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Lettre d'une médecin dans le journal de Montréal sur les avortements tardifs...

Dans le journal de Montréal du 15 novembre 2013 :

(l'hôpital Ste-Justine, photo par Jeangagnon sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

Une question se pose: comment se fait-il qu’on sente un grand malaise chez plusieurs personnes ou groupes interrogés par le Journal (les équipes soignantes, les groupes de femmes, les médecins qui pratiquent des avortements tardifs aux États-Unis, les médecins formés aux États-Unis)? Et comment se fait-il que les médecins québécois formés aux États-Unis soient arrêtés par les équipes de soin de pratiquer ces avortements au Québec? Comment se fait-il que ces médecins aient peur de se faire ostraciser dans leur milieu? Se pourrait-il que d’avorter un bébé viable dans le sein de sa mère soit quelque chose qui fait frémir?
 
(...)

 
Au lieu de pousser des médecins à faire ces avortements, notre société n’aurait-elle pas d’autres avenues? L’accompagnement optimal des femmes jusqu’à l’accouchement, puis l’aide matérielle et l’accompagnement en post-accouchement ne seraient-ils pas à améliorer? Pour les femmes seules, un système de «marrainage», (par des femmes retraitées, par des grands-mères, etc.) pourrait aider ces femmes à poursuivre leur grossesse au lieu d’aller poser un geste qui les suivra toute leur vie. Il y a aussi l’adoption après l’accouchement.
 
Oui, le malaise ressenti par les personnes ou les équipes de soin face aux avortements tardifs n’est pas une illusion ou «un retour en arrière», comme le dit Me Jean-Pierre Ménard, mais une vraie émotion qui vient en direct du cœur.
 
Michelle Bergeron, médecin retraitée
 

 

 

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