblement après l’avortement !

Vous dites : «Combien de femmes ont pris la décision de ne pas mettre au monde un enfant qui aurait été battu ou négligé ?» La tristesse, le désarroi que tant de femmes éprouvent après, démontre le mal-fondé de cette logique.

Peut-on vraiment présumer de la vie d’un enfant pour justifier sa suppression ? Par respect pour sa vie, on n’oserait pas tuer un enfant même si on sait qu’il est battu et négligé. Est-ce qu’on ne cherchera pas plutôt à améliorer sa situation et espérera pour lui un meilleur avenir ?

Cette logique qui conduit tant de femmes à prendre une décision tragique dont elles souffrent tant, est le fruit d’un égarement sociétal et c’est aussi pour cette raison que nous sommes là, pour demander le pardon et la guérison pour notre société, jamais pour porter un jugement sur un individu.

Évidemment, nous sommes extrêmement heureux pour chaque bébé sauvé. Et avec chaque bébé sauvé, il y a une maman heureuse !

Chère madame, nous ne connaissons pas votre visage, mais vous nous êtes maintenant proche et nos prières vous accompagnent. Il y a une guérison pour les sentiments qui vous affligent. À la vigile nous prions tous les jours :

«Que tous ceux qui ont fait l’expérience de l’avortement puissent être consolés par le don de l’amour qui guérit !»

Avec amitié,

Deux priants des 40 jours pour la vie de Montréal

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