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Lettre ouverte d'un pro-vie à une journaliste du Plateau Mont-Royal

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Chère journaliste du Plateau Mont-Royal,

Je me présente : mon nom est Georges Buscemi. Je suis président de l’organisme Campagne Québec-Vie, voué à la défense de la personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ce qui signifie, selon vous, que j’ai le désir irrépressible de contrôler votre utérus. J’ai lu avec intérêt votre billet dans lequel vous exprimiez votre désaccord avec notre activité de conseiller de trottoir, activité à laquelle le ministre Gaétan Barrette veut mettre un terme, en imposant un périmètre de 50m autour des avortoirs du Québec. D’ailleurs, vous avez raison de vous révolter contre nous. Il faut de la mauvaise volonté pour défendre une cause « jurassique » comme la nôtre – Je vous écris donc pour me repentir.

Vous avez raison : un être humain enfoui dans le cachot humide d’un goulag –ou le cachot humide du goulag qu’est devenu le ventre d’une mère qui choisit l’avortement— n’a de ce fait plus aucune valeur, et doit donc être privé de tout droit, jusqu’à être démembré, jeté dans les déchets biologiques et incinéré sans cérémonie.

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Vous avez raison : le statu quo au Canada qui permet d’avorter de la conception jusqu’à la naissance, sans limite juridique aucune (lire le paragraphe 223(1) du Code Criminel), est fondé en fait et en droit car l’être humain qui émergerait de votre corps à sa naissance n’aurait absolument rien à voir avec celui qui dormait paisiblement à l’intérieur de vous la veille, ni avec cet être qui vivait et croissait à l’intérieur de vous neuf mois auparavant. Le passage d’un être vivant à travers le vagin est un procédé magique qui transforme un « amas de cellules » en un bébé qui a un droit à ne pas être broyé en pâte et aspiré dans un sac.

Vous avez raison : rien ne justifie notre présence pacifique près des avortoirs du Québec pour offrir une assistance aux femmes qui s’apprêtent à tuer leur enfant à naître, car aucune femme n’a jamais regretté l’avortement, aucune femme n’a jamais ressenti des pressions de la part de son entourage pour avorter, et il n’existe aucune séquelle physique, psychologique et spirituelle possible à l’avortement, contrairement à ce que dit une pléthore d’études, telle celle, menée en Scandinavie, qui affirme que le taux de mortalité chez la femme pour l’année qui suit un avortement est 4 fois plus élevé que celui à la suite d’un accouchement.

Finalement, chère journaliste du Plateau, vous avez raison de nous rabrouer, car nous, les pro-vie, nous ne valons pas grand-chose. Aucune machine à espresso dans nos bureaux, ni coupe de cheveux tendance, ni verbe branché, ni entrées dans les partys les plus cools, ni reconnaissance de la gente médiatique. Nous n’avons que nos sous-sols d’église poussiéreux, nos mini-fourgonnettes remplies d’enfants et une offre sincère de pardon et d’amitié pour les femmes qui regretteraient amèrement leur avortement. Nous n’avons, en somme, que le désir ardent de faire du bien autour de nous, et vous n’ignorez pas que, de nos jours, cela est très mal vu !



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