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Lettre du président de Campaign Life Coalition au premier ministre : L’avortement n’est pas « un droit reconnu par la Charte »

JustinTrudeau.jpgJustin Traudeau

Cette lettre de Jim Hughes (président de Campaign Life Coalition), traduite par Campagne Québec-Vie, démontre que le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, allègue faussement que l'avortement est « un droit reconnu par la Charte » — NDLR

29 septembre 2017

Au très honorable Justin Trudeau
Cabinet du premier ministre
80 rue Wellington
Ottawa, ON K1A 0A2

M. le premier ministre,

J’espère que vous apprécierez que je porte à votre attention, quelques unes des très graves allégations que vous faites fréquemment, au sujet de l’avortement.

L’avortement n’est pas « un droit reconnu par la Charte », et n’est pas non plus « un droit de l’homme ».

Au début des années 1980, notre organisation, Campaign Life Coalition avait travaillé très fort pour ajouter le droit à la vie dans la Charte des droits et des libertés. Le premier ministre de l’époque, votre père, nous a assuré que la Charte n’aurait aucun impact sur la question de l’avortement.

Dans une lettre datée du 6 juillet 1981, concernant un amendement proposé, lettre adressée à l’archevêque d’Edmonton, Mgr MacNeil, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, le premier ministre écrivit : « Les points soulevés montrant que la Charte créerait un droit à l’avortement sur demande ont été clairement réfutés dans l’opinion émise par le ministère de la justice. Aussi, selon moi, le besoin d’amender la Charte n’a pas été clairement démontré. »

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Plus tôt, en juin 1981, le premier ministre a déclaré : « Etant donné que l’opinion publique est également divisée au sujet de l’avortement, il est “de l’avis” du gouvernement qu’une position favorisant un côté plutôt que l’autre ne devrait pas être inscrite dans la Charte. Il semble au Gouvernement que cette question n’est pas de la sorte qui devrait être défendue par la Constitution. »

Au fil des années, les paroles de votre père se sont avérées vraies, car l’avortement n’a jamais été déclaré comme étant « un droit garanti par la Charte » par la Cour suprême du Canada. De plus, la Cour a spécifiquement indiqué que le Parlement avait le droit légitime de légiférer sur cette question, s’il en décidait ainsi.

De plus, depuis la création des Nations Unies, il n’y a jamais eu de consensus sur la question du droit à l’avortement. Lorsqu’il est fait référence à l’avortement dans les conclusions adoptées (des documents normatifs non-contraignants adoptés par les diverses commissions des Nations Unies), on le dépeint de façon négative. Par exemple, les États devraient décourager l’avortement, et ce dernier ne devrait pas être publicisé comme étant une méthode de contrôle des naissances et devrait être explicitement traité dans la législation nationale. Bien que plusieurs agences des Nations Unies seraient d’accord avec vous, la majorité des 193 États membres qui composent les Nations Unies ne partagent pas votre opinion selon laquelle l’avortement est un droit de l’homme.

Les auteurs de la Charte étaient très clairs, et les Nations Unies continuent d’être très claires sur le fait que l’avortement n’est pas un « droit ». Il est donc indigne de la part du premier ministre du Canada de déclarer une fausseté et de continuer à le faire.

Nous vous demandons respectueusement, à l’avenir, d’arrêter de dire ou de sous-entendre que l’avortement est « un droit garanti par la Charte », qu’il est « un droit de l’homme », ou qu’il est synonyme de « droits de la femme », comme il ne l’est clairement pas.

Mes salutations,

Jim Hughes
Président national
Campaign Life Coalition



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